Chapitre 79

631 40 0
                                    

J'appuie sur la détente. Ethan rigole.

« Avant d'essayer de tuer quelqu'un vérifie que ton révolver est chargé. me dit-il en sortant de sa poche les balles qui devaient être les miennes.

- Attend, t'as retiré les balles de mon flingue, sans que je m'en rende compte? lui demandé-je énervé

- Exactement, et mieux encore j'ai réussi à voir si tu étais prête pour cette mission.

- T'es un putain de manipulateur en fait...

- Oui, c'est une de mes principales qualité. se vente t-il

Je détourne la tête vers la vitre. Mais quel connard. Si j'avais pu le tuer je l'aurai fait. Il m'insupporte vraiment. Vivement que toute cette histoire soit fini.Nous arrivons devant la grande poste.

- Et tu comptes me rendre les balles de mon révolver ou je vais devoir faire sans? lui demandais-je méchamment

Il me les tends, et je les re-positionnes à leur place initial, puis je range mon revolver. Je respire un bon coup et ouvre la portière de la voiture.

- Tu rappelles bien de tout? s'assure Ethan

- Oui.

- Katherine, tu es prête , je sais que t'en ai capable. me dit-il avant que je referme la porte.

Je tire mon sweat noir vers le bas, pour bien cacher mes deux révolver. Je traverse la rue, monte les escaliers et ouvre la porte de la poste. 1,2,3,4,5. Les caméras de video surveillance doivent être arrêté. Je m'apprêtais à aller vers le couloir à gauche, quand une femme et une enfant entrèrent dans la poste. Me dire que cet mère et sa fille vont mourir, par ma faute, me bouffe de l'intérieur. Je profite que la mère soit trop occupé par sa conversation téléphonique pour attrapé sa fille par le bras. Cette petite doit avoir six ou sept ans, pas plus. C'est une petite blonde à la robe rose. Je m'accroupis pour être à sa hauteur.

- Et toi! Comment tu t'appelles? lui demandé-je

- Lucie. me répond t-elle.

- Okay, Lucie. Dit à ta maman, que vous devez quitter cette poste le plus vite possible, que vous êtes en danger d'accord?

- D'accord. me répond t-elle de sa douce petite voix.

- Promis?

- Promis.

- Allez, file. lui dis-je

Je me relève et me dirige vers le couloir de gauche en entrant. Comme prévu, au bout de ce long couloir vide, deux hommes sont postés devant une porte, au fond d'une salle carré. Ils n'ont pas vu sur le couloir par où je suis arrivé .J'ai les mains moites et des gouttes de sueur perles le long de mon front tant je suis stressé. J'arrive devant eux. Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Mes jambes trembles.

Heu, excusez moi. commencé-je

Leur visage se tourne vers moi. Je ne peux pas voir quelles sont les expressions dans leurs regards puisqu'ils portent des lunettes de soleil noir.

- Heu, j'ai cru voir un colis suspect là-bas. leur dis-je en montrant du doigt le couloir.

Ils se regardent mutuellement.

- C'est pas à nous de gérer ça. me dit l'un deux.

- Et si c'est une bombe et qu'elle explose, vous avez pensé à ça? leur dis-je en abordant un expression choqué et offusqué.

AttractionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant