Chapitre 76

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Mon père, ma mère et moi marchons tranquillement dans une ville, une ville où règne une étrange atmosphère. Je ne sais pas encore si c'est du positif ou du négatif. Nous entrons dans un espèce de centre commerciale, avec une décoration un peu du 17ème siècle. A droite de l'entré se trouve une sorte de café, et tout d'un coup en tournant la tête, je vois Ethan et un autre homme assis l'un en face de l'autre à une des tables de cet étrange café. Une rage en moi monte quand je vois Ethan, qui lui ne m'a même pas remarqué, qu'en passant pour suivre mes parents qui devaient faire une course, je bouscule sa chaise. Et sans que j'ai le temps de cligner des yeux, Ethan c'était levé et m'avait bousculé en arrière.

« C'est quoi ton problème? me demande t-il enragé.

- Moi ? J'ai pas de problème particulier mis à part toi. lui réponds-je

- Fait très attention à toi Katherine, sinon ça va pas le faire. me menace t-il

Je rigole.

- T'es même pas capable de me faire du mal. le provoqué-je

En une vitesse folle il sort un petit couteau de sa poche et, sans que je n'ai le temps de m'en apercevoir, il m'entaille la joue.

- Ne me sous-estime pas. me dit-il en rejoignant sa table.

Ma joue me picote, et je joint automatiquement ma main à elle. Je saigne un peu, mais rien de grave. On n'aurait pas dit le Ethan que je connaissais. Il y avait une telle violence en lui, je pouvais le voir dans son regard et cela me faisais peur. Je rejoins mes parents, qui n'avaient même pas remarquer ma courte absence. Mon père demande à ma mère des conseils pour acheter un rasoir pendant que moi j'observe de plus en plus l'endroit où l'on est, et plus je regarde, plus je constate que sa ressemble à un livre, que j'avais quand j'étais petite, que qu'en on l'ouvrait ça faisait une merveilleuse maison de poupée. Ce "centre commercial est en forme de cercle, la moquettes est bordeaux, les murs en bois ciré avec pour décoration des vieux tableaux, et puis il y a de beaux vitraux en guise de fenêtres et un immense lustre trône en plein milieu du plafond, sous le vide. Les escaliers descendant en bas sont eux aussi en bois avec une rampe sculpté magnifique. Et puis tout d'un coup toutes mes pensées sont focalisé sur Ethan et je ne sais comment je me retrouve dans une espèce de ruelle sombre, qui tout d'un coup se transforme en petite pièce avec des murs gris qui semblent presque vert. Je suis assise sur un matelot pourri, les mains ligoté et Ethan se trouve en face de moi.

- Qu'est ce que je fais là? lui demandé-je

- Je t'avais dit, il fallait pas me provoquer...

- Tu vas pas me faire de mal. dis-je sure de moi

Il ricane.

- Tu crois ça? me demande t-il. Je ne sais pas encore en combien de morceaux je vais de ramener à ton père.

Tout d'un coup une vision de moi avec un oeil arraché m'apparait. Puis je revins à la réalité, paniqué.

- Si tu m'as un jour vraiment aimé, tu ne feras pas de mal. S'il te plait.

- Mais bien sure... ricane t-il

J'ai peur de lui. Pour la première fois de ma vie j'ai peur de lui.

- T'as cas demandé une rançon à mon père au lieu de me découper! lui proposais-je en tentant le tout pour le tout.

- Pas bête... Je pourrais me faire un tas de blé... Marché conclut.

Ouah, jamais j'aurais cru que se soit aussi facile. Nous réapparaissons dans ce "centre commercial" , je suis dans la bras d'Ethan, pour pas que je m'enfuis, il me tient très fort contre lui. Je peux sentir son odeur. J'arrive pas à réaliser qu'il allait me faire du mal, physiquement. Je me dis que finalement dans notre histoire, j'ai été la seule à l'aimer, et que lui, il ne m'aimait pas vraiment pour qu'il puisse me faire ça après tout ce qu'on à vécu. Et ça me blesse à l'intérieur de moi à un point inimaginable. Rien que le fait de me dire que tout ça n'a rien signifié pour lui, que j'ai été une fille comme les autres. J'ai l'impression de mettre prise une claque en pleine figure, ou tout simplement la vérité. Il m'aurait regardé souffrir devant lui, sans problème. Quoi que, ça n'aurait pas été la première fois. J'ai mal à l'intérieur pendant que je regarde son visage qui parait encore enfantin et innocent. Et mal-grès ce qu'il vient de vouloir de me faire, j'arrive encore à percevoir son bon coté. Mais il m'a fait peur, et en le regardant je ressens aussi cette peur. Et je me rend compte que j'ai beau prétendre le détester, je ne peux m'empêcher de l'aimer, même avec cette peur de lui, je ne peux m'empêcher de l'aimer.
Je ne peux m'empêcher de l'aimer, et c'est vraiment pas une chance.


Je me réveille. C'est le jour J.

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