Oublie moi...

33. Le couple

Ma fille a fini de manger et, après avoir fait son rot, c'est endormiebsur ma poitrine. Je n'ose pas me rhabiller de peur de la réveiller.

Elle est calme et n'a aucune idée de ce qui se passe dehors. Ça fait une demi heure que je suis ici. Je n'entends plus rien depuis que quelques minutes. Une petite dizaine j'imagine. J'ai entendu quelqu'un sermonner mojn oetjt ci pain et lin meilleur ami puis Nico les traiter de gamin et d'immature et enfin plus rien. Mes pleurs se sont finalement calmés et mon souffle retrouve son rythme.

Quelqu'un toque finalement a la porte, brisant le silence. Je retiens mon souffle esperant qu'elle ne se réveille pas mais elle se contente de remuer un peu.

-Lola. Lola s'il te plait ouvre la porte.

Cette voix. Cette voix que je reconnaîtrait entre mille.

-Lola ouvre.

-Attends que je me rhabille. Emy avait faim.

-Lola je t'ai déjà vu nue. Ouvre maintenant.

J'abandone l'idée de remettre mon t-shirt sans réveiller ma fille et vais faire tourner la clé. Il entre et je me précipite dans ses bras, Emy entre nous. Je lève finalement la tête vers lui. Il a la joue légèrement coupée et un bleu sur la tempe.

-Matheo pourquoi t'as fait ca ?

-Parce que je t'aime. Il n'a pas était la depuis qu'il t'a porté à ton arrivée. Quand il était dans la pièce il était sur son téléphone et maintenant il veut rester.

Je sens dans sa voix qu'il est énervé.

-C'est quand même moi qui suis resté à tes côtés, même quand David s'occupait de toi.

Je souris en repensant à ça. Il faut dire que je souffrais et était paniquée. Il rigole lui aussi en ce moquant de moi.

-J'ai vu quant tu as allaité ta fille et je l'ai prise dans les bras. Il n'a été la qu'à ton accouchement. J'aurais voulu être avec toi.

-Je sais Mathéo. Je te prêts que la prochaine fois ce sera toi.

-La prochaine fois ?! Me dit m'as que tu es encore enceinte ?!

Ne rigole devant son air mi-inquiet mi-amusé. Il ne sait pas trop si je blague ou si je suis sérieuse. Mon visage est neutre. J'ai travaillé cette expression pour la boxe et j'en suis fière.

Finalement je me mets à rire devant la tête Mathéo. Il ne semble pas comprendre au début puis se met à rire avec moi.

-Pas maintenant mon amour. J'ai assez souffert pour quelque temps et recommencer tout de suite, maintenant, non merci. J'ai eu mon cota pour les 20 années qui viennent.

Il lève la tête en l'air et je vois ses lèvres remuer. Je ne comprends pas ce qu'il marmonne. Emy ouvre les yeux rapidement et remue pour montrer qu'elle est réveillée.

-Ça nous ferait 36 ans. J'espère ayant même avant. A partir de 25 ans c'est bien.

-Dans ce cas tu ne me toucheras pas avoir 25 ans. En revanche je vais t'allumer pour que tu regrette d'avoir dessiné mon avenir. Sache que je serais de nouveau enceinte quand je serais vraiment prête.

-Oh non mon amour je zuis désolé. Je t'aime.

Je lui tourne le dos à la fin de la phrase mais il vient s'excuser dans mon cou. Je sens son souffle chaud contre ma peau.

-Emy dit à maman qu'il faut qu'elle le pardonne. Dit lui qu'elle est pas gentille avec Mathéo. Ah non ne lui sourit pas elle va continuer. Emy non. Et bah voilà. Traîtresse.

-Je rêve ou tu fais comme Nico à parler à ma fille ?!

-Non c'est kui qui fait comme moi. J'ai fait ça pendant que tu dormais et ça l'amusait du coup je lui ai it de faire ça. Mais je sais pas s'il aime. Moi ça m'amuse. Alors là princesse je retiens.

Elle me fixe en me souriant comme obnubilé. Quand Mathéo a commencée à parler, elle s'est tournée vers lui et a sorti sa petite langue rose. Je rigole penea't que Mathéo fait semblant de bouder.

-Boude si tu veux mais je change ma fille, lui mets un vrai pyjama, la mets dans son berceau et je dors. Si tu continue le canapé t'attend.

Je le laisse dans la douche et me dirige vers la table à langer. Étant à moitié endormie, ma fille ne bouge pas beaucoup me facilitant le travail. Je lui enfilé un pyjama rose avec une licorne puis la couche. Je sors une peluche du sac que Nico m'a rapporté. C'est une peluche de Lady. J'ai longtemps hésité avec Minnie mais j'ai finalement opté pour la petite chienne.

Je la pose au niveau de sa tête. Elle gémit, se tourne un peu et dort. Je reste au bout de son petit lit à ma regarde. Je sors mon téléphone pour la prendre en photo. Elle va grandir trop vite. Il faut que j'en profite.

Je sens une main sur mes hanches suivit de bisous dans le cou. Je sourit bêtement.

-Je boude plus mon amour. Tu me pardonnes ?

-Mais oui.

Il fouille alors dans sa poche. J'imagine qu'il veut aussi prendre une photo mais, à ma grande surprise, il sort autre chose. La gourmette.

-Je l'ai fait graver pendant que tu dormais.

Je la prends pour la regarder. Comme sur la mienne, on peut y lire son nom et lma date d'aujourd'hui, sa date de naissance. Emy 09/05/2017.

-Son poignet est trop petit pour le moment mon amour.

-Quoi ?! Oh je suis nulle j'y ai pas pensé.

Il passe une main dans ses cheveux. Il s'en le déçu. Je prends son visage dans mes mains et l'embrasse.

-C'est pas grave elle l'aura pour plus tard. Et puis regarde.

Je prends la peluche du coker et l'accroche à son cou.

-Elle aura cette peluche toujours avec elle. Et ta gourmette avec.

-Merci.

Il m'embrasse à son tour. Je repose ensuite la peluche, me met en tenue de nuit et m'allonge. Mathéo vient ensuite me rejoindre en caleçon. Il passe ses bras autour de moi et m'attire contre lui.

-Si elle se réveille cette huit c'est moi qui me lève. Si j'ai besoin je demande aux infirmières. Repose toi. Bonne nuit.

-Bonne nuit mon amour. Je t'aime.

On s'endort comme ça. Cette nuit je n'aurais pas de difficulté à trouver une position, mal nulle part sauf légèrement dzns le bas du ventre et aucun coup.

Je suis tranquille et avec Mathéo.

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Et voilà un petit chapitre pour entamer cette journée à fond (il est 00:41)

Que pensez vous de ce chapitre et du petit couple ?

Refrain cliché : commenter, voter, partager.

A+

PS : oui j'ai mus ma date de naissance par hasard. J'aime bien le 5 donc c'est l'anniversaire de Lola et parés par logique on tombe le 9. Quand j'ai remarqué j'avais déjà oublié l'autre. Voilà.