Au final, je n'avais pas prononcé un mot mais avait juste serré mes amis contre moi, un grand sourire aux lèvres, montrant aux gens qui avait voulu me descendre que tout cela ne m'atteignait.
Cependant, j'étais loin d'imaginer ce que cette simple publication allait devenir, et ce qu'elle allait entrainer. Les discours de mes amis n'avait au final fait qu'aggraver les choses, et de mettre plus en rogne ceux qui avaient voulu m'atteindre.
La journée se passa lentement, même si certaines personnes me jetait des regards énervés ou amers. Comme prévu, je ne m'éloignai pas d'un pas de mes amis, et faisait comme si tout cela ne s'était jamais passé.
Puis, la sonnerie de la fin des cours résonna. Je montai au Blue & Gold, devant continuer à tenir ce club et le journal du lycée.
Archie, Veronica et tout le monde était parti, comme la plupart du temps à cet heure là. J'étais donc relativement en sécurité. Je continua mon article sur diverses petites nouvelles et finit par fermer la porte de la salle, descendant les escaliers plongés dans le silence et l'obscurité de la nuit.
Soudain, je vis une ombre passé. Puis deux, puis trois. J'entendais les pas autour de moi, les rires étouffés de ceux qui était encore là, avec moi, cachés par la nuit.
- Qui est là ? Vous voulez quoi ?
Mon cœur battait à mille à l'heure. J'étais près à riposter à n'importe quel force, et chaque crissement résonnait dans mes oreilles. Mes sens étaient en alerte, et je regardais partout comme un chien appeuré.
Mais apparemment, mes agresseurs ne cherchait pas spécialement à me faire peur ou une farce, vu la vitesse où ils se montrèrent. Ils étaient au moins cinq. Tous des garçons, dirigés par Reggie. Ils semblaient se craquer les poings et fulminer de l'intérieur tel un taureau en colère, et je compris vite leur intention. Ils voulaient utiliser l'autre forme de violence. Pas seulement psychologique, mais aussi physique. En résumé, ils voulaient me tabasser.
- Reginald ? Que me vaut ce plaisir?
Ce dernier éclata de rire et me prit par le col, me soulevant à quelques centimètres du sol.
- Je veux te faire manger le béton, connard. Je veux que tu regrettes de nous avoir empêcher de coucher avec Betty et après, de l'avoir fait. T'es pas digne de la baiser, fils de pute. Je sais même pas comment tu as réussi à l'avoir dans ton lit, t'as du la forcer ou lui faire du chantage.
Mon être entier me hurlait de m'enfuir, de faire mon chien battit, mais une partie de moi refusait. Une partie de moi voulait lui cracher à la gueule, lui dire à quel point il avait échoué où j'avais réussi. Alors, un sourire sadique déforma mon visage et je me mis à rire, mes yeux semblant lancer des éclairs.
- La forcer ? Lui faire du chantage ? Désolé Reggie, mais moi je n'ai pas besoin de tout ça pour pouvoir coucher avec la plus belle femme de tout ce bahut. Peut être que tu es trop moche, trop ridicule ou... Trop puceau?
Ne sachant pas quoi répondre, ce dernier me frappa furieusement, ce qui décala ma tête de quelques centimètres, endolorisant ma joue. Mais l'adrénaline parlait à ma place, et me protégeait de la douleur.
- Tu vois Reggie? Tu ne sais pas réfléchir autrement que par tes points. Alors vas pour séduire une fille ! Tu es juste frustré car tu n'as pu baiser personne autre que la chèvre qui vit dans la ferme de tes grands parents.
J'avais dis tout cela avec un léger sourire et une voix moqueuse, ce qui avait le don de l'énerver. J'avais l'impression d'être tellement fort, tellement intouchable à ce moment là. Il n'avait aucune emprise sur moi et en avait pleinement conscience. La douleur physique ne me faisait rien, et j'avais beau ne pas taper fort, mes mots s'enfonçait à travers la carapace "intouchable" de Reggie.
C'est là que la discussion prit fin. Le poing du chef de cette ridicule bande se serra à s'en briser la main et il me mit une droite qui me projeta contre le sol froid et dur sur lequel je m'écrasai.
