Personne n'as d'ange-gardien

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Je me réveillai le lendemain, à l'hôpital. Je ne sentais plus vraiment la douleur, et je semblais être seul dans ma chambre.

Mes paupières étaient lourdes, mais je me sentais bien. Mes blessures était désinfectées et bander, ainsi que mes bleus qui était soignés. Mon cocard n'était pas douloureux, et la seule chose qui me faisait souffrir était ma côte. Elle avait du être fissurée pendant le "combat". Pourtant, je me sentais bien. Comme si je planais, comme si la douleur était agréable.

J'avais reconnu cette voix, cette nuit. C'était celle de Betty. Elle était venue me sauver. J'avais senti son odeur, ses douces mains sur moi. Ça venait de me prouver qu'elle tenait à moi. Que je n'étais pas seulement un pion dans son jeu.

Alors que je me perdais dans mes pensées, la porte grinça, et je les vis. Veronica, Archie, Kevin et Polly. Veronica me coura dessus et me prit dans ses bras, pendant qu'Archie eut le visage déchiré par un sourire. Polly souria aussi, et Kevin soupira bruyamment.

- Olala Jughead, tu m'as fais une de ses peur ! Tu NOUS as fait une de ses peurs !

- Qu'est-ce qu'il s'est passé...? Demanda Polly, inquiète.

Je me redressai difficilement et soupirai, content que mes amis soient venus, et heureux d'avoir enfin des gens sur qui compter. Après ses seizes ans de solitude, j'avais une vraie bande d'amis. Au final, tout cela à été causé par l'arrivée de Betty. Elle m'avait apportée un nombre incalculable de problèmes, mais elle m'avait aussi apporté ce que j'avais toujours voulu. Des amis. De l'amour.

Ce n'était pas un ange gardien, mais elle y ressemblait. Peut être un demi? Ou peut être juste un tournant dans ma vie. Je n'en savais trop rien.

- Eh bien... J'étais dans le Blue & Gold pour finir mon article et... Je suis sorti du bureau. Sauf que quand je suis descendu, Reggie et sa bande m'attendait. Ils m'ont insulté, je ne me suis pas laissé marché dessus, alors ils m'ont tabassé. Mais ... Betty est arrivé, c'est bien ça ? Elle m'as sauvé ?

Polly éclata de rire et hocha la tête de haut en bas, un sourire aux lèvres.

- Tu étais la petite princesse retenu par les dragons dans le grand château puis ta valeureuse chevalière est venu te délivrer de leurs griffes !

Sur ces mots, tout le monde explosa de rire. Elle avait beau se moquer de moi, j'éclatai aussi de rire. Moi ? La princesse ? Quelle connerie, même si Betty était plus en position pour être la preux chevalière que moi.

- Merci à tous les amis. Je crois que c'est le meilleur réveil qui as pu se passer dans ma vie. Vous savez où est mon père ? Il est venu me rendre visite ?

Archie hocha la tête de haut en bas, en mon cœur sembla s'alléger. Il ne m'avait pas oublié, il avait tenu sa promesse de devenir meilleur. Mes amis sortirent de la salle, et je vis mon père rentrer. Il avait une mine triste, mais une mine sobre. Il n'avait pas bu, pas fumer, et s'était rasé. Ça avait l'air basique pour la plupart des gens mais pour moi, ça signifiait beaucoup.

Je pensai qu'il allait s'assoir et me parler, mais il me prit dans ses bras, me serrant comme si j'étais parti. Il n'avait même pas encore ouvert la bouche que je connaissais ses mots. Il avait eu peur de me perdre. Je m'étais évanoui, et mon père s'était inquiété pour moi. Je le serrai tel il me serrait et je sentis un sanglot étouffé se perdre dans ma gorge. Je pleurais. Des larmes coulaient sur mes joues, sans que je puisse m'en rendre compte.

- J'ai tellement eu peur Jughead... Qui t'as fait ça?

- Ça n'as pas d'importance papa... Tant que tu es là, tant que vous êtes tous là, je peux me prendre autant de coup de poing que nécessaire.

