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Je ne sais pas vraiment comment on est censé pratiqué l'art du « je ramène un coup d'un soir » et ça me stresse. Je dois lui proposer à boire ou non ? Un truc à manger ou non ? Mes mains tremblent quand j'enfonce la clé dans la serrure et je fais tomber deux fois de suite mes clés. Nicolas les ramasse les deux fois en souriant et me les tend avec un sourire en coin. Je devine qu'il doit se foutre de ma poire puisqu'à l'allure où il roule des pelles à différentes filles, il doit avoir l'habitude. Quand je pousse la porte, je n'ai même pas le temps d'allumer que Nicolas me plaque contre le mur et referme la porte avec son pied. Sa bouche s'écrase sur la mienne, nos dents s'entrechoquent avant que nos langues viennent se caresser. Son baiser est divin, doux mais avec une pointe de je ne sais quoi qui le rend addictif. Ses mains se posent sur mes seins, il les pétrit doucement tandis que je détache sa ceinture. Avant que je ne réussisse ma mission, Nicolas me soulève du sol. Automatiquement, mes jambes s'enroulent autour de sa taille alors que nos bouches ne se quittent pas. Nos lèvres bougent l'une contre l'autre, nos langues se titillent, mes doigts s'emmêlent à ses cheveux. Je le repousse doucement pour qu'il me lâche et lui prends la main. Nous montons l'escalier, arrivons dans ma chambre. Je manque de me casser la binette sur le camion de pompier de Timéo ce qui fait rire Nicolas.

- Ne te fous pas de moi toi, ris-je.

- Tu es trop nerveuse, c'est ça qui est drôle.

Il me contourne et j'arrête de respirer quand il se colle à mon dos. Il tire sur la cordelette de mon dos nu, embrasse mes épaules. Je ne pense plus qu'à ses lèvres sur ma peau, à sa langue qui lèche doucement son goût salé. Je me retourne pour lui faire face, soulève son t-shirt et lui enlève. Je ne peux m'empêcher de saliver en voyant son torse bien bâti. Il est carrément canon pour un jeune. J'imagine qu'il doit être sportif pour avoir un corps pareil. Je l'embrasse sur la clavicule, descends ma bouche sur son torse.

- Enlève ces fringues Sarah.

Je recule alors et retiens mon souffle. Putain de merde. Je vais vraiment devoir me désaper devant lui pendant qu'il me mate? Il hausse un sourcil interrogateur devant mon hésitation.

- Tu veux que je le fasse ?

J'hoche la tête, incapable de dire quoique ce soit tant je suis nerveuse. J'ai cette impression d'être une pucelle timide alors que non, je ne suis ni pucelle, ni timide. Mais bon, j'ai eu un gosse, j'ai quelques vergetures, j'ai un petit bourrelet ventral qui refuse de me quitter depuis maintenant six ans et enfin, il doit être habitué aux filles filiformes. Il se rapproche de moi, tel un prédateur, enlève ma blouse qui dévoile mes seins nus. Il inspire brusquement quand mes tétons se dressent vers lui, se mord la lèvre. Nicolas effleure ceux-ci du bout des doigts, me faisant frissonner. Il scrute mes réactions et même si je suis stressée, je dois avouer que c'est plaisant. Ma jupe et mon string atterrissent à mes pieds rapidement, je les enjambe et je suis momentanément mal à l'aise de me retrouver nue devant lui, seulement vêtue de mes talons.

- Sublime, souffle-t'-il.

Je sens mes joues s'empourprer. Même Sébastien ne m'avait jamais dit ça et encore moins durant l'acte. Quand je sens que je commence trop à stresser, je lui fonce dessus. Je ne veux plus qu'il m'observe sous les moindres coutures mais qu'il me baise. Ce n'est pas compliqué, si ?
Il enlève rapidement ses chaussures et son pantalon, nous allonge dans le lit. Mes jambes s'écartent naturellement pour lui, il y grimpe entre celles-ci, dévorant ma bouche. Son corps brûlant contre le mien froid me réchauffe. Je ne pense plus à rien. Ni à son âge, ni au mien, ni à ma cellulite. Seul notre plaisir compte, ses baiser, son érection contre mon sexe. Il grogne quand il glisse sa main entre nous. Je suis trempée de désir, d'excitation. J'y glisse à mon tour ma main et caresse sa hampe à travers son boxer. J'abaisse ce morceau de tissu qui nous sépare et le branle doucement.

I can't love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant