(dix-neuf)

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Elle avait l'air sérieuse, elle m'parlait d'avenir

Elle avait l'air sérieuse, elle m'parlait d'avenir

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Deux mois plus tard


Après une heure intense de repassage, je terminais enfin de repasser les derniers vêtements et pliais le tout. Kylian entrait dans le salon en enfilant un tee-shirt et sur le chemin, il me faisait un bisou sur le front en se dirigeant vers la cuisine.

Les joues légèrement rouges, je souriais et débranchais le fer à repasser en soupirant.  On était samedi et je profitais visiblement à fond de mon week-end. Heureusement que Kylian comptait sauver ma soirée en ayant prévue une sortie dans un petit parc pas loin, pour qu'on puisse rester ensemble un peu. 

- Lyana ?

Je tournais la tête et interrogeais Kylian du regard, qui était sur le pas de la porte de la cuisine.

- Hmm... il se grattait la nuque en regardant partout, sauf moi. Ce soir, je pourrais pas sortir avec toi.

- Oh... Pourquoi ?

- Neymar a organisé un petit match chez lui et j'avais complètement zappé.

- Ah je vois. Mais je peux venir ? Je connais quelques unes de ses amies, comme ça je ne resterai pas seul-

- Non.

Mes yeux s'écarquillaient d'eux-mêmes devant le ton froid du métisse, et je fronçais les sourcils, légèrement blessée.

- Enfin je veux dire, c'est que entre mecs. Y aura pas les copines.

- Ah bah d'accord... Je regarderai ma série alors.

- Super.

Comme je le pouvais, je souriais à Kylian tandis qu'il se redirigeait dans sa chambre, me laissant seule dans le grand salon, perdue dans mes pensée. Cela faisait deux jours qu'il était bizarre et distant avec moi et je ne savais même pas quelle était la raison. Je n'avais rien fait de mal pourtant.

Parfois je faisais à manger, souvent je lançais des machines quand il n'avait pas le temps et toujours, j'étais une superbe coach morale pour toutes les fois où il avait douté de lui après un match loupé. 

Préférant mettre ça de côté, je rangeais la table à repasser dans non petit placard que je refermais derrière moi, avant de soupirer en constatant la porte close de la chambre de Kylian. D'habitude, elle était toujours ouverte pour que je vienne l'embêter un peu, soit en sautant sur le lit, soit en l'étouffant avec des oreillers. Mais là, rien, et ça me fit longuement soupirer, il ne fallait pas que j'y pense, sous peine de me torturer l'esprit inutilement. 

𝘴𝘦𝘹𝘧𝘳𝘪𝘦𝘯𝘥𝘴 𝘰𝘳 𝘮𝘰𝘳𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant