Attraction

Chapitre 44

Il fait chaud, c'est l'été. La chaleur du soleil sur ma peau me fait du bien. Le sable chaud brule mes pieds. Ma meilleure amie rigole, en voyant ma tête se décomposer à la vue du monde qu'il y a sure la plage. Je me demande même si on va trouver une place de libre pour poser nos serviettes. Mais Emily a tout préparé. Deux sièges d'un paillote nous attendais. Je la remercie directement en lui sautant au coup et en lui lançant un défis: la dernière à l'eau va parler au beau allongé à coté de nos transats. Et j'ai gagné. Je suis morte de rire. Emily m'éclabousse. L'eau est un peu fraiche au début mais on s'y habitue vite. Il y  a des petites vagues, c'est très apaisant et surtout très drôle. On s'amuse comme deux gamines de 8 ans. Au moment de sortir de l'eau Emily doit effectuer son gage. Elle va donc voir le beau jeune homme à peine plus âgée que nous. Le garçon est très réceptif. John. Une belle histoire d'amour qui commence. Le feeling passe entre eux directement, ça se voit à 100km. Je commence à pouffer de rire quand une belle blonde s'assois à coté du mec et l'embrasse. J'essaie de faire le moins de bruit possible en rigolant mais c'est plus fort que moi... Emily se retourne vers moi le visage décomposé. Je rigole encore plus... Trop de faux espoirs d'un coup. Elle se rallonge sur le transat, un peux vexé et puis au bout de même pas deux minutes elle pouffe de rire elle aussi. La "belle blonde décoloré" avait le bout de son téton qui dépassait de son maillot. On ne peux plus s'arrêter de rire.

Je me réveille en sursaut, un sourire aux lèvres qui disparait bien assez tôt me rendant compte de la réalité. Emily était morte. Si maintenant je rêve des souvenirs des bons moment passés avec elle, ça va pas le faire. Ce rêve me ramène plus douloureusement à la réalité. Et ça fait mal. Je déglutis.

Ethan dors encore. Il est 7h du matin. Je décide de me lever, et je vais directement vers la salle de sport aménagé pour me défouler. J'ai besoins d'évacuer toute la colère que j'ai en moi. J'ai besoin de ça.

En arrivant à la salle, je fais 10 min de cardio pour m'échauffer un peu puis j'enfile directement les gants de boxes et frappe dans le punching-ball. J'ai tellement de haine en moi, que je frappe plus fort que d'habitude. Je me déchaine complètement. Toute la colère qui est en moi remonte. Je frappe. Je frappe. Je frappe. Je n'arrive plus à m'arrêter. J'ai l'impression que j'ai trop de choses enfouis en moi pour les déverser toutes sur ce punching-ball. J'ai envie de tuer des gens, là maintenant. De tuer ceux qui on pris la vie d'Emily. De tuer ceux qui m'on enlevé ma meilleure amie. De tuer ceux qui m'ont enlevé ma soeur. Au bout d'un moment j'ai mal aux main, mais je m'en fiche. Par ce que j'ai envie de me frapper moi aussi. Par ce que c'est de ma faute. Je ne fais jamais les choses bien. Je n'arrive pas à être heureuse. En même temps, à partir du moment où j'ai tué Robin, j'ai cessé d'être heureuse. Peut-être que c'est pour ça que j'ai une poisse énorme depuis. Peut-être qu'un être supérieur veut me faire payer pour avoir tué Robin... Alors que je ne faisait que me défendre.... J'aurais peut-être mieux fait de me faire tuer...

Non. J'ai bien fait de me défendre. Je ne vais pas me laisser abattre par ces espèces de monstres humains. Je ne vais pas les laisser gagné. Je veux leur faire payer. Pas seulement pour moi mais aussi pour toute les personnes qu'ils ont tué. Je frappe de plus en plus fort. Je ne me fatigue pas. Je reste forte. Je veux être forte. Je veux arrêté d'être faible. Je veux me battre. Je ne les laisserais pas gagné, même si ça m'en coute la vie.

La porte s'ouvre.

« Et ben on s'entraine tôt aujourd'hui ! s'exclama Ethan.

- Oui. répondis-je tout en continuant de frapper.

- Aller, monte sur le ring. Et montre moi, de quoi tu es capable.

- Je vais te faire mal. ripostais-je en reprenant mon souffle

- Je m'en fou. Ne prend pas tes gants. Bas toi à mains nu. Fait comme si j'étais un des hommes qui a tuer Emily.

Je retire mes gants et monte sur le ring. Ethan me prend par surprise et me fait tomber par terre en essayant de m'étrangler. Et il n'y vas pas de mains morte. Il veut jouer à ça? Très bien. Je le donne un coup dans ses parties avec mon genou, et lui fou un coup de tête dans le nez. Il relâche directement la pression sur mon cou.

- Tu m'as pété le nez?! se plaint-il

- Mais non, allé debout.le provoquais-je

Il se relève et se pose en face de moi. Il tente un coup de point, mais je me baisse, prend son bras, le retourne dans son dos et commence à tourner le poignet. Je mets un coup de pieds dans ses chevilles, il tombe. Je lâche un soupçon la pression sur son poignet et il en profite pour se retourner et me frapper en pleine cote. Je me plie de douleur. Mon souffle se coupe, puis reprend difficilement. Il en profite pour me pousser à terre. Je tombe, mais ne lui laisse pas le temps de prendre une emprise sur moi. Je me tourne sur la droite et me relève. Je le met un coup de pied dans le ventre puis un coup de poing dans la mâchoire. Et pour me venger un peu, je lui met un coup de coude dans les cotes. Il tombe à terre. Je m'empresse de me mettre à califourchon sur lui et de lui bloquer les bras en appuyant mes genoux sur ses coude. Je lui appuis avec mon pousse dans la gorge. Il essaye de se débattre mais n'y arrive pas. Je retire la pression sur sa gorge. Je ne veux tout de même pas le tuer.

- C'est bon? T'es convaincu que je peux me défendre? lui demandais-je.

- Convaincu! s'exclama t-il.

Je me relève et commence à sortir du ring quand surgis derrière moi un bras qui entoure ma gorge.

- Ne jamais faire dos, à son adversaire, compris? dit-il

- Compris. essayais-je d'articuler.

- Bon maintenant que tu sais te battre à mains nu, je vais t'apprendre à tirer.

- Quoi?! Non, c'est hors de questions. m'affolais-je.

- C'est surtout obligé ma belle.

- Je ne veux pas utiliser d'armes, c'est clair?

- Il faut que tu saches au moins viser correctement, au cas ou. dit-il

- Bon okay, mais c'est juste pour s'entrainer au cas ou, comme tu dis... »

Nous sortons de la salle et nous dirigeons vers la maison. J'ai peur de ma réaction avec une arme dans les mains. J'ai de trop mauvais souvenir...