Chapitre 32

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Cette odeur.
Je tourne la tête.
Je ne suis pas morte.
Je suis dans les bras d'Ethan.
Le corps de l'homme qui allait me tuer est allongé au sol.
Je regarde Ethan dans les yeux comme je peux. Je fronce les sourcil.

Mais qu'est ce qu'il fou là?!

Il commence à se bouger un peu en entendant des hommes arriver. Il court avec moi dans les bras. Je ne dis rien, j'ai trop mal à la tête. J'ai du sang qui coule de mon nez à cause des coups que je me suis reçu.
Je serre le bras d'Ethan quand il fonce dans une fenêtre. Nous atterrissons dans une rue. J'entend des coups de feu mais j'ai vraiment mal à la tête. Je ne me sens pas bien. Je n'arrive plus à me repérer. Ma vue se brouille encore plus qu'elle ne l'est déjà. Je perd connaissance.


Je me réveille, sur une banquette arrière de voiture. J'essaie d'ouvrir les yeux comme je peux. J'ai mal partout. La banquette sens bon le cuir.
Ethan est au volant. Il a vu que j'étais réveillé. Mais il ne dit rien.
Je ne le comprend pas. D'abord il ne veut pas me tuer, après il me laisse dans une pièce entouré de cadavre et maintenant il m'emmène je ne sais où! J'ai envie de le tuer. Je le déteste. Je ne lui pardonnerai jamais de m'avoir laisser toute seule dans le noir, pendant des heures et des heures, entouré de cadavres mutilés!

« Tu m'emmènes où ? demandais-je froidement

- A Savannah. répondit Ethan aussi froidement que moi. On arrive dans 15min. Ca fait à peu près 3h30 que tu dors.

Je ne dit rien. Mais qu'est ce qu'on va faire à Savannah? Si c'est encore pour me livrer à je sais pas qui, c'est hors de question. A la première occasion de le faire, je m'enfuis.

La voiture traverse un grand parc, puis s'arrête devant un espèce de manoir.

Mais qu'est ce que je fous là...

Ethan descend de la voiture et m'ouvre la portière. Je sors doucement. Mes jambes me font mal. Je manque de tombé mais Ethan me rattrape de justesse. Bon, ben pour m'enfuir ça va être compliqué si je n'arrive même pas à tenir debout... Ethan me porte voyant que je n'arrive même pas à sortir de la voiture correctement. Et puis d'ailleurs en regardant deux minutes la voiture, je me rends compte que c'est une Porsche Cayenne noir.
Ethan se dirige vers le manoir avec moi dans les bras puis ouvre la porte. On arrive dans un grand hall, avec pleins de meubles anciens qui doivent valoir une fortune.

- On est chez qui là? demandais-je sèchement à Ethan

- Chez moi. répondit-il.

Je ne pose pas plus de questions. De toute manière je n'ai pas envie de lui parler. Il monte de somptueux escaliers en bois et arrive dans une chambres tout à fait dans le style de la maison. Un grand lit à baldaquin, de la tapisserie ancienne, une armoire en bois. C'est sublime. Ethan me dépose sur le lit, sors de la chambre et revient deux minutes plus tard avec des tubes de crème et de je sais pas trop quoi encore. Il s'assoit sur le bord du lit, puis commence à déboucher le bouchon d'une espèce de crème bizarre.

- C'est quoi? demandais-je méfiante.

- C'est pour tes bleus. me dit-il en m'en passant sur les jambes et les bras.

C'est vrai que j'ai des bleus de partout. Et puis, ils sont plus violet que bleu d'ailleurs... J'ai mal rien qu'au contact de ses doigts sur mes bras. Je sers les dents. Il me tend un cachet.

- C'est pour la douleur. dit -il. Tu devrais te reposer un peu.

- Et qui me dit que personne ne va essayé d'entrer de m'enlever, de me jeter dans une pièce remplie de cadavre et puis de me tuer? demandais-je en le fusillant du regard.

- Personne ne trouvera ici.

- C'est ce que t'avais dit la dernière fois. répliquais-je froidement

- Oui, mais là c'est pas pareil, on est loin.

- Pardon?! On avait mis 8h pour aller de la piscine municipale à ta putain de maison dans la foret, et Hartwell - Savannah c'est seulement 3h50. m'énervais-je

- On était pas à 8h d'Hartwell. 

- On était partis à 1h du matin de la piscine et on est arrivé à la foret à 9h du matin!

- Oui, seulement par ce que tu dormais et que je me posais tellement de questions à ton sujet que j'ai tourné en rond pendant des heures. On était qu'a 1h30 d'Hartwell. répliqua t-il en commençant à s'énerver

- Et qui me dit que tu ne vas pas me tuer dans mon sommeil? demandais-je en haussant le ton à mon tour

- Par ce que si je voulais vraiment te tuer, je l'aurais fait depuis longtemps. cria t-il.

Son visage est proche du miens. Je ne baisse pas le regard. Il ne me fait pas peur. On reste comme ça quelques minutes. Ses traits se radoucissent peu à peu. Mais moi, je reste toujours autant sur les nerfs. Il se lève et sors de la pièce. Mais il s'arrête sur le seuil de la porte et se retourne vers moi.

- Dors un peu. Et après je répondrais à toutes tes questions. »

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