Forever Love [h.s]

Chapitre 34 : LA Conversation

Les semaines passent, Perrine ne va pas mieux. Elle est maintenant enceinte de treize semaines. Elle a rendez-vous avec le gynécologue demain, même si elle ne veut pas entendre parler du bébé. Elle essaie de l'accepter, mais elle a beaucoup de mal. Je me lève de son lit, car maintenant, elle ne veut plus dormir seule. Elle n'a pas reparlé à Louis depuis neuf semaines, elle lui en veut beaucoup de sa réaction. Je la comprends, je sais qu'à un moment ou à un autre, j'aurais, moi aussi cette conversation avec Harry qui ne me fera pas plaisir. La situation entre Louis et Perrine m'a fait énormément réfléchir sur ma relation avec Harry. Je sais que ça finira en dispute quand je voudrais évoquer le sujet des enfants ou même si je venais à tomber enceinte par accident comme Perrine. Avec Harry, nous ne nous voyons pas trop en ce moment, il bosse sur le deuxième album, moi sur une nouvelle collection. Je bosse aussi au magasin, puis je m'occupe de Perrine. Danielle, comme promis, est vendeuse dans ma boutique, elle en est très heureuse et j'apprécie beaucoup de travailler avec elle.

Perrine dort à poings fermés, j'en profite donc pour m'échapper. Je vais dans ma chambre, récupère mon portable branché pour que je puisse appeler Louis.

« Appel téléphonique »

Louis : Allô?

Moi : Louis? C'est Coralie, il faut que je te parle, lançais-je, en allant droit au but.

Louis : D'accord, on se retrouve au Starbucks dans vingt minutes?

Moi : D'accord.

« Fin de l'appel »

Je raccroche, puis je vais m'habiller d'un simple jean noir avec un pull rouge et mes vans grises. Je laisse un mot à Perrine pour lui dire que je suis sortie me promener, avant de me diriger à pied vers le Starbucks qui est à dix minutes de l'appartement. Louis est déjà arrivé, je lui fais la bise pour lui dire bonjour, puis nous entrons. Nous commandons des cafés, avant nous asseoir.

Louis : Alors, tu voulais me parler? commence-t-il.

Moi : Ça ne va pas, Louis. Elle a besoin de toi, expliquais-je tout bas, mais de manière à ce qu'il entende clairement.

Louis : Je sais, mais..

Moi : Il n'y a pas de mais! je hausse la voix, ne comprenant pas sa réaction. C'est ta copine et ton enfant, Louis. Grandi un peu, bon sang!

Il baisse les yeux, il sait que j'ai raison. Si j'arrive à lui faire entendre raison, il ne loupera pas les mois de grossesse de Perrine, parce que je sais qu'un jour, il le regrettera.

Moi : Écoute, si tu veux te faire pardonner, demain à onze heures, elle a une échographie pour voir comment se développe le bébé, tu devrais aller avec elle, je prends une pause pour comprendre ses traits de visage. Il a l'air intéressé, mais le cache. C'est à toi de décider, Louis. Soit, tu ravales ta fierté et tu récupères la femme de ta vie ainsi que ton bébé, soit tu les laisses tomber, tu seras le plus grand des lâches et tu auras toute ta vie pour regretter.

Je me lève, prends mon café, avant de sortir, je presse son épaule, lui signifiant que je suis là, s'il a besoin, puis je rentre à l'appart'. En entrant, je remarque que la chambre de Perrine est allumée, je m'approche donc pour la voir s'admirer devant le miroir, le t-shirt relevé. Nous pouvons apercevoir que son ventre a commencé à grossir.

Moi : Alors, comment va la future maman?

Perrine : Mieux. Je vais aller au journal, bosser un peu, pour me changer les idées.

Moi : D'accord, de toute façon, il faut que j'aille bosser à la boutique. On se voit plus tard? Tu m'appelles, si ça ne va pas?

Elle acquiesce, je lui fais un bisou sur la joue avant de m'approcher de son ventre, de manière à parler à mon neveu ou à ma nièce.