Quand j'lui disais de venir, mon appart', c'était le qg
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Le cœur battant à la chamade, j'ouvrais la porte du petit placard à balai et la refermais direct derrière moi. Doucement, je tentais de reprendre mon souffle, une main sur ma poitrine, et écoutais attentivement ce qu'il se passait de l'autre côté de la porte.
- Lyana ! Si je te vois, je te noie !
J'étouffais un rire en entendant Paul passer devant le placard et regardais autour de moi malgré la pénombre de la pièce. Silencieusement, je m'asseyais sur un tabouret en bois et calais la bouteille de ketchup ainsi que le paquet de farine sur mes genoux.
L'après-midi s'était transformée en grande guerre d'aliments entre Paul, Lucas, Ousmane, Thomas, Kylian, Clément, Blaise et moi. C'était Dieu pour tous et chacun pour sa mère.
D'un coup alors que je pensais être tirée d'affaire, le placard s'ouvrait en grand et se refermait immédiatement. Mes yeux avaient été aveuglés et j'avais visiblement du mal à voir clair.
- Lyana ?
- Salut Kylian.
Mon pote se laissait glisser sur le mur pour s'asseoir tandis que ses pieds touchaient mes jambes.
- Bouge tes pieds sales là.grognais-je.
- C'est toi t'es sale avec ta vieille tête.
- Pourquoi je me fais toujours victimisé, c'est grave ça.
- Parce-que t'es vicitmisable.
J'écarquillais les yeux et fouettais Kylian avec un torchon qui traînait par là, attisant ses rires.
- Arrête, on va se faire repérer là !
- Tu parles trop.
Kylian se relevais et me faisait lever avant de me coller à lui. Je hoquetais de surprise, pas préparée à ce mouv' alors qu'il posait délicatement ses lèvres sur les miennes. Doucement, mon dos se collait au mur derrière moi et je soupirais silencieusement en sentant ses mains tenir mes hanches.
- Kylian...
Je le poussais un peu et il me regardait en fronçant les sourcils.
- On peut pas faire ça ici.
- Et pourquoi ?
- Ils pourraient nous voir.
- Dans un placard fermé sans lumière ? T'inquiètes pas pour ça.
Je me mettais à rougir et me décalais finalement un peu de Kylian. Il soupirait et attrapait la bouteille de ketchup. Automatiquement, je levais les bras au ciel en reculant jusqu'à ce que mon corps touche la porte.
