Chapitre 62

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Ulrich attrapa le Mage par le col et le balança sur le trône.

-Siréna! Hurla-t-il.

La Sorcière comprit immédiatement et d'un petit geste fit apparaître des chaînes autours des mains et des jambes du Mage. Il se retrouva saucissonné à ce trône qu'il avait eu tant de fierté à faire construire.

-Bien, nous allons pouvoir commencer. Grâce à notre ami, ici présent, dit-il en montrant Alastor, nous savons que c'est toi qui est derrière tout ce qui est arrivé jusqu'à présent. Mais ce que j'aimerais savoir c'est le pourquoi du comment.

-Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour toi, dit Lamarius avant de se mettre à hurler, il avait l'impression que des griffes lui lacérer tout l'intérieur du corps.

-Vu que tu viens de nouveau d'avoir un aperçu, du savoir faire de ma fille, je ne te saurais mieux te conseiller que de commencer à nous dire la vérité sauf si tu veux continuer à souffrir, l'informa Ulrich.

Lamarius resta un long moment, la tête baissée, le menton coller à sa poitrine, dans une attitude de défaite. Lui qui était si sûr de sa victoire, il avait tout calculé dans les moindres détails, et pourtant tout était tombé à l'eau. Il ne parvenait pas à comprendre, il savait qu'il était le Mage le plus puissant, il avait œuvrer pendant des années pour ce résultat, et pourtant ils avaient réussi à le mettre à terre. Il soupira et baissa encore plus ses épaules, à quoi bon tout cela maintenant, Ulrich ne le laisserait pas survivre à cette journée, mais quitte à partir autant le faire en beauté. Le grand Roi allez devoir voir son grand amour tomber de son piédestal, il savourerait cette ultime victoire.

-Puisque tu tiens tellement à savoir la vérité... commença-t-il, à l'origine c'était un plan de Floralyne.

-Floralyne!!? s'écrièrent Ulrich et Siréna.

-Imossible! Tu ments, hurla le Roi.

-Heu, je ne voudrais pas te contredire, mais Liliana nous à bien dit que si il mentait il souffrait, et il a pas l'air de souffrir des masses là, l'informa Alastor. Je ne sais pas qui est cette Floralyne, mais il a l'air de savoir de quoi il parle.

-C'était la mère de Liliana et accessoirement ma femme, celle qui m'a fait croire qu'elle était mon âme-sœur.

-Ha merde! s'écria le Démon.

-Tu le savais? s'étonna Lamarius.

-J'aurais dû avoir des doutes lorsque j'ai survécu à sa mort, mais à l'époque je pensais que c'était la disparition de ma fille qui me maintenais en vie. Mais lorsque j'ai rencontré Siréna, je n'ai plus eu aucun doute, dit-il en la regardant avec tendresse.

-Mais comment as-tu pu croire qu'elle était ta destiné? lui demanda Alastor.

-C'était une Sirène, dit simplement le Roi, comme si ce simple mot valait toutes les explications.

-Ha remerde! Elles sont fortes de ce côté là, pour te faire croire tous ce qu'elles veulent.

-Et c'est comme cela qu'elle a était prise à son propre piège, dit Lamarius.

-Expliques! l'intima Ulrich.

-Tout au long de votre union, elle se planifiait des moments pour retourner se ressourcer auprès des siens, au milieu des océans dans le monde des hommes. Mais après la disparition de votre fille, tu ne lui laissais plus une minute à elle, tu étais si inquiet que tu ne la lâchais plus d'une semelle.

-La vache! Quelle mort pour une Sirène, s'exclama Alastor.

-Rien de tout ceci ne se serait produit si elle avait eu le courage de me dire la vérité, se désola Ulrich. Mais je ne vois pas en quoi ce qui est arrivé par la suite est pu être son plan, dit-il à Lamarius.

-C'était une femme égoïste, lorsqu'elle voulait quelque chose, elle mettait tout en œuvre pour l'avoir. Même à écraser les autres, pour y arriver, dit le Mage en regardant Siréna avec un rictus mauvais puis en regardant Ulrich, elle t'as voulu et elle t'as eu. Par la suite c'est ton pouvoir qu'elle voulait et elle aurait tout fait pour y arriver, quitte à fricoter avec quelque Sorciers pour obtenir un moyen de se débarrasser de ceux qui t'étais les plus proches. Les Vampires. Car elle se disait que sans eux, elle réussirait à se mettre les Faës et autres Créatures dans la poche. Son but ultime était de se débarrasser de toi et de régner seule. 

-Si elle voulait régner seule, pourquoi t'être allié à elle? demanda Ulrich, qui avait la nausée au bord des lèvres.

-Je suis le Mage le plus puissant, c'est moi qui aurai dû être Roi, et non pas un Dragon, qui à une époque pas si éloigné, était chassé pour ses écailles. J'ai donc compris que si elle arrivait à ses fins, il ne me resterait plus qu'à me débarrasser d'elle et du coup cela aurait fait de moi le Roi.

Ulrich n'en revenait pas, celui qui avait été son ami, celui vers qui il s'était tourné après la disparition de sa fille, pour savoir quoi faire, celui qui, apparemment avait fait semblant de partager sa douleur, n'était en fait qu'un imposteur, tout comme celle qu'il avait considéré comme son âme-sœur.

-Tu es l'être le plus écœurant qu'il m'ai été donné de rencontrer, lui dit le Dragon.

-Plus écœurant que celle qui n'hésitait pas à user de ses charmes et de son corps, pour parvenir à ses fins? demanda Lamarius ironiquement.

En entendant ces mots Ulrich perdit le peux de self contrôl qui lui restait, il attrapa Lamarius par le cou et lui serra la gorge. Le regard de Lamarius se voila de peur, et de résignation, il savait que c'était la fin. La dernière phrase avait sonné le glas de sa triste vie. Ses yeux roulèrent dans ses orbites et au moment où les derniers souffles de vie s'échappèrent de ses lèvres, il sentit une épée lui traverser les entrailles et eut l'impression d'être aspiré par cette lame.

Ulrich sursauta en voyant la Fandom transpercer un Lamarius mourant, il se tourna, étonné, vers Alastor.

-Bah quoi? Il n'y a pas de raisons qu'il n'y ai que toi qui rigole. Tu as eu tes réponses et ta vengeance, à présent, il est à moi. Il va comprendre que je ne menace pas à la légère et que l'on ne touche pas à ce qui m'appartient, dit Alastor plus Démoniaque que jamais.

-Ta sœur est en sécurité, lui rapella Liliana.

-Qui? demanda-t-il.

-Ta sœur, lui répéta la jeune femme.

-Ma sœur? Ah oui... Ma sœur,bien sûr, rigola-t-il en s'éloignant en sifflotant sa claymore sur l'épaule.

-Quel gamin! dit Ulrich en secouant la tête avec amusement.

Le Roi se tourna alors vers Siréna et lui tendit la main, qu'elle prit avec douceur avant de se serrer contre lui, heureuse d'être enfin avec son âme-sœur sans aucune ombre au tableau. Ils s'éloignèrent laissant derrière eux la carcasse vide du Mage.

Trevor et Liliana, heureuse d'avoir récupéré son Kitsune, allèrent rejoindre les autres au centre de la salle. Une fois, tous au centre du pentagramme géant, ils repartirent pour la maison de la meute.

Le cycle de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant