R5 FanFiction

Chapitre 84 : Ton, ton quoi ?

PDV Laura

Ca faisait bientôt une semaine qu'on avait quitté Miami. Ryland et Louna étaient repartis faire la promotion de leur film et nous, on reprenait la tournée. On se trouvait maintenant au Chili. Et les seules choses qui rythmaient nos journées, c'étaient les concerts et les interviews. Enfin, plutôt mes journées. Je suppose que les autres profitent un peu plus que moi. Ross est passé à autre chose à priori, il a tourné la page. Contrairement à ce que je pensais, on ne s'ignore pas, on se parle et on rigole même ensemble quand tout le groupe est réuni. C'est peut-être mieux comme ça, on est plus heureux simplement en étant ami... Enfin, je pense ça la journée mais, le soir, c'est une autre histoire. Quand je vais me coucher, seule, je n'arrête pas de penser à lui. A nous. Parfois je me déteste de ne pas faire plus d'efforts pour revenir vers lui, pour lui dire ce qu'il attend. Je ne sais pas combien de fois j'ai voulu aller toquer à la porte de sa chambre pour lui dire ces trois petits mots et pouvoir l'embrasser. Qu'on reprenne le rêve qu'on a brisé. Mais à chaque fois, je me retrouve comme une conne dans le couloir, paralysée. C'est insensé. Après tout ce n'est pas compliqué. Je t'aime. Voilà, c'est facile. Je t'aime, je t'aime, je t'aime... Pourquoi je n'arrrive pas à le faire ? Il y a quelque chose qui bloque, qui m'empêche de sortir ces putains de mots ! Pendant une partie de la nuit, c'est ce que je me répète. Puis après, c'est lui que je déteste. Pourquoi il veut que je lui dise ? C'est rien que des mots, il peut très bien s'en passer. Je ne comprends pas. Je ne le comprends pas. Et peut-être que je n'y arriverai jamais. De toute façon, à quoi ça servirait aujourd'hui ? Il a oublié notre histoire. Notre histoire... On a enduré tellement de choses pour être ensemble et voilà que maintenant, j'ai perdu tout espoir en notre relation. Il a fallut qu'il doute de moi pour qu'il n'attende rien de nous. Voilà, c'est toutes les nuits comme ça. On arrête pas de me répéter que les choses s'améliorent. Tôt ou tard, mais elles s'améliorent. Je veux bien le croire, mais alors faudrait me le prouver parce que là, j'ai l'impression que plus le temps avance, plus ma vie ressemble à un vrai chantier... En parlant de chantier, on dirait que je suis en face d'un. Des gens partout, beaucoup de bruit, et une chaleur étouffante. En fait, avec le groupe, on est en train de signer des autographes suite à un concert. Les gens se bousculent et défilent devant ma table. C'est à peine si j'ai le temps de les regarder avant de copier un petit mot sur les photos qu'ils me tendent. J'ai l'impression de faire ça depuis des heures ! Allez, une nouvelle photo. Je la prends, me met à écrire. "Gros bisous ! Laura pour...". Sans relever la tête, je posai la question.

Moi : Je mets quel nom ?

??? : Tu ne te souviens pas de moi ? Je suis déçu Lalita.

Cet accent. Lalita. Je me redressai instantanément.

Moi : Alejandro ! Qu'est-ce que tu fais là ?

Alejandro : Et bien je suis venu voir le concert, quelle question !

Moi : Tu connais les R5 ?

Alejandro : Je vais pas te mentir, je les connais pas trop. Par contre, quand j'ai vu que leur première partie était assurée par une certaine Laura Marano qui ressemble comme deux gouttes d'eaux à celle que j'ai rencontré à Miami, j'ai décidé d'aller les voir.

Moi : C'est gentil, ça t'as plu ?

Alejandro : C'était top ! Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu chantais Lalita ?

Moi : Je ne sais pas, ça ne m'est pas venu à l'esprit.

Alejandro : Ce n'est pas quelque chose d'anodin quand même ! Bon, en tous cas, t'es une super chanteuse ! Comme le groupe. Je suis impressioné !