Chapitre 62

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Après avoir parcouru des dizaines de kilomètre, portant Isadora à bout de bras, Philippe sentit un soulagement immense l'envahir en apercevant au loin se dessiner les pourtours du palais.

Avec douleur, il mettait un pied l'un devant l'autre, s'arrêtant tous les cent mètre pour vérifier que la demoiselle endormie dans ses bras respirait toujours. Après cinq bonnes heures de marches et les muscles endoloris, le jeune homme se rendit compte que les jupons de la sœur du Roi étaient maculés de sang.

Il pressa le pas afin d'arrivé au plus vite au palais. Arrivant pratiquement aux grilles, il croisa d'autres soldats qui crièrent en le voyant.

« Elle est là ! Venez vite ! »

Ses camarades lui prirent Isadora des bras à son plus grand soulagement. Il ne pouvait plus les tendre sans ressentir une vive douleur. Les gardes partirent au plus vite en direction du palais, laissant le héro d'un jour seul.

Gustave aperçut depuis la fenêtre, les soldats arriver avec sa sœur dans leur bras. Il accourut dans le hall pour les accueillir. Adélie avait été plus réfléchit et avait remarqué la robe tâché de sa belle sœur. Elle fit immédiatement appeler Auguste, le médecin.

Dans sa précipitation, le Roi n'avait pas remarqué l'état de sa sœur, trop soulagé de la voir en vie.

« Félicitation messieurs, vous serrez grandement récompensé ! Les félicita-t-il en entrant dans la vaste pièce »

Les soldats remercièrent leur Souverain et posèrent la demoiselle sur un divan avant de prendre congé. Isadora ne s'était pas encore réveillée. Gustave lui caressa les cheveux.

Soudain, Auguste suivit d'Adélie arrivèrent dans la pièce. Le médecin se jeta presque sur la sœur du Roi pour l'examiner.

« -Que ce passe-t-il enfin ?! Auguste, je ne vous ai pas fait appeler ! protesta le Monarque »

Adélie l'attira der force en retrait.

« -Gustave, es tu aveugle ? Regarde dans quel état se trouve ta sœur, ses jupons sont couvert de sang, son sang, chuchota-t-elle

-Tu veux dire que ? Le Roi pâlit d'un coup à cette idée

-Je n'en sais rien, mais visiblement sa balade en dehors du palais la mise dans un mauvais état. »

Le médecin royal faisait ce qu'il pouvait pour occulter la demoiselle sur le divan. Il aurait largement préféré une table mais l'état de la jeune fille était si préoccupant qu'il valait mieux ne plus la déplacer. Il souleva ses jupons avec horreur.

Il déposa un linge humide sur son front et se dirigea nerveusement vers le couple royale.

« Votre Majesté, s'adressa-t-il au Roi, j'ai bien peur que l'état de votre sœur soit critique, son souffle est faible et elle a perdu beaucoup de sang, de plus je soupçonne une infection à cause de sa forte fièvre... »

Le Souverain n'eut besoin d'en attendre d'avantage pour se précipité au chevet de sa petite sœur. Mais Adélie savait qu'Auguste n'avait pas finit.

« -Dites-moi tout, le pressa la jeune femme

-Et bien... je ne sais pas qui lui a fait cela mais c'est une véritable boucherie, elle aurait dû mourir sur le coup...

-Elle a donc bien fait ce que je redoutais... Pouvez-vous la soigner ? La voix de la Reine tremblait

-Aucune médecine du monde ne pourrait réparer ce qui a été fait... j'ai bien peur qu'elle ne passe pas la nuit, il ne nous reste plus qu'à prier... »

Mon Roi [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant