S2 : Chapitre 15 (🍋)

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Je vis soudainement le regard de Reggie changer. Je vis ce désarroi dans ses yeux, cette manière de me regarder comme si j'avais révélé le plus gros secret de son existence. Il regarda brutalement Héméra, qui lui donna un grand sourire chaleureux, et je vis ses poings se serrer. Il était comme en conflit avec lui même. En conflit entre quoi et quoi ? Je n'en savais rien, mais il finit par partir, pour attraper son manteau et partir définitivement de la fête sans un mot. Veronica, moi et Betty, on s'échangea un regard. Et bah, c'était un sacré retournement de situation. Trop alcoolisé pour être triste pour lui, je finis par prendre une grande inspiration, et hausser les épaules, passant vite à autre chose. Betty et Veronica firent de même, et la soirée finissit sur moi, Archie, Veronica et Betty, qui dansèrent juste sur la piste  jusqu'à deux heures du matin. J'étais exténué, mais l'alcool me tenait étrangement éveillée, et me mettait dans un état de joie.

Attention ! Ce qui vas suivre sera une scène potentiellement à caractère sexuelle (même si je n'écris jamais de manière vulgaire)

Betty avait enlevé quelques couches de vêtements, et l'alcool avait toujours cet effet aphrodisiaque qui me faisait tourner la tête. Je crois que cela lui faisait aussi de son côté, vu comme elle me jetait des regards. Rigolant beaucoup, je la voyais passer ses bras autour de mon cou et coller nos deux corps ensemble en déposant des petits baisers sur mes lèvres -très rapides-, qui me forçait à tendre le cou vers elle, pour qu'elle mordille ma lèvre, et que je ris encore. Mais ce n'était pas vraiment un rire car cela drôle, c'était plus une sorte d'euphorie, car je savais très bien comment la nuit allait finir, j'avais l'habitude, bien que je ne m'en lassais jamais. Posant mes mains sur le bas de ses hanches, je sentis ses ongles griffer légèrement la peau de mon cou en m'embrassant fougueusement. Me laissant faire, je sentais mon corps s'emballer, et la ribambelle d'hormones toquer à la porte de mon cerveau, qui avait perdu le fil après le sixième verre.

- Il est l'heure de rentrer, hein Juggie ?

Sussura-t-elle d'une voix sensuelle à mon oreille, qui fit hérisser mes poils, et me donna un frisson. Lui murmurant en retour un « avec plaisir » dans le creux de son cou, elle eut un de ses immenses sourires qui me rendait fou, et me tira par la main pour sortir. Attrapant ma veste et les vêtements de Betty rapidement pendant qu'elle me traînait pour sortir dehors, je fis un signe à Veronica, avant de me rendre compte qu'elle avait déjà disparue dans une chambre. Rigolant, je me contenta donc de fermer la porte derrière moi, et de sortir dans la nuit noire, nous deux, seulement éclairé par la belle lumière de la lune, rigolant comme des fous amoureux, s'échangeant quelques baisers en courant vers ma maison -qui était vide-, bientôt arrivé.

Dès que la porte de mon vieux mobil'home se dessina, je sentis Betty agripper mes cuisses et tenter de me porter comme je faisais parfois pour la coller contre un mur. Exploser de rire, on finit tout les deux par s'écrouler par terre, vu que j'étais trop lourd à porter.

- Aïe ! Tu m'as fait mal beauté !

Grimpant sur moi, Betty me donna un long baiser avant de, ses cheveux pendant sur mon visages, s'assoir sur mon bas ventre, rigolant en rougissant.

- Désolé beau gosse, faut juste faire un régime, j'arrives pas à porter les obèses moi !

- An ! Non mais j'y crois pas !

Sous le choc, j'avais la bouche grande ouverte mais rigolait presque à pleurer de rire, pendant qu'elle aussi avait un immense sourire et rigolait tout autant.

- Je rigoles Jones ! Allez, tu me pardonnes non ?

- Pas question Cooper. Il vas m'en falloir plus, tu m'as blessé physiquement et mentalement.

- Ah vraiment ?

Levant un de ses deux sourcils, elle se mordilla la lèvre inférieure avant de prendre son t-shirt à deux mains et de l'enlever, dévoilant son beau soutient-gorge rouge vif, mon préféré. Un sourire en coin sur mon visage taquin, je donnas comme toute réponse un hochement de tête négatif, indiquant que je ne lui pardonnais toujours pas. Mettant une main sur son cœur avec la bouche en o, elle sembla faussement vexé en se retenant de rire et mit sa tête sur le côté avant de déclipser son soutien gorge et de le laisser tomber sur le sol.

- Et là, beau gosse ? Tu me pardonnes ?

- Là...? On peux en discuter.

- Dommage. Je veux pas discuter.

Et sur ces mots, elle se mit à m'embrasser fougueusement, et alors que je me redressa pour qu'on soit tous les deux assis sur le sol, j'enleva mon t-shirt en le jetant au loin, en profitant pour enlever aussi ma ceinture. Détachant de temps en temps nos bouches, on rigolait légèrement avant de s'y remettre, ses mains dans les cheveux et mes mains sur ses hanches. On était là, sur le sol de ma chambre, et la vie semblait si géniale. Tout allait si bien, tout était parfait. Pour rien au monde je n'aurais échangé ça avec quelque chose, peut importe ce que c'était.

Me relevant, je tendis la main à Betts qui en toute réponse se releva seule et me poussa contre le lit avant de grimper au dessus de moi, enlevant son pantalon et le reste de vêtements sur elle pour le jeter derrière elle. Me mordillant la lèvre, j'eus un léger sourire en coin en admirant son magnifique corps, et alors qu'elle enlevait mes vêtements pour que l'on sois tous les deux nus, je ne pus m'empêcher devenir l'embrasser et lui murmurer calmement.

- Je t'aime tu sais ?

- Je sais bien idiot. Tu casses toujours la tension avec ton romantisme.

- Mais c'est ça que tu aimes chez moi, j'ai tort ?

- Pas totalement.

Et c'est ainsi qu'en grimpant sur moi après ses mots, elle se mit au dessus et m'embrassa, faisant fusionner nos corps alors que je retenais un gémissement, étouffé par l'étreinte de nos lèvres. Dans ce genre de moment, on croit toujours qu'on se concentre sur l'acte en lui même, mais c'est faux. On ressens plutôt chaque sensation, chaque griffure, chaque baiser, chaque variation de chaleur, chaque main qui effleure ton torse, tes hanches, chaque regard plein d'amour lancé par l'un ou l'autre. C'est ça la magie du moment, la vraie magie. Et c'est ça qui me rendait littéralement accro à elle. Ses mains sur mon torse, les miennes caressant ses hanches, je sentais ses ongles dans mon torse, et même si nous ne faisions pas tant que ça, je pouvais sentir son plaisir à chaque crispation de ses mains ou ses lèvres, qui étaient partagées par moi qui agrippait plus violemment ses hanches et les tirait vers moi, pour rapprocher nos deux corps.

Ce fut ainsi qu'une autre longue nuit termina pour nous, dans un doux souvenir sensuel qui allait sûrement visiter mes doux rêves. Elle était maintenant après ce moment blottie contre moi, son cœur contre le mien, nos battements synchronisés. Je finis par fermer les yeux et la rejoindre dans le pays des rêves. Cette soirée avait encore était inscrite dans le grand panthéon des soirées mémorables, et même si tous les autres -sauf Archie et Veronica- avait fini la nuit seul, triste ou non, je ne me souciais seulement de moi et de Betty. Peut importait le reste,

Tant qu'elle était avec moi.

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Un petit lemon plutôt poétique, car je sais que pas mal de gens m'avaient demandés, en espérant que je n'ai pas trop mal fait ça (j'aime pas trop écrire des lemons lol)

Avis en commentaire ☺️

Love u ❤️

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 14, 2020 ⏰

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