- MAIS BORDEL BETTY ! QU'EST-CE QUE TU FOUS LÀ ?! M'exclamai-je
Betty se releva, replaçant ses cheveux en bataille et me fusilla du regard en un sourire moqueur et lourd de haine. Elle s'était simplement redressé de sa banquette rouge, mais mon cœur battait déjà à milles degrés.
- Ce que je fous, Jug' ? Tu oses me demander ça, après avoir trahi ma confiance, mis en danger l'accord et avoir tenter de rejeter la faute sur moi? T'as merdé Jones, t'as bien merdé. Et la prochaine fois que tu fais ça, ça va me coûter un peu plus que simplement quelques paroles. Et ça va te coûter BIEN plus cher aussi, crétin.
Elle se releva entièrement, et marcha en ne me lâchant pas du regard, puis colla presque nos deux visages, se dressant de toute sa prestance et sa rage.
- Tu crois que tu peux aller faire des choses dans mon dos comme ça ? Alors que tout ce que tu as fait, c'est de te mêler de mes affaires et certes, de me sauver de cette balle et que je t'ai hissé au rang de roi des serpents alors que normalement tu aurais dû passer une série d'épreuves compliquées et difficiles. La plupart des serpents trouvent toujours ça injuste, mais je me suis battue pour ça. Tu es une proie facile, Juggie. Tout les gangs et les mercenaires t'ont clairement en ligne de mire. Tu es naïf, et tu n'est pas très combatif. Je t'ai piégé au départ, mais par chance, je n'étais pas méchante. Eux parcontre, le sont. Si tu n'est plus sous la protection des serpents, tu es un homme mort... Tu le sais, ça, Sherlock ?
Elle avait posé un doigt violemment sur mon sternum, ce qui m'avait remis à ma place d'un coup. Tout ce qu'elle venait de dire était totalement vrai, et il était maintenant tant que je l'assume.
- Je sais Betts... Je... J'étais venu ici pour m'excuser a vrai dire. Je suis un sale con, et sans toi je serais toujours aussi triste, ou même mort. Tu as changé ma vie à tout jamais, et c'est comme ça que je t'en remercie. Je suis un boulet et tu as peut être raison... Peut être que je ne mérites pas cette place de roi des serpents... Ça ne me surprendrai même pas... Je ne suis même pas digne d'être un serpent tout court.
Apparemment, mon discours eu un certain effet, car le regard de Betty sembla être moins sévère. Même si une certaine haine y était toujours, les flammes dans ses yeux s'étaient éteintes. Et soudain, sans aucune raison, elle m'embrassa.
Mais ce fut l'un de nos plus passionnels baiser, bien plus émotionnel, bien plus intense que tout les autres. J'avais l'impression que le monde entier s'etait arrêté, et que je ne sentais plus qu'elle. Son souffle se mélangeant au mien, le goût de ses lèvres sur les miennes, sa main aggripant mon cou et mes sens en alerte. Il n'avait fallu que d'un geste, pour me faire comprendre à quel point ses émotions étaient en bazar, par ma faute.
Elle finit par décoller ses lèvres des miennes, et alors que mon cœur venait de louper un battement et qu'une bouffée de chaleur m'avait emporté, je vis enfin ses larmes coulées. Je ne l'avais jamais vu pleurer auparavant, et je sentis une horrible douleur qui sembla me tordre l'estomac. Alors, sans réfléchir, je la serra contre moi le plus fort que je pus. Et pendant que nos cœurs se touchaient, je baladai mes doigts froid dans sa nuque, lui donnant des agréables frissons. J'entendais ses sanglots, et je ressentais le poids sur son cœur, et c'est sûrement ce qui fit couler mes larmes sur mes joues.
Comme des perles de douleurs, elles roulèrent sur mes joues et s'écrasèrent au sol, car ça me tuait de la voir ainsi. De voir l'intrépide reine des serpents si vulnérable, et si brisée. Par ma faute. J'avais été le pire connard de cette planète, et je crois que Betty ne m'en voulait même pas.
- Juggie... Je suis désolé... Je ... Je ne devais pas m'énerver comme ça mais... je suis à bout, tu comprends ? Je t'aime si fort que je pourrais en crever... Et... Penny t'as menacé, j'avais si peur... Si peur qu'ils s'en prennent à toi. Je NE peux PAS te perdre Juggie. Je n'y survivrais pas.
En réponse, je la serrai encore plus fort, faisant glisser mes doigts dans ses cheveux et les entortillants autour.
- Je sais Betts... Je suis le plus grand idiot de cette planète mais je t'aime aussi fort que tu m'aimes... Alors je te promets que je ne ferais plus jamais ça à l'avenir. Tu es tout ce que j'ai de plus précieux, alors si ça peux effacer ses larmes sur tes joues, c'est assez pour me convaincre.
Betts se mit tout un coup à rigoler et se recula, plongeant ses beaux yeux verts dans les miens.
- Forsythe Pendleton Jones III, qu'est-ce que j'ai fais pour mériter un tel petit ami, si beau, si intelligent, si gentil?
- Et moi Elizabeth Cooper ? Comment un petit gars solitaire du fond de la classe as pu séduire la magnifique chef d'un gang hein?
Elle éclata de rire et je suivis, son sourire si merveilleux venant de mettre un pansement sur mon cœur abîmé. On se fixa pendant quelques secondes qui paraissaient interminables, et elle approcha ses lèvres des miennes sensuellement.
Une certaine attraction se forma immédiatement et mon cœur commença à s'accélerer. Ma main qui était dans son dos descendit lentement le long de sa colonne vertébrale, et je la sentis se crisper et se mordre la lèvre. Ma main descendit jusqu'à ses hanches, mais quand je tentai de la descendre plus bas, elle l'attrapa d'un coup sec, son sourire de défi se dessinant lentement. Puis elle morda sa lèvre inférieure et me tira par le t-shirt avant de commencer à m'embrasser plus fougueusement que jamais, et de retirer mon haut.
Et enfin, quand elle se recula, rouge et un regard érotique dans les yeux, elle dit d'une voix qui me mettait hors de moi.
- Mon dieu, ça m'as tellement manqué. Allez mon beau, viens profitez de ce qui t'appartiens. Je suis tout à toi ce soir.
En disant ses paroles, elle se lécha les lèvres et me fit lentement le signe de venir. Jusqu'ici, j'avais pu me retenir, mais quand elle parla avec cette voix, je ne pus m'empêcher d'aller la plaquer contre le mur, et de déboutonner violemment sa chemise avant d'enlever son soutien-gorge avec mes dents. Pendant que j'étais occupé à la déshabillé, elle, me faisait un des plus sensuels suçons que j'aurais pu imaginer. Il mettait tout mes nerfs à rude épreuve, et je n'avais qu'une envie, c'était de lui sauter dessus. Elle le savait très bien, et c'est justement ce qu'elle préférait. Me contrôler sans même un mot. Me frustrer et me rendre si fou en quelques mouvements, quelques regards.
Quand je relevai la tête après avoir enlever ce qui couvrait le haut de son corps, elle me retourna et me plaqua sur le lit, avant d'enlever son short et d'enlever mon pantalon. Elle se dressa de toute sa hauteur et me tenta en se mordant la lèvre, en se léchant les babines ou même en jouant avec ses cheveux, mais dès que j'essayais de me relever, elle me plaquait violemment contre le sofa, m'empêchant d'accéder à ce que je voulais tant.
- Patience, mon Juggie. Je sais à quel point tu veux t'amuser, mais j'adore quand tu es si vulnérable. ~
- Cette fois, tu ne pourras plus me retenir, Elizabeth Cooper.
- C'est ce qu'on va voir, beau garçon.
Et sans prévenir, je me releva et la plaqua à son tour sur le sofa, commençant à l'embrasser de partout, descendant petit à petit jusqu'à ce qu'elle me refusait depuis des minutes.
- Je peux, ma chère Betts?
- Je te l'ai dit, mon beau,
Je suis tout à toi ce soir.
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Un chapitre plutôt osé pour ce soir, pour votre bon sommeil.
Si jamais vous avez une dispute avec votre conjoint.e, voilà la solution en 3 leçons par moi jpp
Et merci beaucoup pour les 5k, ça me fait tellement plaisir ahhhh
Love u ❤
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La Reine des Serpents (Bughead)
Fanfiction-Saison 1 : Moi, je m'appelle Jughead Jones. Un garçon basique, ignoré de tous, étudiant à Riverdale High. "Le garçon au bonnet" comme ses crétins de Bulldogs m'appellent. J'étais bien, dans mon coin, sans que personne ne vienne me parler. Jusqu'à...