- Eh bien, je préférais que tu n'en prennes plus un seul. Heureusement que tu n'es pas trop abîmé... C'est ses garçons hein? J'ai entendu Archie et les autres parler de Reggie et d'autres garçons qui t'avaient tabassé à la sortie de ton club... J'ai aussi entendu que c'est Betty qui t'as "sauvé".

À la mention de son prénom, son visage se fit plus grave. Je baissai les yeux et il hocha la tête de haut en bas, comme si il acquiesait quelque chose.

- Déjà... Pourquoi ses gars t'ont tabassé ? Et si Betty t'as sauvé, ça veut dire qu'elle tient à toi... Faudra un jour que tu m'expliques comment tu fais ça, fils. Finit-il en rigolant.

Je souriai à son rire et je pris mon téléphone. Je crois que le moyen le plus rapide qu'il sache tout, c'est directement de lui montrer la publication. Je partis sur Instagram, tapa le nom de celui qui avait posté la photo, trouva l'objet de mon problème et tendit mon smartphone à mon père.

Il fronça d'abord les sourcils, comme si il avait du mal à réaliser ce qu'il voyait. Puis, il prit le téléphone de mes mains et examina chaque détail. Il cliqua sur l'écran et parcouru l'espace commentaire de ses yeux, commençant à trembler et à se mordre les lèvres. Sur son visage, on pouvait lire un océan d'émotion. Des centaines de questions, de la colère, de la tristesse, de la peur. Envers moi, envers ses gens, envers Betty. Envers le monde entier, en réalité.

Il posa mon téléphone au bout de longues minutes et lâcha un soupir qui sembla me briser. Je me sentis tout à coup tellement coupable, tellement débile. FP releva la tête et me fixa dans les yeux, me faisant ressentir les émotions qui le parcourait à ce moment là.

- Écoute papa... Je suis désolé... Je sais que j'ai fais une erreur en couchant avec elle mais-

- Elle était vierge. Betty était vierge. Me coupa-t-il

Trois mots. Trois mots qui venait de me donner l'impression de recevoir un coup dans le sternum, tellement que je ne pus respirer. La vérité était devant moi, l'évidence aussi. J'avais dépuceler Betty. Moi, le "weirdo", le garçon au bonnet du fond de la classe. Le loser. Le gars qui n'avait jamais eu de petite amie et seulement deux amis dans sa vie. Aucun son ne voulait sortir de ma bouche, et l'air avait du mal à passer. J'étais juste là, figer, attendant la suite des paroles de mon père.

- Elle n'avait jamais couchée avec qui que ce soit. Mais elle t'as choisis Jughead. Elle t'as même donné un surnom, je me trompe? Je le vois dans tes yeux...

- J-j...elle m'as appelé Juggie...

- Jughead. Je sais que tu auras du mal à accepter ça mais... Elle n'as jamais donné de surnom à aucun garçon. Elle n'as jamais couché avec un garçon et en as encore moins secouru. Tu es particulier Jughead. Tu n'es plus un pantin dans son jeu à présent.... Je crois que tu es plus que ça. Elle tiens à toi. Elle te veut en bonne santé, heureux. Je la connais mieux que quiconque, je l'ai élevé. Elle t'aime, Fils.

Tout mes membres se mirent à trembler et je me mis à rire. Mais un rire saccadé, effrayant. Un rire de dénis. Alors, je plongeai mes yeux dans ceux de mon père et demandai d'une voix chevrotante et terrorisée.

- C...comment ça elle m'aime ? D...de quel manière? À quel point...?

Mon père ria à son tour et posa sa main sur mon épaule, puis se morda les lèvres avant de dire d'un ton qui n'hésitait pas une seule seconde.

- Tu le sais très bien Jughead. Elle ne t'aime pas en amitié. Pas comme un pion non plus...

Elle t'aime en amour.

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Une tonne de révélations dans ce chapitre...

Pensez-vous que FP dit la vérité ?

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La Reine des Serpents (Bughead)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant