Je reste interdite en entendant ces quatre petits mots. « Je t'aime honey ».
Merde. Enfin non pas merde mais si quand même un peu. Je n'ai encore jamais vraiment réfléchi aux sentiments que j'éprouve pour Nicolas alors ces mots sont comme une claque de rappel.
Je serre ses doigts entre les miens, lui dépose un baiser sur la joue et replonge mon regard sur l'écran.
Nicolas ne dit rien de plus, et je l'en remercie infiniment. Dévoiler ses sentiments est quelque chose de compliqué à faire. Dévoiler ses sentiments, c'est s'ouvrir à l'autre, se mettre à nu. C'est aussi prendre le risque de souffrir et dans mon cas, autant dire que j'aimerais éviter cela au maximum. Sébastien m'a laissé un goût amer de l'amour. J'ai eu confiance en lui, je lui ai offert mon cœur, ma vie sur un plateau d'argent et au final il m'a rendu tout ça plus abimé que jamais.******
Quand Timéo s'est endormi, j'observe Nicolas le soulever et le suis quand il va coucher mon fils dans sa chambre. Je suis quand même émue par ce geste qui lui semble naturel. Je dépose un baiser sur le front de mon fils et nous sortons sans faire de bruit de la chambre.
Dans le salon, nous reprenons nos places, tous les deux l'un contre l'autre.- Merci pour Tim.
- C'est normal, sourit-il en repoussant mes cheveux en arrière. Par contre, nous on va devoir dormir dans le canapé.
Je grimpe sur ses genoux, enlace son cou et fixe mes yeux aux siens.
- Qui a dit qu'on allait dormir ?
- Je ne pense pas que tu puisses tenir le rythme toute la nuit honey.
Son sourire en coin empli d'une arrogance certaine me fait rire.
- Tu insinues quoi là ? ris-je. Que je suis une vieille peau sans endurance ?
Nicolas s'esclaffe et j'embrasse sa pomme d'Adam. Ma langue lèche sensuellement sa peau tandis qu'il pose ses mains sur mes fesses.
- Je n'oserais jamais dire quelque chose dans le genre mais je veux bien tester ton endurance...
Ma bouche se referme sur la sienne et nous échangeons un baiser passionné, un de ceux qui vous émoustillent directement.
- Dis-moi pourquoi... Tu avais l'air énervée en arrivant...
J'arrête de l'embrasser, colle mon front au sien et soupire.
- Parce que ma mère sait pour nous deux. Enfin, elle sait qui tu es.
- Et ?
Je sens son cœur s'affoler sous mes paumes.
- Et rien. Elle n'est pas ravie comme je m'en doutais mais...
- Non, me coupe-t'-il, je veux savoir si ça change quelque chose pour toi ?
Je garde le silence, surprise par sa question. Est-ce que ça change réellement quelque chose pour moi ?
- Non. Elle devra s'y faire comme tous les autres.
Je prends son visage entre mes mains, mes yeux fixent ses iris bleues et je souris pour le rassurer.
- Je t'ai promis d'assumer non ?
- Oui, embrasse-moi alors.
Et je l'embrasse encore. Ses lèvres sont douces et chaudes, sa langue est délicieuse et addictive, tout comme lui. Mes mains glissent par-dessous son t-shirt qu'il finit par enlever. Je l'imite en ôtant ma blouse et il se presse d'enlever mon soutien-gorge. Nos corps se frôlent, se touchent. Ses paumes sur mes seins me font frissonner de tout mon être. Je le veux, je le désire.
- Fais-moi l'amour, susurré-je contre son oreille.
- Lèves-toi Sarah.
Je me lève, le regarde se mettre debout. Il m'attire contre son torse ferme et je geins quand il détache mon jeans. Quand nous sommes nus tous les deux, il me soulève dans ses bras, nous allonge sur la méridienne du canapé. Sa bouche quitte la mienne pour semer des baisers humides sur mon corps nu. Quand il atteint mon sexe, je ferme les yeux, savourant sa langue qui me lape, qui me rend folle de désir. Ma chatte se contracte et je me redresse sur les coudes. Nos regards se croisent alors qu'il a sa tête enfouie entre mes cuisses. Cette vue me trouble, m'excite. Je sens que je vais bientôt jouir.
VOUS LISEZ
I can't love you
ChickLitJe suis Sarah et j'ai vingt-sept ans. Ma vie de mère célibataire est loin d'être trépidante. Cette soirée? Je ne voulais même pas y aller. Mais quand, assise autour d'une table à m'emmerder, à jalouser ma copine canon, un étudiant -incroya...