Chapitre 17

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Adélie se réveilla dans une pièce qui lui était bien connu maintenant. Les rideaux avait été tiré plongeant la pièce dans la pénombre.

La jeune femme voulut se lever mais une douleur fulgurante dans la nuque lui arracha un gémissement.

Elle se remémora doucement les événements avant qu'elle ne sombre. Elle fut prise d'un malaise en se rappelant du garde. Elle se pencha sur le coté du lit et rendit son dîner dans le pot de chambre. La sensation de ses ignobles mains sur sa peau lui laissait encore une marque indélébile.

Auguste entra dans la pièce et fut surprit de la voir réveillé.

« Ma Demoiselle ne faite aucun mouvement brusque je vous en pris ! S'exclama-t-il en se précipitant à son chevet »

Adélie avait beaucoup de question à poser mais elle n'avait plus la force d'ouvrir la bouche.

Le médecin l'examina doucement. La jeune femme se rendit compte qu'elle ne portait plus sa robe en guenille mais une blouse immaculée. Cela la rassura, elle ne voulait plus voir ce bout de tissue qui lui aurait remémoré trop de mauvais souvenirs.

« -Vous avez l'air de vous être pratiquement rétablit, encore un peu de repos et vous serez sur pied, sourit le médecin

-Où ... où est Gustave, articula-t-elle »

Auguste eut un sourire franc à l'entende du prénom du Roi.

« -Il vient d'être avertit de votre réveil, il ne va pas tarder, en attendant resté bien couchée

-Qui m'a amené ici ?

-Un garde, dit-il en sortant de la pièce. »

Ce monstre l'avait amené ici après lui avoir fait subir pareil torture ?! Adélie n'en revenait pas.

Elle balada son regard dans la pièce. C'était une chambre banale hormis quelques instruments de médecine entreposé sur une table.

Le Roi s'était précipité dans les corridors jusque l'infirmerie en entendant la nouvelle. Il ouvrit la porte et poussa un soupir de soulagement en voyant le sourire sur le visage de sa fiancée.

Il s'assoyait doucement sur le lit et baisa sa douce petite main.

«- Vous m'avez fait si peur si vous saviez... chuchota-t-il

-Veuillez m'en excuser cela n'était point mon but »

Il sourit mais celui-ci fut de courte durée, une lueur de tristesse et de gène prit place dans ses yeux.

« Je vous demande pardon de devoir vous demander cela surtout que vous êtes encore fortement fatiguée mais la Reine-Mère souhaiterait que vous passiez un examen... »

Gustave ne put finir sa phrase, c'en était trop pour lui, il faisait confiance à la jeune femme plus qu'en lui-même alors lui faire une telle demande lui était insurmontable.

« Un examen ? L'incita-t-elle à continuer »

Il prit une grande inspiration et chercha ses mots

« Elle exige malgré ma réticence que vous passiez un examen enfin pour être sur pour...pour... votre vertu »

Il prononça ce dernier mot dans un souffle. Adélie fut surprise mais soudain elle se rappela du garde. De ce qu'il lui avait fait. Malheureusement elle n'avait pas encore une place assez forte à la coure pour refuser cet examen.

Elle hocha la tête au Roi mais son visage était triste.

Gustave lui souleva délicatement le menton pour la regarder dans les yeux.

« Tout ce passera à merveille vous verrez et bientôt nous serrons marié et plus rien ni personne ne se mettra au travers de notre règne »

Ces mots réconfortèrent quelque peu la jeune femme. Mais si la famille royale découvrait qu'elle avait perdue sa vertu alors ce bonheur ne serait plus qu'un lointain souvenir.

« Je vais de ce pas en informer ma mère et nous feront cela quand vous serrez pleinement rétablit » dit il en lui plantant un baisé sur le front.

Gustave quitta la pièce pour aller au boudoir. Il était heureux, Adélie n'avait pas bronché quand il lui avait annoncé cet examen.

Victoria passait son temps au boudoir, c'était pour elle un lieu de détente mais aussi un lieu de ragot où en simplement tendant l'oreille nous pouvions être informé des moindres frasques du palais. La Reine-Mère était puissante de part sa fortune mais aussi par ses sources et ses espions. Elle savait tout à tout moment.

« Mère ! » s'annonça le Roi à l'entrée de la pièce. Bien évidemment le boudoir étant interdit aux hommes, le Roi n'y pénétrait jamais.

Victoria se leva précipitamment toujours suivit d'Isadora. Une fois à l'extérieur ils purent parler.

« -Votre Altesse je suis toute ouïe

-Malgré ma réticence, vous êtes en droit d'exiger cet examen sur ma future épouse, elle à bien évidemment accepté, il aura lieu dès qu'elle sera en forme

-Je vous en remercie mon fils » dit la Reine Mère un sourire triomphant sur les lèvres. Elle fit une révérence et reparti dans sa salle favorite.

Quelques jours plus tard, Adélie avait beau prolongé son rétablissement, il ne pouvait pas durer éternellement.

Elle était allongée vêtue d'une blouse en coton sur une table. Elle avait beau avoir été recouverte d'un linge, cela restait une table.

Victoria avait demandé à ce que ce soit un autre Médecin qu'Auguste qui pratique cet examen. Elle l'avait jugé trop proche de la jeune femme.

Adélie était de plus en plus mal à l'aise. Une partie de la coure était présente dans la pièce ainsi que la Reine Mère et le Roi.

Elle allait se faire humiliée devant tout ce monde.

Le médecin arriva, c'était un vieil homme, il portait une barbe grise. Gustave vint s'assoir au coté de la jeune femme.

«- Cette comédie est-elle vraiment nécessaire, chuchota Adélie à son oreille

-J'en ai bien peur » Le Souverain lui sourit avant de lui prendre la main.

Le docteur plaça les pieds de la jeune femme aux coins de la table de façon à lui écarter les jambes. Certes un drap la recouvrait mais son intimité était fortement exposée. Adélie était une jeune femme de nature pudique, se retrouver dans cette position devant la coure ne la rassurait guère.

Le médecin commença, Adélie ferma ses yeux et serra fort la main de son fiancé.

Mon Roi [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant