Je me trouve actuellement sur le lieu du défilé, je prépare mes mannequins avec mes créations et procède à des retouches. Je suis hyper-nerveuse, je crois que je ne l'ai jamais autant été. Même si je suis occupée, je me sens extrêmement seule. Rayane est, je ne sais où sûrement en train de traîner ou de draguer une fille dans un coin. Mon téléphone sonne, je le cherche rapidement sous les tonnes de vêtements, je le trouve et réponds sans regarder le nom.
« Appel téléphonique »
Moi : Allô?
Harry : Salut, mon amour!
Moi : Hey, mon cœur, ça va? demandais-je en retrouvant mon calme. Sa voix a le don de m'apaiser.
Je vois mes mannequins me regarder en attendant que je finisse mes retouches, mais j'ai besoin d'une pause.
Harry : Oui. J'attends mon tour, je suis dans les coulisses de X-Factor, si tu verrais comment c'est incroyable, dit-il tout excité.
Moi : C'est génial. Je vais allumer la télé que j'ai dans la salle qui m'est réservée pour te regarder.
Harry : D'accord, et toi, ton défilé?
Moi : Mes mannequins ne sont pas encore passés, mais bientôt, j'ai encore une tonne de trucs à faire, susurrais-je complètement flippée.
Harry : J'imagine que tu es en stresse total.
Moi : Tu me connais par cœur.
Harry : Mais tout va bien se passer. Bon, je vais te laisser, bonne chance, mon amour. Je t'aime.
Moi : À toi aussi, mon amour, je t'aime aussi.
« Fin de l'appel »
Mais, à ce moment-là, je ne savais pas que c'était la fin de notre histoire..
J'allume la télé et le vois, il chante merveilleusement bien une chanson de Stevie Wonder, Isn't she lovely. Mon sourire ne me décolle pas un seul instant, je suis tellement fière de lui et après que les juges ont délibéré, il est pris. Je hurle de joie tellement que mes mannequins me regardent bizarrement, mais je m'en fous. Je tape dans mes mains en sautant sur place. Je suis super contente pour lui. Je lui envoie un petit message en le félicitant et que je l'aime. Mais rapidement, je me fais rappeler à l'ordre, car mes mannequins vont défiler. Je les regarde depuis les coulisses en croisant les mains devant ma bouche. Le public admire mes créations avec attention et beaucoup chuchotent. Ils ont l'air émerveillés, mais je ne veux pas m'emballer inutilement. Une fois, toutes mes créations défilent, le présentateur m'appelle, je réajuste ma robe et en faisant attention, je me dirige devant le public habillé ainsi :
Le public m'applaudit, ils sont si gentils, je leur souris et leur fais signe de la main. Je réponds à plusieurs questions avant de retourner dans ma salle après les avoir salués une dernière fois. Je bois un peu d'eau pour m'apaiser quand quelqu'un toque à la porte.
Moi : Oui, entrer, dis-je en refermant ma bouteille d'eau.
Et là, Jean-Paul Gaultier entre dans la pièce. Je tousse doucement pour ne pas m'étouffer avec la dernière gorgée. Je n'en crois pas mes yeux, est-ce que je rêve? C'est un modèle pour moi, depuis mon plus jeune âge.
JP Gaultier : Bonjour, mademoiselle Regard.
Moi : Monsieur Gaultier, répondis-je en lui serrant la main.
JP Gaultier : J'ai vu vos créations et elles sont superbes.
Avoir un compliment de Jean-Paul Gaultier est un rêve devenu réalité, je savais qu'il participait, mais je ne pensais pas qu'il viendrait me voir pour me complimenter personnellement.
Moi : Je vous remercie monsieur, ça compte beaucoup pour moi.
Il arpente la pièce et je le suis des yeux, intimidée. Je ne sais pas quoi lui dire.
JP Gaultier : Pensez-vous à créer votre propre marque? exprime-t-il d'une voix calme et posée.
Sa question me désarçonne, bien sûr que j'y ai pensé, c'est le rêve de tout créateur de fabriquer ses propres créations et de les vendre pour sa propre marque. Mais le chemin est long et dur, je ne pense pas en être capable.
Moi : Eh bien, j'ai déjà pensé à cela oui, mais je n'ai pas les moyens de créer une marque et c'est énormément de travail pour quelqu'un d'aussi jeune que moi, certifiais-je en regardant le sol.
JP Gaultier : Et avec un investisseur, ça vous plairait?
Je reste muette, plaisante-t-il? Il n'a pas l'air. Son visage ne représente aucune expression mauvaise, seulement un sourire sincère.
Moi : Bien sûr que oui, ça m'intéresse, mais c'est beaucoup de travail. Qui est cet investisseur? murmurais-je timide.
JP Gaultier : Moi, répond-il avec assurance.
Mes sourcils se lèvent et ma bouche s'ouvre sans pouvoir prononcer le moindre mot. Je reste sans voix tout simplement. Je regarde son visage dans les moindres détails, mais il est sérieux, aucune trace d'humour. Le plus célèbre styliste veut que je crée ma propre marque et veut m'aider moi, alors que d'autres sont beaucoup plus qualifiés et plus talentueux.
Moi : Ce serait avec plaisir, mais j'avais pensé à faire ça seule et je ne pense pas qu'à mon âge, ce soit une bonne idée.. soufflais-je.
JP Gaultier : Mais vous faites cela seule, Mademoiselle Regard. Je vous donne juste l'argent pour démarrer. Je vois en vous un énorme potentiel et quand mon instinct me dit quelque chose, je l'écoute. Il ne se trompe jamais et cette fois, je suis d'accord avec lui. Votre talent est unique, il ne faut pas passer à côté, dévoile-t-il sérieusement.
Ses mots me touchent de pleins fouets, personne ne m'a jamais autant complimenté pour mon travail et mon talent. Je réfléchis un instant, est-ce vraiment une bonne idée? Mais si je veux montrer mes créations au monde entier, il faut bien commencer quelque part. Et cette opportunité ne se représentera pas. La réponse est donc toute trouvée. Je relève les yeux sur son visage et plonge dans son regard.
Moi : D'accord, j'accepte votre proposition.
Il me sourit et me tend la main pour m'emmener avec lui. Je récupère mes affaires au passage et nous partons pour un endroit inconnu.
Et voilà, ma vie démarre..
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Chapitre court aussi, c'est donc pour cela que je vous le mets ce soir. Vous en pensez quoi? À t-elle fait le bon choix?
Suite demain!!Voter et commenter, ça fait très plaisir 😘☺️
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Forever Love [h.s]
FanfictionUne jeune femme, qui rêve d'être créatrice de mode, va rencontrer Harry Styles. Elle avait prévu son avenir dans les moindres détails, mais cela ne se passera pas exactement comme elle le pensait...