Forever Love [h.s]

Chapitre 20 : Mon retour

Mon jet vient d'atterrir à Londres, j'ai prévenu Perrine, qui vient me chercher. Je sors rapidement, hâte de la revoir et je récupère mes valises. J'aperçois Perrine au loin, elle a tellement changé. Ses cheveux presque noirs sont bouclés et tombent le long de son dos. Toujours aussi magnifique en jean. Par contre, toujours aussi petite. Un sourire apparaît sur mes lèvres, j'arrive près d'elle et la serre fort dans mes bras. Je suis obligée de me baisser, car mes talons me font grandir de plus d'une tête qu'elle.

Perrine : Tu m'as tellement manquée, chuchote-t-elle près de mon oreille.

Moi : Toi aussi, tu n'imagines pas à quel point.

Nous nous séparons et nous montons dans sa voiture. Nous nous dirigeons vers son appartement. Je m'apprête à appeler un agent immobilier pour chercher un appartement, mais elle essaie de me convaincre d'emménager avec elle. Je visite rapidement et nous rattrapons le temps perdu en parlant et en rigolant.

*Éclipse de trois jours*

J'habite donc temporairement chez Perrine. Elle a tellement assisté, son excuse : pour que nous soyons aussi proches qu'avant. Nous le sommes encore plus maintenant. Assise dans la cuisine, je dessine les nouvelles idées de créations que j'ai pour une nouvelle collection. Mon iPhone sonne, c'est Julie.

« Appel téléphonique »

Moi : Julie?

Julie : Bonjour, Coralie. Je viens d'avoir ton agent, il voudrait que tu remettes deux prix aux Brit Awards 2015? Tu serais d'accord?

Elle va tellement droit au but que ça me fait rire. Perrine entre dans la pièce et en me voyant rire, fronce les sourcils.

Moi : Deux secondes, Julie.

Je regarde Perrine en couvrant le micro de mon téléphone et souris en lui proposant.

Moi : Ça te dit d'aller aux Brit Awards 2015 avec moi!?

Perrine : Tu es sérieuse là!? dit-elle en se levant de sa chaise.

Je lui fais un grand sourire et fais l'innocente. Elle tape dans ses mains, super contente, je suis désespéré de cette gamine. Je reprends la conversation avec Julie.

Moi : Julie? Je suis d'accord et j'emmène Perrine avec moi.

Julie : D'accord, pas de problème.

Moi : Super. C'est quand la cérémonie?

Julie : Vendredi soir.

Moi : Okay, à plus tard, Julie. Oh, et prend des congés, je m'en sortirais. C'est un ordre, ordonnais-je en rigolant.

Julie : D'accord. Merci, Coralie.

Moi : Bye, Julie.

« Fin de l'appel »

Je raccroche et explique tout à Perrine.

Perrine : Mais je vais porter quoi!? demande-t-elle en arrêtant tout mouvement et en commençant à paniquer.

Moi : Hey, calme-toi, on va aller acheter des robes superbes.

Perrine : Mais je n'ai pas d'argent à mettre dans une belle robe..

Moi : Oui, mais moi si, affirmais-je avec un sourire en coin.

Elle tape dans ses mains et me serre contre elle. Je suis littéralement en train d'étouffer tellement, elle me serre. C'est encore un avantage d'être créatrice et d'être propriétaire d'une marque reconnue et célèbre, on gagne beaucoup d'argent.

Perrine : Je t'ai déjà dit que tu es la Meilleure des Meilleures amies du monde? Et ça sert d'avoir une meilleure amie créatrice de mode. Toujours au top, niveau fringues, dit-elle en me lâchant.

Moi : Je sais, je sais!! répondis-je en rigolant.

Nous rigolons toutes les deux et nous parlons de la soirée de ce week-end. Nous décidons d'aller faire tout de suite les magasins pour trouver nos robes. Je monte m'habiller :

Nous sortons de l'appartement et nous nous dirigeons vers les magasins où nous avions l'habitude d'aller quand nous étions au lycée. Nous entrons dans une boutique de robe de soirée. Je regarde robe par robe, mais il n'y a rien à faire, tous les modèles sont horribles. Elles sont toutes mal taillées, mal cousues et le tissu n'est pas de bonne qualité. Il est hors de question que j'achète une de ces robes pour le prix qu'elle coûte. Perrine regarde aussi, mais elle n'a pas l'air emballée, non plus. Elle me montre une robe blanche longue.

Perrine : Celle-là, elle n'est pas mal?

Je me rapproche d'elle et regarde la robe de plus près.

Moi : Euh, non. C'est horrible, en plus, le tissu est de mauvaise qualité. Tu sais quoi, viens, je vais les faire moi-même, dis-je en prenant sa main.

Je nous dirige vers la boutique de tissus où j'ai l'habitude de commander pour ma marque. En entrant, le patron me reconnaît tout de suite, je le connais bien. C'est lui qui livre personnellement ses tissus à New York quand je commande.

Mr Thibault : Mademoiselle Regard.

Moi : Monsieur Thibault.

Je l'enlace doucement. C'est plutôt une vieille personne, dans la cinquantaine à peu près. Mais il est tellement sincère et gentil, son travail le passionne et il est de très bons conseils. Ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu. Il salue Perrine en lui serrant la main.

Mr Thibault : Alors, qu'est-ce qui t'amène ici?

Moi : Eh bien, j'ai une cérémonie vendredi soir et nous venons de regarder les rayons des magasins, sans succès. Je vais donc les faire moi-même, ce sera plus simple. Mais il me faut des tissus, déterminais-je.

Mr Thibault : Quelles couleurs te faut-il?

Moi : Hum.. je réfléchis un instant. Moi, je vais prendre du doré et pour Perrine, je me retourne vers Perrine et lui demande : Tu veux quelle couleur?

Perrine : Du rouge.

Moi : Et du rouge, s'il te plaît.

Mr Thibault : Suis-moi que je te montre, me dit-il en me montrant le chemin à suivre.

Je le suis donc et il me montre plusieurs sortes de tissus, j'en choisis plusieurs et je pars les payer.

Moi : Je te remercie.

Mr Thibault : Je t'en prie, Coralie.

Je souris et nous sortons de la boutique. Nous rentrons directement vers l'appartement. Une fois arrivé, je me mets vite au boulot.

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Voilà!! 

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