Chapitre 57 : Convoquée au collège

1.1K 44 5
                                    

Le numéro qui s'affiche est masqué. Prudemment et en hésitant, je décroche :

« Appel téléphonique »

Moi : Allô?

? : Mademoiselle Regard?

Moi : Oui, c'est moi.

? : Je suis Monsieur Leroy, le principal du collège de Florence.

Moi : Qu'est-ce qui se passe? demandais-je  en m'inquiétant instantanément.

Mr Leroy : C'est vous que nous devons appeler en cas d'urgence?

Moi : Oui, mon cœur bat de plus en plus rapidement, une urgence?

Mr Leroy : Florence s'est battue, il faudrait venir la chercher.

Moi : Très bien, j'arrive tout de suite, n'hésitais-je pas.

« Fin de l'appel »

Je raccroche, puis me précipite sur mes affaires. Je monte rapidement dans ma voiture et me dirige vers le collège. Normalement, je n'ai pas le droit de conduire, mais c'est un cas d'urgence. Arrivée là-bas, j'entre directement dans le bâtiment où un surveillant m'attend pour me conduire dans le bureau du principal. Après avoir toqué et entendu une réponse. J'entre dans le bureau blanc et gris, qui me donne froid dans le dos. Comment peut-il travailler dans un bureau pareil? C'est sans émotion, froid. Florence est assise, face au bureau, la tête baissée. Je m'assois à côté d'elle, après avoir serré la main du principal. 

Moi : Flo, tu vas bien?

Elle lève les yeux vers moi, ses yeux sont remplis de tristesse et de honte. Mais elle n'a pas à avoir honte, surtout pas avec moi.

Principal : Mademoiselle Regard, je suis désolé de vous avoir fait déplacer, dit-il en regardant mon ventre arrondi.

Moi : Je suis sa mère adoptive, c'est donc normal, répondis-je, sèchement. Il ne m'inspire pas confiance, c'est le genre de personne, qui avec un peu d'argent, accepte tout et n'importe quoi. Que s'est-il passé? demandais-je rapidement voulant savoir pourquoi je suis ici, ainsi que Florence.

Principal : Elle s'est battue avec une de ses camarades, alors que celle-ci, voulait juste aller aux toilettes, explique-t-il.

Moi : Ah oui, vraiment? je ne le crois pas une seule seconde. Florence ne ferait pas de mal à une mouche, elle déteste la violence depuis la période avec ses parents. Je me retourne donc vers elle. Qu'est-ce qui s'est passé, ma chérie? 

Florence : Elle est venu vers moi, et elle m'a dit que je n'avais pas de parents. Que j'étais une enfant abandonnée, que je n'étais rien. Ça m'a énervée et je l'ai poussé. Mais je l'ai juste poussé, après elle s'est jetée sur moi. Je regrette, ce n'est pas mon genre.. 

Je lui essuie les larmes sur ses joues en la rassurant. Je me retourne vers le principal.

Moi : Est-ce qu'il y a eu quelque chose de cassé? 

Principal : Non, heureusement.

Moi : Allez-vous la punir? 

Principal : Je ne sais pas, vous êtes sa mère adoptive, quand pensez-vous?

Moi : Je pense qu'elle s'est juste défendue contre cette jeune fille, m'exprimais-je calmement.

Principal : Écoutez, ramenez là chez vous et gardez là tranquillement, pour le reste de la semaine, propose-t-il.

Moi : Très bien, Viens ma chérie, nous rentrons.

Je remercie le principal en lui serrant à nouveau la main. Dans la voiture, le silence règne, ce qui est très pesant. Arrivées à la maison, Florence part directement dans sa chambre sans un mot. Je crois que cela l'a beaucoup affecté. Je vais la laisser respirer, je lui parlerais quand elle se sera calmée. Je décide de commencer à ranger les affaires de mon futur bébé. Mais, en arrivant devant la porte, elle est fermée. Impossible de l'ouvrir. Je cherche sur toutes mes clés de l'appartement que je possède, mais je n'ai pas cette clé. Je décide d'appeler Harry et de lui demander, il répond tout de suite :

« Appel téléphonique »

Harry : Mon amour, ça va?

