19. Vengeance

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Nico est moi sommes assis dans le bureau du directeur. Mon protecteur est arrivé ce matin aux horaires d'ouvertures. Il semblait inquiet. Quant à moi j'étais assise près d'un poteau, mes jambes contre moi, les larmes aux yeux. Je n'attendais que lui. Il m'a alors pris dans ses bras et ma promis de me faire sortir. Il m'a ensuite remercié de ma confiance. On a directement était dans le bureau du proviseur ou Agnès en sortait. Sous le regard dégoûté qu'elle m'a lancé, je le suis collé un peu plus contre le torse de Nico .

Le proviseur sort. A ma vu il nous fait entrer, a la fois inquiet et surpris. On s'assoit en face de lui. Je rapproché ma chaise de Nico pour sentir son contact rassurant.

-Un problème Lola ?

-Je crois que ça ne sert à rien de poser la question. J'ai reçu hier soir un message désespéré de Lola. Que c'est il passé pour en arriver là ?!

-Je vous que Lola vous a mit au courant.

-Pas totalement mais j'aimerais savoir.

-Notre surveillante d'internat s'en ai pris a elle. Elle a critiqué sa grossesse et a levé la main signalant que sans la loi elle m'aurait giflé.

-Et vous n'avez rien dit ?!

-Elle vient à l'instant de sortir de mon bureau. Je viens de la renvoyer. Elle aura du mal à retrouver du travail car son CV affichera discrimination contre adolescente enceinte. Mais vous pouvez aussi porter plainte.

-C'est aussi possible pour une élève ?

Ma question surprend les deux hommes qui me regardent étonnés.

-Bien sûr. Une élève s'en serait pris à toi ?

-Et bien huer matin, Salena est venu me parler. Elle m'a ensuite insulté et souhaité la mort de mon enfant. Mais elle serait passé dans votre bureau donc vous le savez déjà.

-Et bien non. Elle a du oublier de venir me voir alors que je lui avez demandé. Et bien je n'y manquerai pas. Son comportement est inconcevable. On ne souhaite pas la mort de l'enfant de sa camarade. C'est inconcevable.

-Il... Il n'y a pas que ça..

-Comment ça ?

-Sarah, ma camarade de chambre refuse que Flavie m'adresse ma paroles sois prétexte que je suis une traîné. La pauvre s'est laissé faire.

-Ne vous inquiétez pas elles passeront toute les deux dans mo' bureau et seront renvoyées provisoirement pour discrimination. Vous pourrez toujours porter plainte. Tu décides quand même se partir Lola ?

Je suis gênée. Il faut dire que toutes ces décisions sont prises dans le but de m'aider à me sentir mieux mais c'est trop dur.

-Non. Je suis fatiguée beaucoup plus vite et je préfèrerais profiter pleinement de mes dernières semaines avant ma nouvelle vie. De plus je n'arrive l'as à supporter les regards et murmures moqueurs. Je ne supporte pas qu'on me juge.

-Je comprends. J'espère te revoir rapidement. Pour les épreuves de français ou avant.

-Je n'y manquerai pas.

On se lève pour lui serrer la main quand je me stoppe.

-Est ce que Mathéo et Evan seront autorisé à quitter les cours ?

-Pourquoi faire ?

-Evan aimerait être la à mon accouchement et j'aimerai que Mathéo soit avec Nico dans la salle d'attente pour la naissance. Ce sont les seuls qui le soutiennent.

-Pas de problème. A votre coup de fils ils partiront. Je les conduirai à la maternité s'il le faut.

-Merci.

On se serre la main puis je quitte l'établissement avec Nico. Il passe une main sur mon épaule pour me montrer son soutien et son réconfort. Je me colle contre lui. Nous traversons ensuite la cour. Je sais qu'on nous regarde et je m'en moque. Ils pensent avoir gagné mais celles qui m'ont le plus touché ne s'en sortiront pas indemne.

-Tu portes plainte ou ce s'arrête là ?

-Je porte plainte. Il est hors de question que je veux fasse rien. A cause d'elles je suis incapable de finir mon année. Je ne peux pas laisser passer ça.

-Ne t'inquiète pas je comprends. On va au commissariat alors ?

-Oui.

Je monte dans la voiture décidée et il m'imite. On se dirige ensuite vers le poste de police. Sur la route tout est calme. Ni Nico ni moi ne parlons. Je préfère me murer dans le silence afin de mieux digérer les événements.

Une fois au poste on attend qu'un agent des force de l'ordre accepté enfin de nous écouter. Je lui raconte ma presence ici et mon souhait de porter plainte. Il m'écoutent sans rien dire ni me juger. Quand j'ai enfin terminé il prend la parole.

-Vos deux camarades de classe ne pourront avoir qu'une amende et un stage dans le cadre civil de préférence avec des cas comme les vôtres. Celle qui a souhaité la mort de votre enfant suivra des séances j'ai un psychologue.

Il note tout ça sur son ordinateur avant de revenir vers moi.

-En revanche votre surveillante sera poursuivi en justice pour discrimination envers un mineur et tentative de violence sur un mineur. On vous enverra un courrier pour le début du procès. Pendant ce temps je vous conseille de t'ouvre un avocat.

-Merci. Est ce qu'il serait possible d'attendre la fin de ma grossesse afin de m'éviter le stresse et la fatigue que ça engendre.

-Bien sûr. A bientôt.

On se lève et partons après lui avoir serré la main. On remonte en voiture et on rentre chez Nico. En arrivant je monte poser mon sac dans ma chambre. Lui au moins il a le droit à des vacances. Nico arrive derrière moi.

-Tu fesais quoi avant de voir mon message ?

-Viens voir.

Il me prend la main et m'emmène dans la pièce d'à côté. Je remarque des seaux par terre. Ils sont rose pâle et blanc. Je comprends aussitôt.

-Tu commences sa chambre ?!

-Oui. J'en suis qu'à la peinture. Il me reste le lit et les armoires mais après ce sera parfait. Côte déco je te laisse.

-Merci Nico.

-De rien.

Je fais le tour avant de commencer à pleurer. Nico me prend alors dans ses bras. Il me conduit dans ma chambre ou on s'assoit sur le lit.

-Qu'est ce qui va pas petite soeur?

-J'ai peur. J'accouche dans 3 semaines voir avant et j'ai peur de ce qui va se passer, d'avoir mal. J'ai peur d'accoucher seule sans Evan ou Mathéo.

-Ne t'en fais pas. Pour la douleur tu auras la péridurale. Et si l'un des deux hommes n'est pas la je serais à côté de toi. Ça te va ?

Je hoche la tête. Il me garde dans ses bras ou je m'endors. Il a ensuite du me mettre dans mon lit car c'est la que je me réveille

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Et voilà fini l'école. Départ vers une autre vie.

Que pensez vous de ce chapitre ?

Refrain cliché : commenter, voter, partager.

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Oublie moi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant