18. Violence et discrimination

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J'ai difficilement terminé ma journée. Entre les mauvais regards et les insultes je commence à craquer. Malgré tout je ne veux rue montrer et ainsi j'espère ne pas craquer. Seul Mathéo est au courant de mon moment de faiblesse ce matin. Malgré tout je commence à aimer cet intrusion dans mon ventre et mêle da's le cas contraire je ne suis pas un monstre. On ne peut pas souhaiter la ' mort d'un bébé même pas né. C'est trop cruel.

Mes camarades de chambres travaillent chacune à leur bureau. Je fais de même au mien. La surveillante passe régulièrement pour vérifier notre sérieux et nous aider si on y arrive pas. Pour ne pas mentir, ce soir j'ai du mal à me concentrer sur mon SES. Ma main droite joue avec mon crayon tandis que ma main gauche carresse mon ventre ou bébé s'agite. Mes yeux tente de fixer ma feuille mais je me mets rapidement à penser à l'avenir. Il faut dire que je le redoute un peu.

-Tu n'as pas avancé mademoiselle.

Je sens que son ton est dur. Elle m'en veut d'être distraite. Agnès est la surveillante la plus sévère et elle n'est pas très compatissante.

-Votre SES ne vous intéresse pas à ce que je vois. Vous espérez quoi ?

-Re... rien.

-Alors au travail.

Je me penche a nouveau dessus. Je traite ma question et encore la suivante quand je pars à nouveau. Je pense à ma fille. A ceux a quoi elle pourrait ressembler plus tard. Evan ou moi. J'espère simplement qu'elle ne ressemblera pas trop à mes parents.

-Mademoiselle.

Le ton dur de ma surveillante me fait sursauter ainsi que mes camarades. Elle s'approche derrière moi. Elle retourne ma chaise pour que je la fixe.

-Tu te crois plus forte c'est ça ?! Je suis surveillante depuis 4 ans et toutes mes élèves réussissent et tu ne seras pas l'exception.

-Il faut toujours une exception qui confirme la regle.

-Arrete d'être arrogante. Être enceinte ne m'empêchera pas de te mettre une punition. Il n'y a que la loi qui m'empêche de mettre la claque qui me démange.

Elle hurle. Mes colocataires de chambre sont elles aussi surprises et apeurées. Quant à moi seul mon arrogance me permet d'êtres encore debout devant elle.

Lise arrive en courant. L'autre surveillante que je connais mal ainsi que certaines élèves intriguées.

-Tu crois que faire la maligne va t'aider ?!

La je ne dit plus rien. Je me contente d'essayer de remonter comme je peux les jambes contre moi poitrine afin de protéger mon enfant. Elle commence à lever sa main et je ferme les yeux apeurées. Je ne demande qu'une chose : disparaître. Je ferme les yeux et pleure. J'ai peur pour elle. De plus les hormones font mauvais ménage.

Je ferme les yeux et attends. Soudain des bruits confus se mélange à mes pleurs. Un surveillant des garçons et le directeur viennent de prendre Agnès pour la faire sortir. Lise s'approche de moi. Je le lève er le cache sans ses bras qui m'invitent. J'y pleure sans pouvoir m'arrêter.

-Calme toi Lola. Calme toi c'est fini.

Elle me frotte le dos et j'essaye de m'arrêter en vain. Les paroles de la surveillante résonne encore en moi. Elle n'a pas eu peur de dire ce que la plupart pense tout bas.

-Ta camarade Flavie a tout filmé. Elle ne s'en sortira pas facilement.

Je soupire. Elle ne gagnera pas. Pas cette fois. Je me tourne vers l'élève en question.

-Merci.

-De rien.

Nos longues discussions avec Lisa nous ont aidé à être plus proches. En revanche avec Sarah on ne se supporte pas. Rien que de la regarder me degoute.

Je pars avec Lisa vers la cantine. Il est 17h. On ne mange que dans une heure et crève la faim. Peut être qu'elle réussira à amadouer le cuisinier pour que je puisse avoir ne serait ce que du pain.

👊🍼👊🍼👊🍼👊🍼👊🍼

Je suis couchée dans mon lit. La lumière est éteinte. Je caresse mon ventre. Mes événements de tout à l'heure ne cesse de me hanter. Pour le dîner j'ai du me contenter de manger seule avec Flavie. La plupart des aires n'osent pas me regarder et me regardent avec dégoût. Elles devisage mon ventre comme si j'étais malade. J'aimerais leur crier que je suis juste enceinte pas malade. Que je ne contamine pas et que ça ne sert à fin de m'éviter a part faire preuve de discrimination.

-Lola.

Un murmure me tire de mes réflexions. C'est Flavie.

-Quoi ?

Je me redresse dans mon lit et elle vient s'assoir à côté de moi.

-Je suis désolée pour tout a l'heure. J'aurais dû intervenir.

-Tu n'y peux rien. Personne ne veut avoir a faire a Agnès.

-Peut être mais j'aurais dû faire quelque chose.

On reste un moment à ne rien dire. On est la. Ensemble et d'avoir ça présence me fait du bien. Je sais que misa est passé derrière la porte pour vérifier que tout le monde dort mais elle n'a rien dit.

-C'esr quoi ?

-Pardon ?

-Fille ou garçon ?

-Fille.

-Tu as fait un deni c'est ça ? Tu accouches dans combien de temps ?

-Dans 3 semaines environ.

-Courage.

-Merci.

-C'est Mathéo le père ?

-Non. Il ne veut pas le dire même si tout le monde le sera un moment pu un autre. Il sera absent pour l'accouchement et après.

-Alors dit moi. Je ne repeterai rien.

-Evan.

-Serieuse ?!

Je lui raconte puis nous continuons de parler. Soudain une voix retentit dans le noir.

-Flavie. On parle pas à la merde.

Elle le regarde désolée et rejoins son lit.

-Bonne nuit salope.

Les paroles de Sarah me blesse plus que je ne le suis deja. Je me rallonge dans mon lit et pleure silencieusement. J'envoie un massage à Nico sachant qu'il l'aura que demain.

Pitié sors moi de la je n'en peux plus. Pitié...

J'espère que mon message fait ressortir le caractère critique de ma situation.

Je ne peux pas rester une minute de plus ici.

Impossible.

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Et voilà !

Excusé moi de l'attente mais ma mère surveille mon tel donc dur décrire j'ai réussi à avoir un moment puis discrètement dans ma chambre mais voilà

Tout ca pour vous dire que je ne sais pas non plus quand je reécrirais et publierais mon chapitre de "Je ne vous oublierais jamais.."

Que pensez vous de ce chapitre ?

Refrain cliché : commenter, voter, partager.

A+

Oublie moi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant