Chapitre 49

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Coucou les gens ! Je ne poste pas souvent en ce moment, mais je reviens en force avec les derniers chapitres de Cameron... Sinon c'est les vacances et ca c'est plutôt pas mal, parce que le lycee c'est un peu relou... bref la qualité n'est pas la même sur les chapitres suivants car je n'ai pas mon ordi en ce moment. Je corrigerai tout ça quand je le récupérerai. Sinon j'ai un petit message à vous faire passer. Une amie écrit une fiction sur une histoire d'amour appelée "Rosalie", qui se déroule dans la période des châteaux, princes... Je ne recommande pas cela que parce que je suis son amie mais aussi parce que sa fiction me plait, parce que si ca ne me plaisait pas je ne la vous recommanderai pas. Bref son compte est Lou_pct . Back to Cameron, les gars. ❤️

Je lui indique juste des pointes ainsi qu'un justaucorps et une paire de collants. Je ne veux que le strict nécessaire que je rembourserai aussi vite que je le pourrai. J'essaye le tout pour être sûre que c'est à la bonne taille. En entrant dans la cabine, je sens mes mains trembler de peur. Je serre mes poings et m'habille. Je m'observe dans le miroir et des souvenirs que je pensais enfouis à jamais refont surface. Je ferme les yeux et les efface aussitôt. Je sors de la cabine pour montrer à la vendeuse qui me dit que c'est parfait et me demande d'effectuer quelques mouvements avec les chaussons. Je m'exécute et cette sensation de grandeur s'empare de moi. Je n'oserai pas le dire à voix haute mais cela m'avait manqué. Un Noah caché derrière un portant applaudit ma petite prestation.
« - Alors, ne mens pas en disant que ça ne t'avait pas manqué. »
Il lit dans mes pensées ou quoi ? J'esquisse un sourire.
« - Je ne suis pas devin, rassure toi. Cela se voyait dans son visage et c'est l'une des rares fois où j'ai pu voir ton visage s'éclairer et tes yeux s'ouvrir en grand. »
Je mords la lèvre. Il sait vraiment tout.
« - Va te changer. Tu as une audition dans vingt minutes. Ne réplique pas. Tout est déjà prévu, Cam, lance-t-il quand il voit ma tête.

- Mais...

- Chut, dit Noah en plaquant sa main sur ma bouche. Dépêche-toi. »

Nous payons et nous nous remettons en route. Les rues de Los Angeles sont bondées mais Noah et moi réussissons à arriver à temps. Il sort de la voiture pour m'ouvrir la porte. Un vrai gentleman... Mon copain m'emmène dans un studio très réputé dans le monde de la danse.

« - Sérieux ? je demande. C'est une blague ? Ça ne peut pas être... je chuchote.

- De quoi ?

- Noah... Je ne peux pas...

- Tu peux, Cam. Je crois en toi. Et tu devrais croire en toi. Je t'ai vu esquissé deux pas et j'ai vu ce talent et cette grâce que tu as en toi. C'est inné. C'est gravé en toi comme c'était gravé en ta mère. J'ai regardé sur YouTube les vidéos de son école. On l'a voyait jeune. Elle était tellement gracieuse et belle. Et... je suis tombé sur des vidéos de toi. Tu parais si jeune et inconsciente. Libre d'un poids qui te hante aujourd'hui.

- Elles ne datent même pas de y'a six mois, je murmure.

- Je sais. C'est pour ça que je t'emmène ici. Ton talent n'est pas perdu. Tu l'as en toi, juste enfoui... »

Les larmes me montent aux yeux et je ne sais pas vraiment si c'est parce que je stresse ou si c'est parce que je deviens trop émotionnelle tout d'un coup. C'est peut-être aussi les deux. Il m'embrasse et nous entrons dans le studio.
La réceptionniste nous indique un vestiaire pour que je puisse me changer. Quelques minutes plus tard, une femme assez stricte m'annonce que je vais devoir présenter une chorégraphie basique sur la musique de mon choix dans cinq minutes. J'hoche la tête et elle repart en claquant la porte. Je respire, me lève et me coiffe d'un chignon mais rien ne vient. Cam, réfléchis bordel. Dans Quoi me suis-je embarquée ? Soudain, une idée me vient. Avant la mort de ma mère, j'avais durement travaillé avec elle, jour et nuit, pour l'un des plus grands concours du pays mais elle est morte et je n'ai pas participé. Je prends mon téléphone et branche mes écouteurs et chercher frénétiquement la musique Impossible de James Arthur. J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et, pas à pas, les mouvements me reviennent ainsi que les émotions associées. Lorsque j'effectue la pirouette finale, la porte se rouvre sur la femme qui m'ordonne de la suivre. En sueur et angoissée, je traverse un dédale de couloir, jusqu'à ce que j'arrive dans une salle où m'attendent trois jurys.
« - Mademoiselle Miller. Présentez. »

CameronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant