(quatre)

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Histoire de décompresser sur le tatami

Histoire de décompresser sur le tatami

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ℒ𝓎𝒶𝓃𝒶 𝒢𝓇𝒾ℯ𝓏𝓂𝒶𝓃𝓃

Deux jours que la soirée était passée et j'étais toujours avec Antoine et sa petite famille. Je parlais souvent avec Kylian et aujourd'hui il était convenu qu'on sorte manger le soir.

- Pas de conneries hein.

Je relevais la tête pour croiser les prunelles noires d'Antoine, ce qui me fit râler et rouler les yeux à mon tour.

- T'en fais pas. On va juste manger.

- Hé c'est pas parce que je suis papa que je suis con. Je rigole pas Lyana. C'est mon collègue et ça me ferait bizarre s'il venait aux réveillons de noël.

- Tu crois pas en faire de trop ? soupirait Erika en donnant à manger à Mia.

- Non je la protège.

- Rectification, tu m'étouffes le blondinet.

Antoine frappait l'arrière de ma tête et pour répondre à cet affront, je lui donnais une gentille gifle. Puis ça dégénérait comme à chaque fois qu'on commençait à se fricoter et ça, jusqu'à ce qu'il porte un coup fatal sur mon chignon.

Je m'arrêtais d'un coup en écarquillant les yeux, cherchais le miroir le plus proche et constatais avec horreur ma tête. Le bun était au niveau de mon front. La haine montait à flot dans mes veines et je me tournais vers Antoine qui était mort de rire, se foutant ouvertement et sans retenue de ma gueule.

- ANTOINE ! TRENTE MINUTES QUE J'AI MIS POUR FAIRE CE PUTAIN DE CHIGNON DE MERDE ! J'EN AI DES CRAMPES AUX AVANTS-BRAS ! TU ME FAIS CHIER !

Les larmes de nerfs me montaient aux yeux pour la simple et bonne raison que j'avais passé vraiment longtemps à me coiffer pour au moins ressembler à quelque chose. Et que ce petit con se permette de tout gâcher au dernier moment, ça ne passait pas

- Ça va Lya pleures pas, c'est juste un chignon.

- Mais il était travaillé bordel, tu l'as tout détruit ! m'exclamais-je sans me calmer.

Essayant de dissimuler son fou rire, Erica venait me serrer dans ses bras et me dire dans l'oreille qu'elle allait arranger ça. Je la remerciais du fond du cœur et nous partions direct dans la salle de bain pour tenter d'améliorer l'horrible truc que j'avais sur la tête.

Avec ses mains de fées, Erica parvenait à me le remettre en ordre et je lui disais de suite merci, en lui faisant pleins de bisous sur la joue.

Erika c'était comme une sœur pour moi. Enfin ça faisait bizarre de déclarer ça vu que c'était la femme d'Antoine mais vous compreniez un peu ce que je voulais dire par là.

𝘴𝘦𝘹𝘧𝘳𝘪𝘦𝘯𝘥𝘴 𝘰𝘳 𝘮𝘰𝘳𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant