Oublie moi...

56. Comment t'oublier ?

-Je t'aime Lola

-Moi aussi

Il m'embrasse et mon corps s'enflamme. Je l'aime comme jamais. Je le demande comment je pourrai suivre un jour sans lui.

-Je vais devoir partie Lola. Je te promais de revenir. Tu en as ma parole.

Je me serre contre lui et blotti ma tête dans son cou.

Il parle alors et le temps s'accélère. Monotone est identique. Jusqu'à ce matin la ou le Dring ! de la sonnette me réveille. Je me lève à contre coeur et me dirige vers la porte. L'inconnu sonne encore et encore. Inlassablement. Comme désespéré...

-Lola. Lola aide moi...

Il est la. Devant moi. Son visage est en sang. Son bras est fracturé et je devine malheureusement sans, l'os qui perce dessous. Sa cheville est totalement retournée et il doit prendre appui sur le mur pour ne pas tomber.

-Qu'est ce que tu fais la ?...

La voiture derrière lui fume et explose avant de prendre feu, brûlant grièvement les pompiers qui tentaient de le contrôler.

Alors que la voiture part en flamme, il tombe épuisé devant moi. Je m'agenouille immédiatement devant lui pour lui parler.

-Ecoute moi. Je suis la. Regarde moi s'il te plait...

-Je... Je t'aime Lola...

Je commence à paniquer alors que son souffle se fait court et qu'il commence à partir.

-Ne m'abandonne pas... S'il te plait... Je t'aime Raya...

Les larmes me troublent la vue mais je comprends l'essentiel : il m'a abandonné...

👊🍼👊🍼👊🍼👊🍼👊🍼

Je me réveille en sursaut. Mes joues sont mouillées de larmes et mes ongles se referment sur le drap. Je tente alors de me lever en vain.

Depuis ma dernière crise de panique il y a trois jours, je dors avec des sangles, comme ce que l'on trouve dans les capitaux psychiatriques. Vers moi qui l'ai demandé. Ou plutôt qui ai proposé. Je me fais peur a moi même et aux autres. Je suis comme programmée pour faire le mal..

Je cherche à me débattre, a fuire ce supplice que je m'inflige toute seule. Je ne contrôle plus rien et la colère et la tristesse prennent possession de moi.

Amandine qui dormait a côté de loi se réveille alors subitement. Après ma dernière crise, ils ont enlevé le berceau qui me faisait trop de mal afin de le remplacer par un lit où se relaient différentes personnes afin de s'assurer qu'il ne m'arrive rien.