11. Pourquoi ?!

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Je tends ma dispense de sport au prof. Il ne me prête pas attention, trop occupé sur Facebook. Je vois que rien ne le dérange.

-Je vois que vous ne séché pas pour une fois mademoiselle Clark.

Non. J'ai promis à Nico de devenir plus responsable et mature pour ma fille. Et je lui ai aussi promis de réussir mes derniers mois de cours. Enfin autant que possible malgré ce nouvel obstacle.

Il relève la tête de son téléphone. Enfin. J'ai failli attendre. Mon bras commençait à faiblir. Il prend ma feuille.

-Alors c'est quoi ce coup ci ? La dispense d'il y a 2 mois ? Du début d'année ? De l'année dernière ? A moins que ce ne soit celui de votre soeur ou de votre copain ?

Il jette un coup d'oeil je le nom.

-Il est à votre nom. Celui du spécialiste n'est pas votre médecin traitant.

-Si vous la fermiez et lisez qu'on en termine ?!

-Votre langage mademoiselle.

Je croise les bras. S'il ne veut pas que je m'énerve il n'a qu'à pas critiquer mes moindre faits et gestes.

-C'est une blague au moins ? Vous enceinte ?

Je jette un regard autour de moi. Il n'y a personne. Heureusement pour lui sinon je l'aurais étripé.

-Non ce n'est pas une blague monsieur.

-Felicitations mademoiselle. J'espère que vous connaissez le père ?

Je le regarde surprise.

-Et oui votre réputation n'est pas secrète. Vous en avez informé l'infirmière, la vie scolaire et vos professeurs ?

-Je n'en ai pas eu le temps. Je viens juste de revenir.

-Puisque aucun effort vous est autorisé, vous m'êtes inutile. Aller avec ce courrier informer la vie scolaire, le directeur, l'infirmière et vos professeurs. Vous revenez après.

-Tres bien.

Je récupère ma feuille et redescends au lycée. Je commence par l'infirmière. Après tout s'il y a un problème c'est à elle qu'il faudra que je m'adresse.

Son bureau est fermé. Ou elle a un élève ou elle s'est absentée pour son café ou les toilettes. Je m'assois dans la petite pièce. Je prends une brochures au hasard. Elle parle des risques des rapports sexuelles. Je la dépose pour en prendre une qui parle de la contraception. Énervée je sors mon téléphone et discute avec des gens sur les réseaux sociaux.

-Lola ?!

Je mets mon téléphone dans ma poche et me lève.

-Bonjour.

-Qu'est ce qui t'amène ce coup ci ?

Pour être rapide, je viens souvent à l'infirmerie. Quand j'ai fugué et fait la fête je viens chercher de quoi de me remettre en forme. Je me bats souvent aussi ce qui m'amène dans cette pièce pour un pansements, un bandage ou de la glace.

-C'est assez personnel. On peut entrer ?

-Bien sûr. Vas y.

Elle m'ouvre la porte et je m'assois sur la chaise de la patiente. Je sors mon papier de mon sac et elle se met en face.

-Alors ?

Je lui tends mon papier.

-Mon professeur de sport m'a dispensé d'assister au cours pour vous voir vous et d'autre.

Elle lit pendant que je regarde les affiches autour de moi. Elle relève enfin la tête.

-Feliciations mademoiselle.

-Merci.

-De combien ?

-8 mois. J'ai fait un déni.

-Parce que je suis curieuse, fille ou garçon ?

-Fille.

-J'imagine que vous êtes venu pour que je sois au courant en cas de problèmes.

-Effectivement

-Je photocopie ta lettre et tu peux y aller.

Elle s'absente. Quand elle revient elle me redonne ma feuille et je sors. Je me dirige immédiatement vers le directeur. Je toque à la porte et attend le "entrer" qui tarde à venir. Quand il retentit enfin je ne fais prier.

-Mademoiselle Clark. Quelle bonne surprise. Que se passe t il ce coup ci ?

Je le vois souvent pour mes disputes. Il est habitué.

-Le professeur de sport m'a demandé de vous avertir d'un de mes problèmes de santé.

-C'est à dire ?

Il semble inquiet. Sincèrement. J'ai honte soudainement.

-Je... Je suis enceinte de 8 mois. J'ai fait un déni de grossesse.

-Felicitations mademoiselle. J'imagine que vous devez informer vos profs pour qu'ils sachent la raison de votre absence ainsi que de celle a venir et qu'ils soient plus indulgents par rapport à votre fatigue.

Je hoche la tête et il quitte le bureau. Quand il revient peu après, il est accompagné de mes profs en pause. Il s'assoir derrière sont bureau tandis que mes enseignants restent debout derrière moi. L'une d'elle, la plus âgée du lycée, s'assoit sur la chaise libre.

-Mademoiselle Clark a quelque chose à vous dire.

Je fusille le supérieur du regard pendant que mes professeurs se mettent à murmurer derrière moi.

-Je... Je ne pourrais pas assurer a vos cours pendant un moment. Je ne sais pas trop à partir de quand. Dans un mois environ ou peut être avant.

-Et pourquoi ça ? Quel passe droit vous en empêcherait ?

Je deglutis. C'est M.Erault qui a parlé, mon professeur d'histoire.

-Mademoiselle Clark est enceinte de 8 mois.

-Felicitations Lola.

Ce coup ci c'est Mme.Rya, ma prof de français, qui a parlé. Elle m'adore. Pour elle mon comportement est dû a un manque d'accompagnement. C'est la plus âgée donc elle serait de quoi elle parle.

-Je n'y croit pas. On l'aurait remarqué depuis ce temps.

Ce coup là je m'y attendait sans m'y attendre. C'est M.Fouchet qui a parlé. Il me déteste. Il déteste toute ma bande. Nous sommes de la pure délinquance. Il ne nous supporte pas. Et sa remarque est de trop.

-Si ça ne cest pas remarqué c'est parce que j'ai fait une déni de grossesse ! Je n'étais donc au courant de rien mais vous devez savoir ce que c'est, vous êtes professeur de SVT après tout. La dessus au revoir. Je ne suis pas venu ici pour qu'on me fasse culpabiliser alors que je l'accepte enfin !

Je commence à quitter la pièce quand je me tourne vers le directeur

-Prevenez les surveillants pour moi s'il vous plaît. Désolée.

Ma dernière phrase s'adressait à lui et à ma professeur de français. La dessus je pars en claquant la porte. Je cours ensuite, comme je le peux, et vais derrière le gymnase ou je commence à pleurer.

Pourquoi le monde cherche à me faire culpabiliser alors que je commence a accepter ma situation ?

-POURQUOI ?!?!?!

Je hurle dans ce mot. Si quelqu'un était passé il aurait eu peur de la rage dans ma voix. Mais malgré tout ça me soulage. Les pleurs reprennent le dessus. Je remonte mes genoux contre ma poitrine et pose ma tête dessus. Je pleure. Longtemps.

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1078 mots !!!!

C'est le plus long chapitre de la fiction pour le moment.

Que pensez vous de chapitre ? De la réaction des professeurs ?

Refrain cliché : commenter, voter, partager.

A+

Oublie moi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant