R5 FanFiction

Chapitre 88 : Le coup du psy ?

PDV Riker

Je suis épuisé, la journée a été vraiment longue. Je pense que la tournée commence vraiment à peser sur le groupe et du coup, tout le monde est sur les nerfs et s'énerve au quart de tour. Heureusement que l'on fait ce qu'on aime le plus, c'est à dire chanter, jouer et rencontrer nos fans, sinon on aurait déjà abandonné. Notre métier nous permet de faire le tour du monde, de découvrir plein de pays et de traditions, de culture, et ça c'est vraiment super, mais une semaine de vacances ne nous ferait pas de mal, faut l'avouer. Bon, je pense que c'est la fatigue qui me fait dire ça, je ne vais pas me plaindre de ce qui m'arrive, je suis heureux. Enfin, je n'ai pas parlé de la journée à Vanessa et ça ne me plaît pas, ça me rappelle trop les jours passées après que Rocky ait dévoilé notre relation. C'est fou comme on peut s'attacher à quelqu'un en si peu de temps, je ne peux pas passer plus de 24 heures sans la voir ni lui parler, c'est impossible. Alors je sais que la discussion va être difficile, mais je dois tenter le coup. Quand elle s'installa dans le lit, elle pris directement son téléphone. Je me lançais donc.

Moi : Vaness' ?

Elle ne décolla pas ses yeux du téléphone et pendant quelques secondes, je crus qu'elle ne me répondrait pas. Mais elle finit par l'éteindre et se tourner vers moi.

Vanessa : Quoi ?

Ce n'est pas le ton que j'attendais mais on fera avec.

Moi : On doit parler non ?

Vanessa : Tu crois ?

Moi : Ne le prends pas comme ça s'il te plaît, ça ne mènera à rien.

Elle lâcha un soupir puis les traits de son visage s'adoucirent, me rassurant.

Vanessa : Je sais...

Moi : Tu vas partir, et si j'ai bien compris, tu ne changeras pas d'avis.

Elle fit un sourire gêné en haussant les épaules, confirmant ce que je venais de dire.

Moi : Donc on pourrait arrêter de se faire la gueule et profiter, comme tu disais, tu ne penses pas ?

Elle me fit languir un peu avant de venir se placer à califourchon sur moi. Je sentis tout mon corps se décontracter, j'avais peur qu'elle n'accepte pas et donc, je fus soulagé d'un coup.

Vanessa : T'as raison, arrêtons de nous faire la gueule...

Elle plaqua ses lèvres sur les miennes. J'approfondis un peu plus le baiser, plaçant mes mains dans le creux de ses reins. Ça m'avait tellement manqué...

Vanessa *se décollant* : T'as réfléchis à ce que je t'ai dit dans l'avion ?

Moi : C'est pas le moment là...

Vanessa : Tu dois juste me dire oui ou non.

J'essayais de me concentrer sur ce qu'elle me disait mais c'était assez difficile vu la situation. Avec beaucoup d'efforts, je lui répondis entre deux baisers.

Moi : Pardon ?

Vanessa : Le cadeau pour mon père.

Moi : De quoi tu parles ?

Vanessa se décolla, se redressant brusquement.

Vanessa : Je t'ai demandé si mon idée de cadeau pour mon père te paraissait être une bonne idée.