Chapitre 78

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Je rentre dans ma chambre pour rejoindre Rebecca alors que Jackson rentre dans la sienne pour rejoindre Ethan.

« Tu pars dans dix minutes. me dit-elle. Tu as bien tes armes?

- Oui, je pense que c'est bon.

Elle me tend une cartouche de balles.

- Mets les dans une poche intérieur de ta veste, au cas ou tu serais en manque.

- Merci.

- Tu vas pouvoir rejoindre Ethan en bas, qui va t'amener à la grande poste. Jackson et Flo vont suivre avec toutes les armes nécessaires dans leur voiture. Tu te souviens bien du plan?

- Oui t'inquiète pas.

- Bien.

Je me dirige vers la porte quand Rebecca m'appelle.

- Au fait, bonne chance. me dit-elle avec un sourire qui à l'air sincère et encouragent. Ne te sous-estime pas.

- Merci. lui réponds-je en fermant la porte derrière moi.

J'ai extrêmement mal au ventre, dû au stress je suppose. J'essaye de me ressaisir. C'est pas vraiment le moment approprié pour faire un charmant petit vomito sur la moquette, bordeaux tacheté de jaune, d'un des couloirs de cet hôtel . Ethan m'attend à la réception juste en face de l'ascenseur, les bras croisé, les yeux pensifs. Le même regard que la première fois où je l'ai vu. Je me dirige vers lui.

- Allez on y vas. annonce t-il en se dirigeant vers l'escalier menant au parking souterrain.

Je le suis et nous allons jusqu'à la voiture. La même qui nous a amené ici. Nous sortons du parking. Je me reconnais directement dans la ville et en voiture, nous ne sommes pas bien loin de la grande poste. Je déglutis. J'ai pas envie de faire ça. J'ai pas envie d'aider à cet attentat. J'ai pas envie de tuer des êtres humains.

- T'es prêtes? me demande Ethan comme si c'était une formalité

Je me retourne vers lui.

- Pourquoi vous me posez tous la même question? commençais-je. Vous avez peur que je fasse tout foirer au dernier moment ou quoi? Non je ne suis pas prête ça coule de source! Je n'ai pas eu le même entrainement que vous et encore moins de eux contre qui je vais devoir me battre. Et j'ai encore moins envie de tuer des innocents.

- Personne est innocent.

- Pardon?! m'indignais-je

- Chacun d'entre nous à fait du mal quelque part dans sa vie. Nous sommes des êtres humains et nous sommes imparfait. Tous ces gens qui vont mourir, ne le méritent peut-être pas certes, mais ils ont peut-être eux aussi fait des choses horrible dans leur vie, aucun d'entre eux n'ai un saint. Et puis en les tuant, nous tuerons aussi tous les vrais monstres qui se terrent sous-terres. Tu ne sais pas toute les atrocités qu'on commis Maddox et Kovar, et crois-moi si tu en étais consciente, tu réaliserais que tuer tous les gens présents dans cette poste n'est rien à coté de ce qu'ils ont fait. Et peut-être qu'en tuant tous ces gens, nous sauverons des tas d'autres vies, qui étaient condamné d'avance.

- Mais...

- Il n'y a pas de mais. me coupe t-il. Je vais te donner un exemple clair et précis. Les tours jumelles.

- Quoi les tours jumelles?

- C'est eux qui ont programmé ça.

- Quoi? Non c'est pas possible c'était...

- Ne croit pas tout ce que te raconte les médias.

Je reste bouche-bé.

- Alors, continue t-il, je pense que tu as plus-tôt intérêt à assurer.

Merci pour la pression...

- Et puis, tu sais ce que je t'avais promis?

- Parce que maintenant tu tiens tes promesses? le provoquais-je

- Oui, je tiens toujours mes promesses, ou presque... Mais en tout cas, si on réussi à les éliminés je te jure que tu pourras rentrer chez toi, si tu promets bien évidemment de ne rien dire à personne.

Je rigole.

- Mais que veux-tu que je dise de toute façon? "Hey, je suis revenu, au fait y'a un an j'ai tué un homme, et puis aussi j'ai participé à un attentat terroriste, sinon ça va ? vous allez pas me mettre en prison quand même? "

Il ne répond pas.

- Je te déteste, tu le sais ça ? lui dis-je méchamment

Il esquisse un sourire.

- Si tu me déteste vraiment, pourquoi ne suis-je pas encore mort?

- Parce que je suis beaucoup moins forte que toi.

- Tu as deux révolvers dans ta poche. Tu aurais pu me tuer depuis longtemps.

- Ouais, ben dommage, j'aurais peut-être du.

Il rigole.

- Quoi tu penses que j'en suis pas capable? lui demandais-je. Je m'apprête à commettre un attentat, contre mon grès qui plus est, alors tu crois vraiment que je ne suis pas capable de tuer un petit égoïste, imbu de lui même, et psychopathe ? Franchement ?

- Comme je l'ai dit précédemment, si tu en étais vraiment capable, tu l'aurais déjà fait.

- Arrête de dire ça alors que c'est faux. hurlais-je

- Tu te comportes comme je l'aurais fait donc, j'en conclu que c'est faux.

Je sors mon revolver de ma poche et le pointe sur sa tempe.

- Je ne suis pas comme toi. lui dis-je. »

Je tire.

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