The Virginity Game OneD

Chapitre 28

J'arrive à la fête avec Dylan, je le présente à mes potes et on discute en buvant un verre, je m'excuse auprès de Dylan et pars chercher Harry. Je vais dans la cuisine et vois Zayn.

- Salut. T'as pas vu Harry ? je lui demande.

- Si, il est en haut dans la première chambre à gauche.

Je me dirige vers les escaliers et je monte. J'espère qu'il n'est pas malade. J'ouvre la porte doucement. Je reste scotchée sur place. Je vois Harry nu au dessus de Caroline. Il est en train de la baiser.

- Tu es tellement bonne bébé, je l'entend chuchoter.

Je suis incapable de bouger, j'ai l'impression de vivre un cauchemar et que je vais me réveiller. Je reste scotchée jusqu'à ce que j'entende Caroline crier le nom d'Harry et lui pousser un grognement jouissant. Je referme la porte et je descend. J'ai l'impression d'être un zombie, je descend les marches comme un automate. Une fois arrivée en bas, je vois les gens danser et rire mais tout me parait irréel. J'ai de plus en plus de mal à respirer et je sens des larmes humides couler sur mon visage. Il faut que je sorte d'ici !

- Rose , me dit une voix. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Je regarde la personne qui vient de me parler et je vois Niall et Dylan est à côté de lui. L'inquiétude sur leur visage finit par me faire craquer et j'explose en sanglots. Dylan me prend dans ses bras et me sert fort contre lui. Je suis incapable d'arrêter de pleurer. Je sens une douleur envahir ma poitrine et le goût de la trahison flotte dans ma bouche. Je pensais que Niall disait vrai, qu'il y avait plus que Harry le Bad boy, mais je me suis trompé. Je commençais à m'attacher à lui et voilà où j'en suis. Je suis vraiment débile !

- Elle a dû voir Harry avec Caroline, dit une voix à côté de moi.

- Quoi ? crie une autre voix.

Je ne supporte pas que les gens me voient craquer. Il faut que je sorte d'ici.

- Emmènes-moi loin s'il te plait, je chuchote à Dylan.

Il passe un bras sous mes jambes et et me soulève. Je sens l'air frais entrer en contact avec mon visage. Il me dépose dans la voiture et démarre. Je laisse les larmes couler librement. Je remarque qu'on se dirige vers chez moi, heureusement que nos parents sont sortis se promener. Après quelques minutes, on est arrivés. Je descend de voiture et une fois passé la porte d'entrée, je monte directement dans ma chambre, je m'allonge sur mon lit et me met en position de fœtus.

- Tu veux bien me dire ce qui s'est passé ? Me demande Dylan doucement en s'asseyant à côté de moi.

Je ne répond pas et je reste pelotonnée sur moi-même.

- Qui est Harry ? me demande-t-il.

- Un mec qui s'est foutue de ma gueule, je répond.

J'en reviens pas de m'être fait avoir par ce con. Je me suis fait avoir par ses belles paroles. Je ne suis pas amoureuse de lui mais ça fait mal quand même. Je sens mon téléphone vibrer mais je ne cherche pas à répondre.

- Ok. me répond simplement Dylan.

Ce qui est bien dans le fait qu'il me connaisse par cœur, c'est qu'il sait quand je n'ai pas envie de parler. Il s'allonge à côté de moi et me sert contre lui. Je ne compte pas déprimer à cause d'Harry, c'est juste que ça fait mal. Quelques heures auparavant, il m'envoyait des message ou il disait que je lui manquais et après il va se taper un pion. Je comprendrais jamais rien à ce mec. Je sens mon portable vibrer à nouveau, je le sors de ma poche et vois que c'est Niall qui m'appelle. Je décide de décrocher.

*Allô ?

*Rose. Dis-moi où tu es.

*Je suis chez moi avec Dylan, ne t'inquiètes pas, je vais bien.

*Ok, on se voit demain ?

*Je pense pas que je vais pouvoir, je serais avec mes parents et ceux de Dylan.

*Ok. Tu m'appelles si ça va pas.

*Promis, bisous.

*Bisous, j'taime.

*Je t'aime aussi.

Je raccroche et je me relève pour me mettre en pyjama. Je vais dans la salle de bain, je me déshabille et me prépare pour aller me coucher. Je reviens dans ma chambre, Dylan est torse nu et en jogging.

- Je peux dormir avec toi si tu veux, me dit-il.

Je hoche la tête et m'installe dans mon lit. Il s'allonge et m'attire contre lui.

- Désolée pour la soirée pourrie, je dis.

- T'inquiètes pas pour ça petite sœur. Je suis content d'être près de toi.

Je me redresse et l'embrasse sur la joue puis je me rallonge. Je n'ai pas besoin d'Harry, j'ai des amis supers. Je m'endors en me répétant que je n'ai pas besoin de lui.