La Reine des Serpents (Bughead)

Épilogue

Le bruit des armes résonnait autour de la jeune blonde, et faisant parti du groupe se dirigeant vers la porte principale, elle serrait son fusil avec toute son âme. Jamais, jamais elle n'aurait cru qu'elle doive tuer quelqu'un pour libérer l'élu de son cœur, et jamais elle n 'aurait cru que tout cela aurait pu arriver. Elle regrettait de l'avoir embarquer dans tout ça. Elle aurait du rester au jour où elle l'avait repousser pour sa sécurité. Elle n'aurait jamais dû l'embrasser, jamais dû l'entrainer dans ses histoires de gang. Mais elle n'avait pas pu s'empêcher de s'attacher à lui, à son bonnet, à la manière dont son nom résonnait entre ses lèvres, la manière dont ses yeux bleu gris la fixait avec amour, la manière dont il l'avait vu. Tout le monde n'avait vu en elle qu'une chef de gang, dangereuse, imprévisible, qui brisait des gens pour son bon plaisir. Mais lui, il l'avait vu autrement. Il avait vu une jeune fille perdue qui se donnait un air invincible pour se protéger des ennemis, et même pour se protéger d'elle même. Il l'avait vu comme personne ne l'avait vu auparavant, et lui avait fait ressentir des sensations qui changèrent sa vie. Une fois qu'il était rentré dans sa vie, elle ne pouvait le sorti. Jamais elle n'y arriverais, et même si tout ce qui se passait été aussi de la faute de Betty, il fallait, peut importe ses émotions ou les blessés qui devaient se présenter à l'appel, elle ne pouvait le laisser tomber et mourir ainsi.

Elle ne pouvait avoir sa mort sur la conscience, et ne pouvait sûrement pas le voir mort. Alors même si le coup devait être élevé, qu'il en soit ainsi. Elle arrivit enfin devant le repaire des Ghoulies et son téléphone vibra à nouveau. Cette fois cependant, elle savait de qui provenait le message. L'équipe censé passer par derrière et l'équipe sur le toit était en place. Tous attendait le signal de leur chef, et cette dernière fixa la porte, ses mains tremblotant en serrant son fusil à s'en briser les doigts. Mais en un sursaut, elle sentit une main sur la sienne, et se retournant lentement, elle s'arrêta de trembler. Toni avait lentement posé sa main sur la sienne, et alors que leurs regards se plongeaient l'un dans l'autre, la jeune femme aux cheveux roses guida la main de la blonde, orientant le bout de fusil vers le ciel. Elle fit glisser son doigt sur le doigt de Betty, et le posa sur la gachette. Les yeux verts de la blonde se détachèrent de ceux de sa meilleure amie, et elle prit une grande inspiration, réouvrant lentement ses paupières.

- Pour Jughead... Murmura Toni.

Et en un sourire déterminé, elle souffla d'une voix froide et tranchante.

- Pour Jughead.

Presque immédiatement, un bruit monstre résonna, venant du toit, de l'intérieur, de derrière. Les serpents rentraient de tous les côtés et frappait les Ghoulies, neutralisant la belle armée de Penny en un temps record, grâce à l'effet de surprise. Elle avait réussi. Son plan avait fonctionné, et chaque serpent avait obéit à la lettre, ne blessant personne. En un coup de talon, elle ouvrit la porte principale en métal, qui claqua contre le mur en un vacarme. A l'intérieur, sous les leds rouges et envelopper par la douce fumée emplis de drogues, étaient étalés des corps inconscient, tazer, ou assomés. Certains étaient juste attachés avec de la corde, et se débattait en lâchant les pires insultes. Un léger sourire se dessina sur le visage de la reine, et s'approchant de  l'un d'eux, qui ne cessait de la traiter de pute, elle se pencha, plongeant ses yeux dans ceux de son ennemi.

- Ne la défends plus Ghoulies. Dans quelques minutes, votre chère Penny ne sera même plus capable de m'insulter, comme elle aime tant faire. Et vous, vous aurez besoin de quelqu'un pour vous guider, comme des moutons sans votre berger. Et crois-moi, à ce moment-là, vous ramperez à mes pieds, chiens. 

Se relevant, elle se retourna, et dès que ce dernier osa ouvrir la bouche encore une fois pour oser prononcer une autre insulte, elle se retourna et appuya sur la gachette, une parfaite balle s'incrustant dans la jambe de ce dernier en un cri.