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ℒ𝓎𝒶𝓃𝒶 𝒢𝓇𝒾ℯ𝓏𝓂𝒶𝓃𝓃 Quatre mois plus tard
- Lili, tu peux aller habiller Mia s'il te plaît ?
Je relevais la tête de mon livre et acquiesçais à la demande d'Erika qui me souriait grandement en me remerciant. Mia arrivait quinze secondes après vers moi en courant, avec sa robe bleu ciel sur les bras.
- Tata tu peux m'aider ?
- Bien sûr ma puce.
Lâchant le bouquin que j'avais entre les mains, je m'avançais jusqu'au bord de mon lit avant de récupérer le joli tissu et d'attendre que Mia termine d'enlever son pyjama. En faisant attention à sa tête, je faisais passer la robe pour qu'elle retrouver tout son corps, la faisant ressembler à une princesse.
Ça y est, c'était le grand jour, Théo se mariait.
- Pourquoi t'as pas ta robe sur toi ?me demandait distraitement Mia alors qu'elle se contemplait à travers le miroir plein pied de la chambre d'amis.
- J'attends que ton gentil papa la ramène du pressing. Mais comme ton gentil papa ne sait pas conduire, j'aurai ma robe dans trois ans. pouffais-je de rire, faisant ricaner la gamine qui devait être heureuse de se foutre un peu de la tête de son père.
- Dis pas de conneries à ma fille.
La grosse voix rauque et forte d'un homme résonna dans la pièce, me faisant me tourner vers la porte de la chambre où se trouvait Antoine, une housse de protection à la main. Telle une hystérique, je tapais fièrement dans mes mains en criant et avant de courir récupérer ma robe. Histoire de remercier mon garçon à tout faire, j'embrassais rapidement la joue de mon frère et partais m'enfermer dans la salle de bain juste à côté pour m'habiller.
À la vitesse de l'éclair, je retirais la robe de sa housse et baissais la fermeture éclair avant de la mettre sur mon dos.
- Incroyable. me murmurais-je à moi-même après m'être découverte dans le miroir, elle était exactement comme je l'avais imaginée portée.
Le décolleté qui arrivait juste au-dessus de mon nombril n'était pas trop vulgaire comme j'avais espéré et les motifs donnaient bien un relief doré à la robe. Non, elle était vraiment magnifique.
- Tata t'es whaouh ! s'exclamait Mia, les yeux écarquillés, après que je lui ai dit que j'étais prête.
- Merci mon petit ange.
Je prenais la petite dans mes bras et ne perdais pas une seconde pour descendre en bas, là où Antoine, Erika et Amaro étaient. La cérémonie était dans moins de deux heures et j'avais l'impression de stresser comme si j'étais la mariée alors que je n'étais qu'une simple invitée. Qu'est-ce que ça allait donner le jour de mon propre mariage ?
