Victoria sirotait un verre de vin dans la salle de bal, savourant d'avance sa victoire. Les invités envoûté par les boissons au goût sucrées dansaient sans se soucier de l'absence du Roi. La jeune Katarina était timidement assise au bord d'une chaise, regardant ses parents danser enivré par l'alcool. Ses pieds se balançait au rythme de la musique, ils ne touchaient presque pas le sol.
La mère du Roi se dit alors qu'elle serait une épouse parfaite, facile à manipuler et sûrement jeune et frivole dans ses devoirs conjugaux, parfaite pour son fils malgré son jeune âge.
L'état de la Reine semblait se stabiliser, cela n'annonçait rien de bon pour le médecin alors que Flore et Gustave voyait un espoir de guérison. Auguste avait de nombreuse fois été confronté à la fin de la vie d'un homme, il savait comment cela se déroulait et la plupart du temps un légère rémission n'était qu'un message assurant la fin imminente.
Adélie les yeux engourdit par la fatigue et les nausées peinait à resté éveillée. Gustave, à sa droite lui tenait la main anxieux. Flore quant à elle continuait de faire les cent pas. Tous attendaient, ils ne savaient pas vraiment quoi mais ils attendaient. Le vieux médecin,lui, savait que la fin s'annonçait et doutait fortement qu'elle survive jusqu'à l'aube.
Sidonie commençait doucement à se rhabillé, elle était calme, étrangement sereine face à ses actes. François la regardait dans la lueur de la lune, sa peau pâle luisait à chaque mouvement. Il la trouvait belle, d'une beauté simple et féminine. Elle remarqua qu'il la fixait et lui sourit.
« -Qu'avez vous donc à me fixer ainsi ? S'amusa-t-elle en nouant son corsage.
-J'essaie de garder en mémoire chaque détails de votre visage, de votre peau et de votre corps, répondit le Duc simplement »
La jeune femme soupira déjà nostalgique de ces moments. Plus jamais elle ne pourra s'adonner à de tels plaisirs désormais. Le jeune homme était romantique et légèrement poète, tout ce dont une femme pouvait rêver ici et surtout l'opposé de son mari.
« Venez, venez avec moi, s'exclama le jeune homme déterminé »
Sidonie sursauta face à la demande de son amant.
«-Mais...enfin avez-vous perdu la raison ?
-Bien au contraire, je ne peux point vous laisser en compagnie de votre horrible mari. De plus je ne veux pas vous quitter, vous avez éveillé en moi des sentiments que je ne pensais jamais connaître.
-Vivrons-nous une vie de cavale ? Vous serrez destitué de vos terres, je croyais que vous ne vous entendiez déjà mal avec la Roi de France. Je doute que ce comportement ravive vos amitiés passé, rétorqua la jeune femme.
-Je le sais bien ma chère. J'aurais aspiré à bien plus pour vous, mon château, mes terres, mon argents. Mais si vous sauver des griffes de ce Duc d'Angeau me coûte ma noblesse alors je prends le risque. Pour vous je ferais tout... tout ce que je peux. »
Sidonie sentis ses larmes montées, sa vue se brouilla.
« Sidonie ? » S'exclama François.
Gustave déposa un baisé sur le front fiévreux de son épouse. Il lança un bref coup d'œil à la demoiselle de compagnie, dévastée. Flore le haïssait à présent, elle était persuadée que tout était de sa faute. Cette dernière se leva et quitta la pièce en silence.L'émotion la submergeait.
La jeune femme était épuisé, la tristesse l'envahissait peu à peu depuis quelques jours. Elle avait l'impression d'étouffer. Dès qu'elle fut à l'abri des regards, elle couru, ses yeux se gonflèrent de larmes. Ses pas la conduisirent dans sa chambre où le berceau de son bébé trônait encore. Elle s'agenouilla auprès du couffin vide. Elle n'avait plus rien, rien à quoi s'accrocher. Alors elle joignit ses mains et suppliât entre deux sanglot.
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Mon Roi [EN CORRECTION]
RomanceAdélie, fille de jardinier, voit son destin basculer en intégrant les cuisines du palais. Mais elle est loin de se douter que celui-ci changera à tout jamais quand elle croisera le regard du Roi, un regard aussi profond que ténébreux et cachant de l...