Tout les autres ainsi que lui se mirent à me frapper, et je savais que je n'avais aucune chance. Alors je me mis juste en boule, protégeant ma tête et ma cage thoracique. Je sentais leurs pieds et leurs poings abîmé ma peau, éclater mes veines, fissurer mes os. La douleur était insoutenable, et chaque coup me donnait encore plus envie de hurler et de me réveiller de cet horrible cauchemar.
J'étais bien loin du Jughead sûr de lui qui était là il y as quelques minutes. Maintenant, je souffrais, et les larmes embuait mes yeux.
Une horrible douleur sembla alors me traverser, pire que toutes celles que je venais de ressentir juste avant. J'entendis un craquement au niveau de mon dos et une boule de douleur m'empêcha de hurler, alors que ma vision devenait floue.
Mes muscles étaient contractés plus qu'ils ne l'avait jamais été, et chaque parcelle de ma peau me brûlait. Tout le monde frappait en même temps, mais étrangement, je discernais chaque coup. Les minutes semblaient être des secondes, et les secondes une éternité. J'avais l'impression d'avoir un feu à l'intérieur de moi qui était entrain de brûler chacun de mes membres petit à petit.
Puis, quelqu'un m'assena un coup à la tête. Je me resserai immédiatement encore plus que je ne l'étais, et mes oreilles émirent un bourdonnement sourd qui semblait m'emporter vers un autre monde. Je sentis quelqu'un d'autre asséner un coup dans mon nez, l'entendant craquer bruyamment. Le prochain coup que je reçu fut dans l'œil. J'avais beau tenté de protéger mon visage avec mes mains, ils les avaient déjà écartés et écrasés sous leurs horribles basket. Je ne sauras pas vous décrire à quel point cela était douleureux, mais j'avais l'impression de vomir de douleur tant mon estomac se retournait et se tordait lui aussi de douleur.
Voyant le pied arriver vers mon œil, j'eus le réflexe de le fermer. Mais je sentis quand même mon œil reculer dans son orbite, et mes oreilles grésiller. Quand j'essayai de le réouvrir, je ne pus pas. Tout était flou, je n'entendais plus rien, et à force, je ne sentais plus rien.
Je n'arrivais même pas à bouger un membre, même pas ouvrir ma bouche. J'avais l'impression que j'allais mourir ici, sur ce sol froid, du sang plein la bouche. J'ouvris faiblement les lèvres et laissa le sang couler, fermant les yeux pour penser à des choses plus positives.
Puis, je vis le visage de Betty. Ses beaux yeux bleus cherchant continuellement le défi et la "guerre", son rire narquois mais pourtant si mignon, sa manière de marcher qui te donnait l'impression d'être si petit, si faible. Ses longs cheveux ondulés s qui volait au vent, ses courbes de déesses. Je sentis à nouveau la sensation de ses lèvres sur les miennes, son odeur me bercer. Je la sentis encore, se frottant contre moi, caressant de ses mains mon torse, et embrassant mon cou en un gloussement amusé. Je revoyais cette nuit, je la sentais encore, blottit contre moi. Mes oreilles bourdonnait encore de sa voix mielleuse et sensuelle qui m'avait tant charmé, qui m'avait entraîné dans son jeu. Si je devais mourir là, c'était un magnifique souvenir. Au final, je n'avais aucun regret. Ce n'était pas une erreur de coucher avec elle, mais plutôt un rêve. Un rêve devenu réalité.
Petit à petit, tout devint noir. Je sentis les coups s'arrêter, et j'entendis les pas de mes agresseurs s'éloigner. Je n'avais ni la force de bouger, ni celle d'ouvrir les yeux. La dernière chose que j'entendis avant de m'évanouir fus ses quelques mots, d'une voix que je distinguerais parmi des milliards. Cette voix parfaite, ni trop aiguë, ni trop grave. Cette voix que j'aimais tant.
- Mon dieu Juggie, reste avec moi !
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Malheureusement, il semblerait que les discours des ses amis et le sourire de Jughead n'ai pas suffit à apaiser tout le monde.
À votre avis, qui as secouru Jughead ?
Love u ❤
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La Reine des Serpents (Bughead)
Fanfiction-Saison 1 : Moi, je m'appelle Jughead Jones. Un garçon basique, ignoré de tous, étudiant à Riverdale High. "Le garçon au bonnet" comme ses crétins de Bulldogs m'appellent. J'étais bien, dans mon coin, sans que personne ne vienne me parler. Jusqu'à...