Chapitre 70

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Aujourd'hui je suis déterminé. Je suis déterminé à retrouver l'homme qui m'a menacer hier soir. J'en ai mare de me faire marcher dessus. J'en ai mare d'avoir peur. Je suis persuadé que je peux reconnaitre mon agresseur à cause du gros coup de poing que je lui ai mis dans la figure. Il n'a pas pu s'en sortir indemne. C'est pas possible. Il y a tellement de gens ici qui voudraient se débarrasser de moi que je ne sais aucune idée de qui ça peut être. Cette nuit j'ai pensée que ça pourrait être un gas contre qui j'avais combattu une fois et qui ne pouvait absolument pas me supporter (je ne sais pas pourquoi). En plus, il me semble que ce gas en question est très bien placé dans "l'échelle sociale" de ce clan. Alors ça ne m'étonnerai pas qu'il soit au courant pour la mission que je vais effectué à New York.

Je sors de ma chambre, motivé, énervé, déterminé.

Je zappe l'étape petit déjeuner et vais dans la salle d'entrainement. J'observe attentivement qui à un bleu ou un signe distinctif de coup sur le coté droit du visage. On est dans un centre de combat donc beaucoup de monde à des bleus un peu partout sur le corps, ce qui ne me facilite absolument pas la tache... Tout en m'entrainant j'observe les gens. Je compte bien faire comprendre à la personne qui m'a menacé que si c'était un vrai homme il n'aurait pas eu besoin de se cacher et de trafiqué sa voix. Cette personne est un lâche.

A cette heure ci, le gas que je suspecte d'être mon agresseur devrait être là, mais je ne le voix pas.

J'essaie de me concentrer sur comment je frappe sur mon punching-ball, mais ma tête est trop occupé à chercher mon agresseur.

En ne voyant personne ne correspondant au prototype que je m'étais fait dans ma tête, je commence à me demander si j'ai frappé assez fort mon agresseur pour qu'il ait une trace visible. Et pourtant j'étais certaine d'y avoir mis toute ma force. Et puis je n'ai pas rêvé, j'ai bien la marque de mon agresseur sur la joue. Donc j'en conclu, qu'il ne veut pas se montrer aujourd'hui. Et coïncidence, le gas que je suspecte n'est pas là aujourd'hui... Je suis persuadé que c'est lui, même au niveau de la carrure d'après mes souvenirs il y a une forte ressemblance. Maintenant, il faut juste que je le trouve pour pouvoir lui péter la gueule à ce petit con qui fait chier le monde.

J'en ai marre de me laisser marcher dessus. Non mais c'est vrai quoi, c'est pas parce c'est tous des grands meurtriers complètement malade dans leur tête que je dois être l'espèce de petite chose fragile qui a peur de tout. C'est pas parce que moi je ne tue pas les gens que je suis plus fragile qu'eux. Moi ce que je veux c'est juste rentrer chez moi, pas de faire de la concurrence à je sais pas qui. Ils ont vraiment cru que j'étais assez débile pour m'échapper alors que je sais très bien que c'est quasiment impossible de sortir d'ici ?! Je vais tous leur péter la gueule si ça continue....

« Et ben, on à l'air énervé par ici. me dit Jackson en m'observant frapper sur le punching-ball comme une acharné.

Je ne répond même pas, je continue de frapper encore plus fort et plus vite.

- Je savais que t'étais un peu sous tension en ce moment mais personnellement je ne voudrais pas être à la place de ce pauvre punching-ball. rigola t-il

- Arrête de te moquer! le prévenais-je énervé

- Je ne me moque pas, j'admire. Tu es de plus en plus forte et je trouve ça bien. Tu as une grande capacité de stockage dans ton corps. Tu stock ta force et c'est bien. T'es plus motivé que les trois quarts des personnes ici, et je pense que c'est pour ça que tu progresses plus vite que les autres.

- Pourquoi tu me dis ça maintenant?

- Parce que je vois la force dans les coups que tu donnes à ce punching-ball, cette force n'est pas la même que le premier jour où tu es arrivé. Et puis je suppose aussi que tu ne t'ai pas tailladé la joue toute seule.

Je ne lui répond pas. Il ne peux pas se mêler de sa vie pour une fois?! Aujourd'hui c'est pas le jour où il faut venir me voir où me chercher. Il est trop gentil pour un tueur je trouve.

- Bon, je vais te laisser t'entrainer. dit-il en s'en allant

Et ben enfin. Il est trop gentil avec moi, ça doit cacher un truc c'est obligé.

Je continue de m'entrainer toute la journée en faisant bien attention d'observé toute les personnes susceptible d'être mon agresseur. On dirait un peu une folle furieuse mais bon, je me contre fiche de se que pense les autres sachant que ce qui se passe dans leur tête c'est pas mieux que ce qui se passe dans la mienne.

Le soir à la fin de l'entrainement je vais me doucher et me changer dans ma chambre pour pouvoir aller à la cafétéria. Je n'ai aucune trace de mon agresseur et ça m'énerve vraiment. J'ai été vraiment sur les nerfs toute la journée à cause de ça... Donc je vais me dépêcher de manger et puis j'irais vite me coucher pour finir cette journée de merde. A part à Jackson ce matin, j'ai parler à personne de la journée. Je me sens un peu seule. Rebecca était en mission toute la journée, Ethan j'en sais rien et puis de toute manière on se parle pas donc...

Je vais à la cafétéria, pas trop motivé, la capuche de mon sweat sur la tête.

Je prend quelque truc à manger et je m'assois à un table. Je mange tranquillement tout en pensant à ce que je vais faire à mon agresseur. J'ai vraiment la haine là. Je m'imagine tout un tas de plans tous plus cruels les uns que les autres, mais je sais très bien au fond de moi que je ne ferais rien de tout ça. Je ne sais même pas ce que je ferais et en plus je ne sais même pas si je saurais qui c'était.

Je relève la tête prête à partir quand tout à coup, je vois le gas que je soupçonnais d'être mon agresseur d'hier soir. Je me lève d'un bon, va vers lui. Et au moment où je m'apprêtais à l'interpeller, il se retourne vers moi, le nez rouge, un mouchoir à la main, des cernes et aucune trace de coup sur le visage. Je m'arrête net. L'homme que j'ai soupçonné toute la journée était en réalité malade. Je me sens bête... J'ai tellement focalisé sur lui que je suis même déçu que ce ne soit pas lui. Bon ben, je n'ai plus beaucoup d'espoir de retrouver mon agresseur. Je retourne à ma table pour prendre mon plateau et jeter les restes de nourritures. Je m'apprêtais à partir, quand je vois Ethan rentrer dans la salle et que je vois qu'il a un énorme hématome sur son visage, coté droit. Je me stop net. Je ne l'avais pas vu de la journée, fallait pas que je m'étonne. Et puis quand on y réfléchie bien, Ethan a tout à fait la carrure de mon agresseur. Non, c'est pas possible, ça peut pas être lui, je peux pas le croire... Et pourtant... Je me rue vers lui, et le frappe du même coté de son hématome, il tombe par terre. Tout le monde se tait.

- Non mais t'es folle qu'est ce qui t'arrive?! hurla t-il 

- T'as cru que j'allais pas le savoir hein?! Pauvre con j'espère que tu t'es bien fait plaisir hier soir. lui hurlais-je en le frappant dans les cotes. Je ne suis pas une petite chose que tu peux intimidé comme ça. T'es vraiment un lâche! Frapper par derrière et menacer quelqu'un de moins fort que toi et de te cacher tu trouves ça courageux ?!

- Ferme là! hurla t-il en m'attrapant par les jambes et en me faisant tomber à mon tour.

La chute me fait mal au crâne. Mais quel connard ce mec! Il se met sur moi et me tiens les mains. Je lui fou un coup de tête dans le nez. Il lâche l'emprise sur mes mains pour pouvoir se pincer le nez, j'en profite pour le frapper de nouveau. Je réussis à me relever, je lui redonne un coup dans le ventre.

- Tu me déçois vraiment... lui dis-je en le laissant par terre. »

Je quitte la cafétéria sous les yeux ahuris des autres, pour rejoindre ma chambre. Je suis déçus, en colère, vexé, énervé et triste.

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