La libération

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Le jour suivant, le temps de libérer les anciens Ghoulies de prison était venu. Je n'avais aucune idée de comment Betty allait s'arranger pour faire libérer des criminels pareils, mais si ça pouvait permettre à un accord de se former et d'enfin apaiser les deux gangs de Riverdale, tout valait le coup d'essayer.

Pour Noah, j'étais serein, comme je savais qu'il était dans notre camp, et ennemi de Penny. Pour les autres, j'espérais seulement que ce ne soit pas de dangereux tueurs en série. Mais pas question d'enquêter une deuxième fois, une seule dispute m'avait clairement suffit. Je devais donc croiser les doigts, et espérer que dans le lot, seul Noah était un tueur.

C'était quand même étrange, que celui qui m'inspire le plus confiance soit celui qui as tué quatres femmes... Peut être avait-il une raison valable ? Je n'oserais jamais lui posé la question, sauf si je me rapproches un peu plus de lui. De plus il est sympa, alors aucun inconvénient.

Je venais de me réveiller, et le soleil traversait gracieusement les rideaux rouges, plongeant la pièce dans une lumière orange aux reflets rougeâtre, donnant des allures riches à cette pièce miteuse. J'étais tranquille, allongé dans le sofa trop petit pour deux personnes, en sous-vêtements, Betty dans mes bras. Ses cheveux d'or étalés sur mon torse, son doux visage semi-écrasé sur mon épaule et sa respiration calme. Je me sentais si bien, quand elle me tenait dans ses bras, tellement bien que j'aimerais y rester pour toujours. Comment avais-je fais pour vivre sans elle, sans ses lèvres, sans son rire, sans ses beaux yeux, sans son odeur pendant toutes ces années?

Soudain, quelqu'un toqua à la porte, ce qui me fit sortir de mes pensées, et fit ouvrir un œil à Betty. Je reconnus la voix de Toni, qui traversa le bois et réveilla immédiatement Betts.

- C'est l'heure, Betty. Les prisonniers vont être libérés dans trente minutes, exactement. J'espère que tu es prête... Ça risque d'être mouvementé. Toi aussi Jug'. Ça sera ta première grosse opération. Préparez-vous bien, et vite de préférence.

Sa voix était remplie de peur, mais surtout d'anxiété. Et si quelque chose se passait mal? Et si un Ghoulies se rebellait et nous prenait en traitre ? C'était les seules pensées qui venait maintenant de rentrer dans mon esprit qui était avant si calme et paisible.

Betty se leva, s'étira et soupira.

- J'imagine que c'est l'heure... Promets-moi de suivre ce que je te dis de faire Juggie... Je refuse qu'il t'arrive quoi que ce soit. Et c'est plus dangereux que ce que tu dois imaginer... Allez, prépare-toi. Il faut que tu est l'air d'être le roi des serpents, d'être imposant. Il faut qu'ils comprennent qui commande, qui sont leurs ennemis, avant même d'entendre ce que les autres diront sur nous. La première impression est la plus cruciale. Compris ?

J'hôcha la tête nerveusement et Betty m'embrassa, puis remis une mèche derrière mon oreille puis me souris, avant d'aller prendre des vêtements dans son armoire.

Quinze minutes plus tard, nous étions prêts. Betty, avait l'air plus redoutable que jamais. Elle avait des hauts talons noirs qui claquaient au sol, des bas en résille, un short en jean déchiré, une ceinture avec des clous carrés, un crop top en PVC orné d'un décolleté en V. Elle portait une chaîne ras-du-cou en guise de collier, la veste des serpents, un bracelet argentée en forme de cobra, et sa veste des serpents, plus somptueuse que jamais.
Elle avait un trait d'eyeliner élégant, des faux-cils, un rouge à lèvres rouge foncé, et des faux ongles noirs.

Quand à moi, j'avais un pantalon à bretelles qui tombait, un débardeur moulant blanc, avec ma veste, mon bonnet et des baskets. Je ne ressemblais pas à grand chose à côté de Betty, mais j'espérais au fond de moi que tout se jouait sur l'attitude.

La Reine des Serpents (Bughead)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant