Chapitre 11 : Retour à Londres après 11 semaines

2K 70 15
                                    

Les semaines sont passées, 11 pour être exact. Ma sœur est toujours dans le coma. Elle est en attente d'une greffe. Nous avons tous passé les tests pour savoir si on est compatibles avec elle, mais personne ne l'est. Avec Harry, on s'est beaucoup rapprochés. Je crois qu'on est ensemble, mais je ne suis pas sûr. Bref.. J'ai beaucoup dessiné pendant mon séjour en France, ça m'a permis de me détendre et de prendre une décision sur mon avenir, je veux travailler dans le stylisme, mais je vais d'abord commencer par mon école de dessin et j'aviserais ensuite. J'ai également perdu du poids, n'ayant pas faim à cause de l'inquiétude. J'ai donc décidé de retourner en Angleterre avec l'accord de mes parents, afin de terminer mon année et d'avoir mes examens. Je me trouve actuellement dans l'avion qui me ramène à Londres et je suis bientôt arrivée. Les filles sont censées venir me chercher, mais je ne suis pas sûre. J'en ai aussi parlé à Harry. L'avion atterrit, je récupère mon sac et ma valise, quand je vois les filles au loin accompagnées d'Harry. Je m'approche d'eux doucement, quand elles me voient, elles se mettent à courir et me serrent fort dans leurs bras, les larmes me montent aux yeux, mais je les retiens. Je m'écarte d'elles et des mains se posent sur mon visage, je sais exactement qui sait. Harry. Je me retourne, le sourire aux lèvres, je ne peux plus bouger. Ses beaux yeux émeraude me fixent avec insistance. Et il m'a manqué plus que je ne suis prête à l'accepter. Il s'approche de moi et m'embrasse. D'abord, surprise qu'il m'embrasse devant les filles et en public, puis je réponds à son baiser et mets mes mains dans ses cheveux. Je recule à bout de souffle.

Harry : Salut, toi.. chuchote-t-il afin que je sois la seule à l'entendre.

Je lui souris en répondant à son salut et les filles commencent à s'impatienter alors je prends la main d'Harry et nous sortons de l'aéroport. Je monte avec Harry dans sa voiture et les filles dans celle de Perrine, elles retournent chez Caro, car elle a oublié son téléphone. Nous nous dirigeons vers ma maison, pendant le trajet, je n'ose pas parler, je ne sais pas ce qu'on est lui et moi. Je ne sais pas comment qualifier notre relation et je déteste être dans l'inconnu alors j'ouvre la bouche puis me ravise. Et si ça réponse ne me plaît pas. Mais.. Il faut que je sache.

Moi : Harry? finis-je par lancer.

Harry : Mmm? dit-il sans détourner les yeux de la route.

Moi : Toi et moi, on est quoi..? demandais-je timidement.

Il tourne brièvement la tête vers moi et se concentre sur la route. Moi, je ne le quitte pas des yeux, dévisageant son visage si parfait.

Harry : Bah, je croyais que c'était clair.

Moi : Je préfère l'entendre de ta bouche, je ne veux pas me faire des idées, avouais-je sans aucune difficulté.

Harry : Toi et moi, on est ensemble, non, dit-il sérieusement.

Ça sonne plus comme une affirmation qu'une question. Je souris en regardant par la fenêtre.

Moi : Okay, répondis-je en retenant un sourire.

À ce moment-là, plus rien ne compte à part lui et moi, notre couple. Nous discutons de mon séjour imprévu en France, de ma sœur. Il me demande des nouvelles et c'est adorable de sa part. Pour me rassurer, il met sa main sur ma cuisse, je le laisse faire, cela ne me dérange pas du tout. Franchement, lui et moi, je n'y croyais pas et je n'y crois toujours pas. Nous arrivons chez moi, nous entrons dans la maison, elle est plongée dans le noir complet et il fait froid, le chauffage n'ayant pas été allumé depuis trois mois. Je resserre la veste autour de moi. La poussière a commencé à s'incruster sur les meubles, je passe mes doigts sur la commande à l'entrée, la trace s'ancre dans la poussière. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne suis pas venu ici. Je regarde autour de moi. Rien n'a bougé. Je frissonne et mes pensées partent vers ma famille en France et ma sœur surtout. Je n'arrive pas à garder mes larmes et me mets à pleurer à chaudes larmes. Harry me prend tout de suite dans ses bras pour me réconforter. Le savoir près de moi m'aide. Je m'écarte de lui après m'être calmée. Je m'essuie les joues à l'aide de ma veste.

Forever Love [h.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant