Attraction

Chapitre 25

Ma question sur cette porte a posé un grand froid.

Après avoir fini de manger, Ethan et moi faisons la vaisselle, tout ça dans le plus grand des silences. J'en ai plus qu'assez de tous ces mystères qui tournent autour de lui. Je ne sais quasiment rien de concret sur lui. En plus de ça  je ne sais même pas qu'est ce que je vais devenir... Par ce que cette maison est bien charmante, mais je ne compte pas rester là toute ma vie moi!
Je me sens totalement déboussoler... Et puis, ma famille me manque. J'ai l'impression que ce cauchemars, même si il est vécu avec Ethan, ne va jamais s'arrêter... J'ai l'impression que rien ne redeviendra comme avant. Et ça me perturbe.
En étant dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'Ethan était partis sur le canapé. Je décide de ne pas le rejoindre, et je monte à l'étage. J'entre dans la salle de bain, pose mes mains sur le lavabo en marbre, me regarde dans le miroir et pleure. J'aurai préféré qu'Ethan me tue quand il en avait l'occasion. Par ce que j'essaie de trouver une solution pour me sortir de ce pétrin, mais je ne la trouve pas.
Par ce qu'il n'y en a pas.

.Si jamais Ethan me laisse vivre ma vie normalement, quelques heures plus tard, je serai morte assassiné par un larbin de ses cousins, même si je promet de ne jamais rien dire à leur sujet.
.Ensuite si jamais la solution était qu'on me propose d'entré dans leur "entreprise meurtrière", je n'accepterai pas et je me ferais tuer.
.Si jamais je veux partir loin, même à l'autre bout du monde, les cousins d'Ethan on des contacts partout dans le monde, ils me retrouverons et me tuerons.
.Et si je suis contrainte à vivre ma vie cacher dans cette foutue maison, c'est moi qui me tuerai.

Toutes les hypothèses ramènent à la même conclusion: la mort.

Alors oui, Ethan aurait mieux fait de me tuer quand il le pouvait. Quoi que, il le peut encore, si il veut. Par ce qu'ici je me sens comme une prisonnière. Je ne sais plus quoi faire.

Ma vie est une putain de catastrophe.

La porte coulissante de la salle de bain coulisse et Ethan apparaît. Je ne le regarde pas. Je regarde dans le vide. Ethan s'assoit à coté de moi. Et regarde le vide comme moi. Il à l'air tout aussi déboussolé que moi, sauf que lui au moins il ne pleure pas.

Je me sens mieux quand il est près de moi, mais de toute manière je ne sais même pas ce qu'il y a entre nous...

Dans le rôle de la fille la plus pommé au monde: Katherine Owens!

Ethan m'enlace de ses grand bras musclé et en même temps si délicat. Il pose un baiser sur mon front et tourne mon visage vers le siens. Et je croise sont regard bleu. Ce garçon à tout pour lui ( à part le fait qu'il tue des gens...). Il a 20 ans, donc il est un peu plus âgée que moi, mais il a les traits du visage fin, on dirait qu'il a tout juste 18 ans. Et puis, c'est tout mon opposé, il est blond aux yeux bleu et moi brune aux yeux noisettes. Il est sure de lui et moi c'est pas le cas.

Il me sert contre lui, et je l'entoure de mes bras. Je me blottis contre son torse, comme avant quand on était ami et qu'il me consolait quand j'avais des problèmes au lycée. Je respire son odeur, ce n'est pas une odeur de parfum, mais une odeur bien à lui, si enivrante...
Je lève mes yeux vers lui et il m'embrasse.

« Je suis désolé... dit-il. Désolé pour tout. »

Au lieu de lui répondre, je l'embrasse. Nous nous levons, tout en continuant de nous embraser. Il retire le t-shirt que j'avais sur moi. Je me retrouve encore en sous-vêtements. Il se recule un peu. Je crois qu'il vient de se souvenir que je ne veux pas aller plus loin pour l'instant. Mais, je lui retire quand même son haut pour pas que moi je sois en sous-vêtement et lui tout habillé.
Je ne suis pas super alaise avec mon corps. J'ai quelques formes non voulu et j'ai un peu honte.
Mais ça n'a pas l'air de déranger Ethan puisque il me détaille de haut en bas, avec un petit sourire (presque pervers) . Il m'embrasse, puis part dans la chambre. Je le suis. Il se met un jogging (qui doit lui servir de pyjama) et s'allonge sur le lit. Je m'allonge à coté de lui. Il s'approche de moi, et me sert contre lui. J'embrasse son beau torse, puis ses lèvres. Et je m'endors, contre lui.