Chapitre 9

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Une fois les trois hommes partis, Liliana retourna dans son laboratoire pour essayer une nouvelle fois de trouver ce qui avait rendu le renardeau si malade. Malgré l'inspection de ses selles, qui ne lui avait rien appris, à part le fait qu'il n'avait manger que de petits herbivores, et malgré une auscultation rigoureuse, elle ne savait toujours pas de quoi il retournait. Elle avait bien essayé de savoir ce qu'il l'avait rendu si malade, mais même le renard ne le savait pas. Tout ce qu'elle avait pu en tirer c'est qu'il avait mal et qu'elle devait le soigner au plus vite. Il avait fait montre de la même impatience que tout les enfants.

Elle prit le petit tube de sang qu'elle lui avait prélevé et mis quelque gouttes sur une lamette avant de la glisser sous le microscope. 

Après une scrupuleuse inspection, elle découvrit une anomalie qu'elle ne put décrire, mais elle su que c'était cela qui faisait souffrir le petit animal. Les globules rouges disparaissaient lentement. Elle ne comprenait pas ce processus.

Elle décida qu'il fallait retourner dans la forêt, pour essayer de trouver un indice, qui lui dira ce qui ce passe. On fond d'elle, elle savait que ce n'était pas normal, et qu'il y avait quelque chose dans cette forêt qui ne tourner pas rond.

Elle se prépara et pris sa sacoche où elle mit quelque ustensile et des flacons vides, pour récupérer quelques échantillons. Elle se dit qu'elle devrait aussi prendre un peu d'eau du lac pour l'examiner et voir si le problème venait de là.

Elle prit la direction de la forêt, mais plus elle s'approchait et plus son angoisse s'intensifiée. 

-Tu doit te reprendre. Tu ne dois pas avoir peur de la forêt. N'oublies pas que c'est le seul endroit qui te donne l'impression d'être chez toi. Lui dit sa voie intérieure.

-Je sais, mais c'est si dure. Je sens déjà la panique arriver. 

-Tu n'as pas à paniquer, je suis avec toi. 

-Oui sans toi je ne sais pas ce que je serais devenue, toutes ces années.

-N'oublis pas, toi et moi nous ne sommes qu'une.

-Mais cette fois je ne sais pas si je vais y arriver.

-Tu sais ce que tu dois faire.

Oui elle le savait, elle devait faire ce qui l'avait toujours calmer jusqu'ici.

Elle s'approcha de l'orée du bois. Elle mis la main contre l'écorce d'un vieux arbre. Elle sentais la rugosité du tronc sous ses doigts. Elle se laissa glisser lentement jusqu'au sol tout en tenant toujours l'arbre. Une fois assise, elle posa son autre main sur le sol. Elle sentait l'herbe sous ses doigts.

-Voilà, maintenant respire doucement. Inspire, expire...

Elle fit ce que sa voix lui disait, elle essaya de son mieux, mais voir l'intérieur de la forêt, lui coupa littéralement le souffle.

-Ferme les yeux et concentre toi.

Après quelques instants, elle ferma ses yeux.

-Bien. C'est ça. Maintenant ressent la terre et tout ce qui t'entoure. Inspire, expire et ressent.

Entendre les bruits de la forêt, le souffle du vent dans les arbres, sentir la vie sous ses mains, la calma doucement. Elle retrouva ces sensations de paix et de calme qu'elle croyait avoir oublié. Cette terre ancestrale qui était là avant son arrivée et qui sera encore là longtemps après son départ. Cet arbre si vieux, mais qui vivrait encore de nombreuses années grâce à la vie qu'il puisait dans cette magnifique terre. Toute cette puissance qui vous faisait vous sentir si petit mais qui en même temps vous permettez de  comprendre que vous faisiez partie d'un tout. Elle se concentra et bientôt sentit cette force de vie monter lentement de sa main, traverser son corps pour aller ensuite se répandre sur l'arbre.

Elle ne s'en rendait pas compte, mais la puissance qu'elle tirait de la terre, dessina sur son corps des tatouages phosphorescents. Elle se mit tellement en phase avec tout ce qui l'entourait qu'elle aurait pu dire combien d'animaux était en ce moment même dans la forêt. Et même ce que chacun faisaient à cet instant. 

Elle vit sans ouvrir les yeux, ce petit oiseaux sur sa branche en train de mettre un brin d'herbe dans son nid. Les deux cerfs qui se battaient bois contre bois. Ce petit lapin qui rentra bien vite dans son terrier. 

Elle sentit des biches s'approchaient doucement d'elle. Comme si elles se demandaient ce que cet être unique faisait ici dans leur monde.

Liliana ouvrit les yeux quand elle sentit une petite truffe toute humide lui toucher le dos de la main. C'était un petit lapin blanc, qui la regardait d'un air émerveillé. Elle le caressa et sentit toute la douceur de son pelage sous ses doigt. Il se pelota contre sa main, comme si il voulait qu'elle n'arrête jamais de le caresser.

Elle regarda autour d'elle et pu voir les biches qu'elle avait sentit. Elle se leva lentement et s'approcha d'elles doucement. Elle caressa leur flanc. Elle essaya de voir si elles allaient bien. Et apparemment cela était le cas, donc elle se dit que le soucis ne venait certainement de l'eau, car sinon ces biches seraient elles aussi malades. Elle devait donc entrer dans cette forêt pour essayer de trouver où était le problème.

Comme si les biches avaient sentit son angoisse, elles l'entouraient et lui donnèrent de petits coups contre son dos, pour lui faire comprendre qu'elle devait avancer et qu'elle ne serait pas seule.

 Alors elle entra dans la forêt suivit de sa cour personnelle.

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Bonjour

Etant en vacances je vais essayer de mettre d'autres chapitres très prochainement.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Dans le chapitre suivant on retourne du côté de l'alpha 

Bonne lecture

Le cycle de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant