Mon Roi [EN CORRECTION]

Chapitre 42

Victoria faisait les cent pas dans sa chambre. Elle avait enfin quitté la suite de la Reine pour un appartement dans l'aile sud du palais. N'importe qui aurait trouvé cet appartement très spacieux, il comportait un salon, une salle de bain, un office et bien entendu une chambre. Le tout était certes plus petit et plus simple que ses précédents appartements mais ils n'étaient pas moins confortables. Mais la Reine-Mère voyait rouge. Comment son fils avait-il osé la mettre dehors de la sorte ?

Il fallait qu'elle trouve un moyen d'empêcher ces noces. Il ne lui restait un peu moins d'un jour devant elle. Le mariage serait célébré demain matin dans la chapelle royale sur les coups de 10h. Les couturières n'avaient pas été dupes à son stratagème pour modifier la robe. Elle hésitait à saccager les décorations dans la nuit mais les serviteurs remettraient probablement tout en place avait l'aube.

Adélie avait le cœur qui battait à se rompre la poitrine depuis que Gustave lui avait présenté le jeune faon. Elle était loin de se douter de ce que sa future belle-mère préparait dans son dos. Une bonne quinzaine de femme noble observait avec elle les différentes parures disponible pour agrémenter sa robe.

La future mariée observait ces dames dans leur accoutrement, leur sourire hypocrite plaqué sur le visage.

« Range donc ces perruques Flore, tu sais très bien que je n'en porte jamais, je ne vais pas m'y mettre le jour de mon mariage »

La demoiselle d'honneur rangea les précieuses coiffes en faisant la moue.

«-Inutile de bouder, ria Adélie, Gustave a appris à m'apprécié avec mes propres cheveux.

-Mais ces perruques sont toutes si belles ! Ronchonna-t-elle

-Votre Demoiselle d'honneur à raison ma chère, intervenu une duchesse, vous allez devenir Reine de Vésan, vous devez vous pliez aux coutumes et modes de la cour, déjà que vous faite partie des petites gens du peuple ! »

Adélie sentit ses joues rosir de gène, la duchesse venait de l'humilier devant sa future cour. Alors qu'elle ne souhaitait que disparaître dans un trou sous terre, une autre jeune femme prit la parole.

« Justement ! Un peu de sang neuf et de nouvelle coutumes ne fera pas de mal à la cour, les vieilles autruches ne peuvent décider de la mode Vésanienne indéfiniment ! »

La jeune femme sourit en reconnaissant la voix de Marietta, la cousine du Roi. Elle l'a remercia d'un sourire et l'invita à sa joindre à elle pour choisir des chaussures.

« Merci indéfiniment Marietta, vous m'avez sauvé d'une grande honte » chuchota Adélie en pouffant.

La duchesse avait quitté la pièce visiblement vexée.

Même si Adélie avait prit peu à peu l'habitude des quantités gigantesques de parures, chaussures et coiffes que le palais possédait, elle n'était pas moins mal à l'aise de devoir en choisir une.

Gustave sentait ses paupières lourdes se fermer. Il avait passé la journée sur la paperasse du pays, ne s'accordant qu'une courte pause quand il avait amené sa promise aux écuries. Son esprit divaguait quand il se mit à penser à son frère dans les cachots du palais. Il n'avait toujours pas fait de procès ou autre, et sa peine ne serait que plus lourde une fois qu'il aurait fait d'Adélie la Reine du pays.

Devait-il l'exiler, le punir, ou bien le pendre ? Il n'avait absolument pas envie de donner la mort à son propre frère, déjà qu'Adélie lui en voulait pour avoir envoyé sa sœur en Italie. D'ailleurs, il n'avait encore reçu aucune lettre de sa part.

Il fallait que ce mariage ait lieu pour régler un certain nombre de chose. Batiste attendra son sort, même si Gustave ne le punit pas, une bonne balade dans les geôles lui ferra déjà du bien.

Le crépuscule commençait à teinté le ciel de ses couleurs chaudes quand Adélie renvoya les dames de la cour, elle avait enfin terminé de préparer sa tenue, les décorations étaient toutes en place et le menu élaboré avec soin par Flore, la jeune femme n'avait pas souhaité retourner en cuisine de peur de revoir le chef des soupes. Celui qui l'avait mené ici.

Elle regagna ses appartements, toujours époustouflée par la beauté des lieux. Elle avait remarqué la porte dissimulé derrière un rideau, elle devina rapidement qu'elle menait directement à la chambre du Roi. Cette pensée anima un feu dans son corps.

Elle prit un bain chaud pour se détendre avant de rejoindre son lit. Comment pouvait-on appelé cela un lit ? se demandait-elle, il faisait la taille de son ancienne chambre à lui seul. Les draps étaient froids et elle rêvait secrètement que Gustave la rejoigne pour la réchauffer.

Sur ces douces pensées elle s'endormie. Flore avait aussi une chambre dans les appartements de la Reine, plus petites et moins luxueuse mais néanmoins toujours aussi belle.

Le Souverain lui ne trouva pas le sommeil avait que la moitié de la nuit ne se soit déroulée. Pris d'une insomnie, il essayait de s'occuper en lisant ou en jouant aux échecs en vain. Savoir la belle Adélie à quelques mettre de lui le rendait complètement fou, il aurait voulu que le mariage ait lieu maintenant, au beau milieu de la nuit.

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Elle était seule dans sa chambre, elle-même située dans la plus haute pièce du donjon. Enfermée comme une vulgaire prisonnière, personne n'aurait pu en la voyait savoir qu'il posait les yeux sur la Princesse d'Italie.

Elle passait son temps en guenille ou en sous-vêtement. La pauvre petite avait eu un mariage discret dans une vieille chapelle sans la présence de son beau-père, le Roi d'Italie.

Enrico avait consommé le mariage l'heure suivante et depuis elle n'avait pas quitté le donjon. Elle s'était retrouvée, la nuit de son mariage seule, le ventre tiraillé par la douleur et pour seul compagnie, la voix de sa mère « Pour être une bonne Reine, tu devras faire des sacrifices, et ton bonheur et ta santé passera après celui de ton époux et de ses hérité ».

Isadora avait passé toutes ses nuits a attendre la visite de son mari pour pleurer en silence alors qu'il l'étreignait dans ses bras à l'étrangler. Elle avait voulu envoyer une lettre au palais de son enfance, qui lui paraissait bien loin maintenant, mais Gustave jetterait probablement la lettre.

Il ne lui restait qu'une solution et qu'une seule personne pour lui venir en aide, la future Reine de Vésan.

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Bonjour, Bonsoir, voila enfin la suite après une longue attente dont je vous épargnerait les causes ! (examens... ) Et surtout j'ai eu une légère baisse d'inspiration en voyant venir le mariage qui s'approche à grand pas, moi qui comptait arrêter l'histoire à la fin des noces je me retrouve à prévoir beaucoup d'événement dont Adélie devra faire face cette fois en temps que Reine !

J'espère que vous aimez toujours autant "Mon Roi" ! Et je vois que vous avez été très productif pendant mon absence, on a dépassé les 30k lectures ! Merci pour votre soutiens c'est énorme !!

Daeaye ♥