Le cycle de vie

Chapitre 19

Vassili apparu presque aussitôt, suivit des jumeaux de Boston, il riait tellement qu'il en pleurait presque.

-Bordel qu'est ce que j'aimerai faire ça! s'écria Liam.

-Pour se faire il faut te concentrer sur l'endroit où tu  veux aller et le visualiser. lui dit John.

-Mais tu peux te concentrer autant que tu veux, la seule chose qui risque de t'arriver c'est de faire dans ton froc. irronisa Jeffrey.

-Je ne m'inquiètes pas, car je suis sûre que s'il m'arrive un souci, vous vous ferez un plaisir  de vous occupez de mon petit derrière. Leur dit-ils, tout en leur faisant un clin d'œil et en leur envoyant un baiser.

Les yeux des deux vampires devinrent sombres et leurs canines poussèrent, montrant leur envie. Vassili les arrêta en leur barrant le passage avec ses bras.

-Tu devrais arrêter de les allumer, Liam si tu ne veux pas de soucis.

-Allons! Une chose que vous devriez apprendre toi et tes suceurs... de sang, c'est que je ne fais pas qu'allumer, je met carrément le feux. se vanta Liam en se léchant les lèvres avant de leur tournant le dos et de partir en direction de Trevor en roulant des  hanches.

-Oh bordel! s'exclamèrent les jumeaux de concert. Je vais me le faire.

-Ne t'inquiètes pas on vas s'en occuper de ton petit derrière, et tellement bien que tu ne penseras plus jamais à aller voir ailleurs. se dit John intérieurement.

-Mais avec plaisir, mes tout beaux, quand vous voulez, je suis votre homme.

-Bien et si on en revenait aux choses sérieuses,dit Vassili en s'efforçant de retenir ses amis, tant bien que mal. Trevor, si tu pouvais dire à ta chatte en chaleur, de calmer ses ardeurs, cela serait grandement apprécié.

-Liam, arrêtes de faire joujou veux tu? Tu pourras les faire tourner en bourrique une fois que nous auront éloigné la menace.

-Rabat joie, maugréa Liam en s'affalant sur un fauteuil.

Les jumeaux, se calmèrent mais ne le lâchèrent pas des yeux. Pour eux, leur homme, qui boudait sur son fauteuil, était la plus belle chose qu'ils avaient jamais vu.

-John, je ne suis pas sûre de tenir encore très longtemps, regarde le, il est si mignon.

-Et nous deux, cela n'as pas l'air de lui faire peur, bien au contraire. Quand j'ai vu son petit déhanché, j'ai failli m'oublier dans mon costume, comme le dernier des jouvenceaux.

-Et moi donc, je peux te dire qu'un jeans c'est bien, mais lorsqu'il s'est léché les lèvres, la fermeture éclaire, je l'ai sentit passer.

-Encore quelque temps et il sera tout à nous.

-Et à nous seul.

-Et donc, Trevor, tu veux mon sang? Tu sais que normalement c'est nous, qui en avons besoin? Ne me dit pas que vous nous admirez tellement que vous voulez nous ressembler.

Trevor leva les yeux au ciel et secoua sa tête d'un air effaré.

-Ne prends pas tes rêves pour des réalités, Vassili. Je préfère ma situation et de loin, ne t'en déplaise. Non si j'ai besoin de ton sang, c'est que nous nous sommes rendu compte que tous les loups n'étaient pas malade, seulement certains d'entre nous.

-Comment est-ce possible? Et que viens faire mon sang dans tout cela?

-Hé bien, nous allons faire des tests, sur le sang de plusieurs sujet malade et sur certains sujet sain, et surtout il nous faut savoir pourquoi et comment notre sang devient mortel pour vous.

-En parlant de cela, je dois te dire, que certain d'entre nous pense que vous avez fait un pacte avec des sorcières pour rendre votre sang létal pour nous. Ils commencent déjà à vouloir faire des coalitions pour vous détruire le plus rapidement possible avant que vous ne contaminiez d'autre meute. C'est pourquoi si tu es d'accord, les jumeaux et moi allons rester parmi vous, au cas où il faudrait combattre. Je te rassure, nous n'avons pas l'intention de nous éterniser, nous resterons juste le temps que vous trouviez le problème et que vous le résolviez.

-Je me doutais que cela risquer de finir ainsi. Et ton aide serais grandement apprécié. Quand à t'éterniser, je me demande si tes deux loustics, ont le même point de vue. s'amusa Trevor car les jumeaux avaient réussi à échapper à  la vigilance de Vassili et s'étaient rapprochés de Liam. Ils s'étaient mis de chaque côté de ce dernier, et leur mains glissaient dans ses longs  cheveux noir.

Vassili les regarda un moment avant de souffler avec un air défaitiste en secouant la tête.

-Franchement les garçons, vous ne pouviez pas attendre un peu? leur dit Vassili en s'approchant d'eux, avant de s'arrêter à quelque pas d'eux, sous le regard noir des jumeaux

-Cela fait plus de trois cent ans que l'on attend, Vassili, je pense que cela fait assez longtemps, non? grogna John.

Vassili aborda un air abasourdi, car jamais ses amis ne lui avaient parlé ainsi, ni ne l'avaient regardé avec un air aussi mauvais.

-Doucement mon choux, laisse les grands parlaient entre eux, et continu ce que tu faisais si bien, susurra Liam en papillonnant des yeux. Ce que John se fit un plaisir de faire, en recommençant à faire glisser ses cheveux entre ses doigts.

Vassili se tourna vers Trevor avec des yeux aussi gros que des soucoupes.

-Et oui! Les petits toutous ne sont pas toujours ceux que l'on croit. s'amusa Trevor, en lui donnant une grande tape dans le dos. Bon tu es prêt à donner un peu de ton sang.

-Ouai, ouai, au point où j'en suis, mais fait vite avant que je ne change d'avis.

-Viens ma douce, il est prêt. dit doucement Trevor sous le regard étonné de Vassili, qui se tourna vers la direction que fixait l'alpha. Et il s'aperçue avec plaisir, que les jumeaux fixait aussi le paravent,  derrière lequel se trouver apparemment "la douce" de Trevor.

Liliana se rapprocha lentement d'eux, le regard baissé, en portant le plateau sur lequel était posé tout ce dont elle allait avoir besoin. Elle posa le plateau sur la table près de Trevor avant de se tourner vers les vampires.

-Tu peux lever la tête, ma douce, ils ne te feront pas de mal, crois-moi. Dans le cas contraire ils auront à en découdre avec moi.

Liliana pris son courage à deux mains, et leva la tête pour les regarder.

Les trois vampires se pétrifièrent, avant de mettre le genou gauche au sol, d'appuyer leur avant bras droit sur leur genou droit, tout en baissant la tête, avec déférence. 

-Votre altesse! dirent-ils d'une seul voix.