Chapitre 59

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Sentant le vent tourner, Lamarius fit plusieurs pas en arrière. Si le trône ne se trouvait pas contre les parois de la salle, il se serait caché derrière.

Bientôt Ulrich, Alastor et Vassili l'entourèrent le toisant de toutes leurs hauteurs.

Trevor et Grant se rapprochèrent à leur tour. Trevor fut le premier à se retransformer, nu comme au premier jour, mais bientôt il fut habillé de pied en cap. Étonné il regarda ses habits avec stupéfaction, avant de sentir le Kitsune se frotter contre sa jambe.

-C'est toi? delanda-t-il sous le regard surpris des autres.

-Il n'est pas question que mon homme se pavane dans le plus simple appareil.

-Trop fort, ma douce, merci. lui dit-il en carressant sa fourrure, pendant que le Kitsune ronronnait de satisfaction.

Grant se transforma à son tour, et apparût dans toute sa splendeur.

Alastor poussa un long sifflement admiratif.

-Ah ouai quand-même, y'en a qui doivent bien s'amuser. rigola Alastor en jetant un regard appréciateur au Métamorphe.

-Hey, gardes tes yeux dans tes poches. grogna Vassili en se mettant contre son amant, pour le protéger du regard scrutateur du Démon.

-Bah quoi, je ne fais qu'admirer le spectacle, et je dois dire qu'il vaut le détour, dit-il.

-Liliana!!! hurla Vassili.

-Ma douce, peux-tu...? demanda Trevor en faisant un geste vers Grant.

Le Loup se retrouva en une seconde habillé, juste avant qu'il ne sert dans ses bras Vassili par derrière. Frôlant son bas ventre tendu contre ses fesses rebondies.

-Il n'y a que pour toi que mon étendard se dresse. murmura-t-il à son Vampire préféré.

Vassili se laissa fondre contre son torse. Avant de se retourner et de l'embrasser goulûment.

-Un étendard!? Oh bordel j'adore! s'amusa le Démon.

-Alastor... le gronda gentiment Liliana tout en reprenant forme humaine tout en se serrant contre l'Alpha.

-Ouai, bon, d'accord, mais avouez qu'ils sont trognons. rigola-t-il avant d'ajouter. Bon les gars, trouvez vous une chambre, car vous saturez la pièce de vos phéromones là.

-Trevor? demanda Grant en mettant fin au baiser mais en gardant son front contre celui de son amant.

-Allez-y, je ne pense pas que nous aurons besoin de vous pour la suite. Et je serais vous, je ferais un tour vers la meute pour voir les avancées de Ondine. leur dit-il avec un clin d'oeil.

A peine eut il finit sa phrase, que les deux amants disparurent sous les rires et les colibets.

Siréna qui était restée en retrait s'approcha des autres et se mit contre Liliana ne voulant pas distraire Urlich, qui n'avait pas un instant quitter Lamarius des yeux.

-Pourquoi? gronda-t-il.

-Allons mon ami, je n'ai fait que suivre tes ordres. C'est bien toi qui voulais te débarrasser de cette Sorcière, dit-il en montrant Siréna du doigt. Oublirais-tu tous ce qu'elle t'a fait perdre? De toutes ces années perdues avec ton enfant, de tous ces moments que tu ne pourras jamais rattraper, toutes ses premières fois auxquelles tu n'as pas participer?

Siréna s'affala contre Liliana en entendant ces mots, qui comme des milliers de flèches, transperçaient son cœur. Elle se savait responsable de tous ce qu'il venait d'énumérer, mais l'entendre était une torture. Liliana lui entoura les épaules et la serra contre elle, pour lui montrer qu'elle la soutenait dans cette épreuve. Levant farouchement la tête, en un geste de défi à l'encontre de Ulrich qui au fil des mots avait tourner la tête pour regarder Siréna d'un regard sombre de fureur.

-Si elle ne s'était pas mêlé de ce qui ne la regardait pas, tu vivrais heureux en ce moment auprès de ton âme-sœur et de ta fille. continua-t-il.

A ces mots Ulrich se redressa et deveint encore plus sombre.

-Mon âme-sœur! Comment peux tu dire ça, alors que tu sais comme moi, qu'elle ne l'était pas, sinon je ne lui aurais pas survécu comme tu le sais.

-Bien sûr qu'elle l'était, tu l'as toi même annoncé à tout le royaume. dit-il d'un air mesquin.

Ulrich le regarda attentivement, avant que la lumière ne se fasse dans son esprit.

-Tu le savais depuis le début! Tu savais qu'elle n'était pas mon âme-sœur et qu'elle se jouait de moi! Et peut être même étais tu de mèche.

-Comment aurais-je pu le savoir, si même toi, le grand Roi Dragon Ulrich, tu n'y as vu que du feu? ironisa-t-il.

Ulrich serra les poings avec une envie de plus en plus irrépressible de lui refaire sa petite face de rat.

-C'est bon maintenant, ça suffit!

Liliana s'effondra contre Trevor, qui l'a rattrapa de justesse avant qu'elle ne tombe.

-Liliana? s'inquiéta Trevor.

-Il est... Il est partit.

-Qui est partit, ma douce. lui demanda-t-il doucement.

-Le Kitsune.

A ces mots, Lamarius poussa un hurlement avant de se recroqueviller sur lui-même, en se tenant la tête.

-Arrêtes, arrêtes, sort de là, sort de ma tête, hurla le Mage en se grattant la peau jusqu'au sang, comme si par ce geste il allait faire sortir le Kitsune.

-Quel vieux renard! s'exclama Alastor admiratif. Le possédé, cela me serais jamais venu à l'idée! dit-il avant de se mettre à rire, accompagné par Alexeï.

-Il faut avouer que c'est un joli retournement de situation. rigola à son tour le Vampire.

Lamarius releva la tête et les regardèrent tour à tour, il rampa jusqu'à Ulrich en gémissant.

-Aides-moi, pitié je suis ton ami...

À peine eut-il dit ces mots qu'il ressentit une atroce douleur.

-Petite information, je te ferais ça à chaque fois que tu mentiras, l'informa le Kitsune, et crois moi je sais quand tu ments.

Lamarius gémit en se raccrochant à la jambe du Roi.

-Aides-moi...supplia-t-il Ulrich.

-Dis à Ulrich, qu'il peut maintenant interroger ce rat sans craindre ses mensonges, car dès qu'il en dira un, il souffrira milles morts. l'informa le Kitsune.

Liliana fut rassuré d'entendre son Kitsune, car sa présence lui manquait.

-Père, tu peux lui poser les questions que tu veux, il ne pourra te mentir.

-Comment ça? lui demanda Ulrich, heureux intérieurement qu'elle l'ai appelé "père", c'était un début. Il espérait en son fort intérieur qu'elle lui donnerait bientôt du "papa".

-Le Kitsune, m'a dit que ce Mage ne pourrait plus te mentir sous peine de souffrir intensément, l'en informa Liliana.

-Comme c'est intéressant... Je sents que l'on va bien s'amuser, fit Alastor en se rapprochant tout en se frottant les mains de satisfaction.

Le cycle de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant