Chapitre 10

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Jake

La lumière traverse le rideau et pénètre dans la chambre de Mia. Je tourne la tête et vois son réveil sur sa table de chevet. Il est 8:42. Mia a sa tête posée sur mon torse et est lovée contre moi; nos jambes s'entrecroisent. Je repousse une mèche de son beau visage tout endormi. Si seulement je pouvais avoir un si adorable spectacle en me réveillant chaque matin ! 

J'ai vraiment de la chance, putain. Elle est arrivée dans ma vie pile lorsque j'en avais besoin. Elle a réussi à m'ouvrir les yeux sur qui je suis et ce que je veux vraiment. Mia a été mon antidote. Mon antidote face à ma douleur, à ma souffrance, à ma tristesse et à mon malheur. J'ai sombré dans une une putain dépression après elle. Je ne pensais pas m'en sortir. Je voulais en finir avec tout ça et puis un jour j'ai vu cette jolie brune en face de chez moi. C'était ma nouvelle voisine et elle me souriait. Les premiers jours je la trouvais coincée et naïve, trois mois plus tard je suis dans son lit à mesurer la chance que j'ai qu'elle soit avec moi. J'étais ténèbres; elle a été ma lumière. Elle l'est toujours d'ailleurs. Je la remercie tellement pour ça. Je l'aime plus que tout.

Mais il vaudrait mieux que j'y aille. Déjà que j'aie passé la nuit avec elle, j'aurais pas dû m'endormir merde. Si l'un des membres de sa famille entre et me voit avec elle; elle pourrait se faire botter son joli petit cul. Je me décale le plus doucement possible, je ne veux pas la réveiller. Quand j'écarte ses bras entourés à ma taille, elle pousse un petit râle. Ce n'est vraiment pas possible d'être aussi sexy en dormant. Je ne m'arrête pas pour autant et essaie de m'extirper du lit. Après quelques minutes, j'arrive enfin... à lui enlever les bras autour de ma taille. J'ai l'air tellement con, bordel ! Je fais doucement pour tenter de ne pas la réveiller mais c'est peine perdue. Elle ouvre petit à petit ses paupières et s'étire en baillant.

 - Bonjour Princesse. Bien dormi ? lui murmurai-je

Elle hoche la tête et se redresse doucement.

 - Quelle heure est-il ? me demande-t-elle d'une voix toute enraillée

 - Bientôt 9:00. J'allais partir.

Elle met ses mains derrière mon cou et m'embrasse délicatement.

 - Je crois que je ne m'en lasserai jamais, lui avouai-je

 - J'espère bien, dit-elle avec un petit adorable

A nouveau, ses lèvres pleines rencontrent les miennes. Sa langue vient s'introduire dans ma bouche et je l'accueille avec un grand plaisir. Nous nous embrassons fougueusement.

 - Aller Mia, il faut se réveiller ! lance Carly

Nous sommes interrompus par le tambourinage contre la porte de sa chambre. 

Et merde !

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