Moi : Oui, tout va bien, soufflais-je, exaspéré qu'il s'inquiète encore. J'ai dû aller récupérer Flo plus tôt, lui expliquais-je.

Harry : Pourquoi? Tout va bien?

Moi : Oui, elle s'est battue avec une de ses camarades, mais ne t'inquiète pas, je t'expliquerais plus tard. Je t'appelais, car la porte de la chambre de notre fille est fermée et je n'ai pas la clé. Où as-tu mis la clé? Je voulais commencer à ranger.

Harry : Non, je m'en occupe. Tu ne rentres pas dans la chambre de notre bébé.

Moi : Pourquoi?

Harry : Parce que c'est une surprise!

« Fin de l'appel »

Je souffle bruyamment, avant de raccrocher. Moi, qui pensais me changer les idées, bah, c'est râpé. Je décide donc d'aller voir Florence. Je toque légèrement, un léger oui, à peine audible, retentit. Je rentre dans la pièce. Flo est posée devant la fenêtre à regarder le paysage. 

Moi : Est-ce qu'on peut parler? 

Flo se retourne et me regarde. Son visage est rouge et ses yeux bouffis. Je m'installe à coté d'elle de manière à regarder la vue pendant quelques minutes, avant d'engager la conversation. Je me tourne pour pouvoir la regarder dans les yeux. 

Moi : Florence, je sais que ce que tu as vécu est dur, mais nous sommes là maintenant, Harry et moi. Tu ne dois plus rien nous cacher. Nous sommes là pour toi, maintenant, pour t'écouter et te soutenir. Nous sommes ta famille, je me mords la lèvre inférieure avant de les mouiller. Je sais que je ne suis rien pour toi, mais tes parents sont en prison et pour longtemps, alors tu n'as plus rien n'a craindre. Tu auras bientôt une vraie famille, ce que moi, je ne suis pas capable de te donner. Nous aimerions te garder avec nous, mais nous ne pouvons pas. Le juge ne nous a donné que temporairement ta garde. Je ne sais pas si je vais survivre à mon accouchement, mais je serais toujours là. Je viendrais te voir et toi aussi, tu pourras venir nous voir. Mais sache que tu as des parents. Harry et moi, nous nous considérons comme tes parents, alors cette fille qui t'a bousculé mentait. Nous sommes là et nous le serons toujours. Ne doute plus de ça.  

Elle plonge dans mes bras pour que je puisse la réconforter. Nous restons blottis l'une contre l'autre, assises sur le lit, à discuter, pendant une bonne heure. Elle finit par s'endormir, je la cale contre son oreiller, puis sors de la chambre, sans un bruit. Je vais préparer un repas rapide. Harry arrive au même moment. Je fonce dans ses bras. Il resserre mon étreinte. 

Harry : Ça va? 

Moi : Pas trop.. avouais-je doucement. Il me regarde interloquer. Florence ne va vraiment pas bien, et je ne sais plus quoi faire pour la rassurer. 

Harry : Les services sociaux vont trouver une bonne famille pour Flo.  

Moi : Je l'espère, dis-je en l'embrassant langoureusement

Harry : Comment va notre fille? demande-t-il, après que nous nous soyons assis dans le canapé.

Moi : Elle dort. Dis, je peux voir la surprise? 

Harry me sourit tendrement, fier de lui, puis se lève brusquement et me tend la main.

————————————————————————————————————————————————

Bonjour tout le monde, avez-vous hâte de voir la surprise?!

Donnez-moi vos avis, j'aimerais savoir ce que vous en pensez?

Voter et Commenter, ça fait très plaisir ☺️😘❤️

Forever Love [h.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant