La Reine des Serpents (Bughead)

Nous écrivons notre destin

Je ne me souviens pas vraiment de ce qu'il s'est passé ensuite. Je me suis mis à boire, un verre, puis deux et ainsi de suite. Après, tout est flou.

Mais je suis sûr d'une chose, je me suis bien amusé. Et apparemment, la nuit devait être torride.

Il y as quelques minutes, je m'étais réveillé nu, Betty dans mes bras, aussi nue. Nos vêtements étaient éparpillés partout sur le sol, et je sentais son souffle chaud dans mon cou.

À ce moment là, je n'avais aucunement envie de bouger, ne serais-ce que d'un centimètre. J'avais rêvé de ce moment tant de fois dans mes nuits agitées, et à présent, il était réel. Betty était ma petite amie, et j'étais le roi des serpents. Je n'arrivais toujours pas à y croire, vu l'ascension que j'avais traversé. J'étais passé du gars au bonnet du fond de la classe, de temps en temps rabaisser par les Bulldogs et renier par toutes les filles au Roi des serpents, petit ami de l'une des femmes les plus admirés de tout Riverdale.

Aujourd'hui, il y avait école. Je devais retourné au lycée, mais sous un nouveau jour. Il était encore tôt, et j'avais encore le temps de m'habiller et de me préparer. J'avais un peu peur d'y aller après autant de jours d'absence et ce qu'il s'était passé la dernière fois. Mais je devais y aller, et maintenant, je n'avais plus peur.

A vrai dire, maintenant, je n'avais plus rien à me reprocher. Je n'avais plus de faiblesses, et me sentais si fort, avec cette veste sur les épaules. Néanmoins, au fond de moi, il y avait toujours cette petite anxiété.

J'avais beau être en haut de l'échelle, dans ma tête, j'étais toujours ce garçon au bonnet, harcelé par les Bulldogs. J'avais cette étrange impression que l'on allais encore me coller au casier en métal, me mettre un poing dans la face et s'en aller comme si de rien était. Mais je savais quand même, que tout cela n'allait pas se passer. Même si ça faisait du mal à mon égo, je devais quand même me l'avouer, Betty était "ma chevalière" et j'etais la petite princesse qu'elle avait libérer du méchant dragon.

Cette pensée me fit rire et Betty, qui venait d'ouvrir les yeux, me fixa avec un sourire. Elle se releva doucement et me dévisagea, un sourire aux visages.

- Pourquoi tu rigole, Juggie ? Il y as quelque chose de drôle?

Un autre rire s'échappant encore ma bouche, je secouai la tête de gauche à droite, un grand sourire aux lèvres.

- Rien, juste que tu m'as sauvé, Betty. Je plongea mes yeux dans les siens, la dévorant du regard. Et, et j'ai pensé qu'en fait, au final, tu étais un peu la valeureuse chevalière qui m'avais sauvé du méchant dragon.

Betty éclata de rire et remis une mèche de ses cheveux derrière son oreilles avant de finir ma phrase, comme si elle avait lu dans mes pensées.

- Donc, tu serais la magnifique princesse, dans sa jolie robe rose?

- Hum... Jughead Jones, princesse de Riverdale. Ça sonne bien !

Et sur ces mots, on éclateta tout les deux de rire, si amoureux que nos joues nous brûlaient et que nos cœur battait à l'unisson. Après qu'ont aient échangé un baiser, Betty se recula et me dévisagea encore une fois.

- Mais dis moi, si je suis la valeureuse chevalière qui t'as sauvé... Ça veux dire que tu vas m'épouser ?

- Comme dans les contes, Betty Cooper. La princesse épouse le chevalier.

La jeune blonde se rapprocha, et quand nos bouches ne furent plus qu'as quelques centimètres, elle entonna.

- Avec de la chance on aura même beaucoup d'enfants.