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Lyana Griezmann
Je retiens ma respiration et Terry se gratte l'arrière de la tête.
- Co- Comment ça ?balbutie-je en cillant.
- Ouais. Me demande pas comment, je n'en sais rien. Mais il est vraiment très remonté et je dois t'avouer qui commence à me faire peur.
- Terry ! Il veut me tuer. Ca m'étonne qui ne te fasse peur que maintenant.
- Certes mais avant, j'aurais pu lui faire entendre raison. Même Inès ne peut rien y faire.
- Inès ? Elle existe encore celle-là ?
- Nathan l'a fait évader aussi avec un petit billet dans la poche d'un garde.
- Putain, la merde.
Je souffle et pose mes mains sur mon visage.
- Je suis désolé de ce qui t'arrive Lyana. Nathan sait que je suis avec toi et je ne suis que messager aujourd'hui.
- C'est-à-dire ?
- Tiens.
Terry me tend une note que j'attrape entre mes doigts fins.
"Salut Lyana"
Mon coeur se met à battre hyper vite et je continue ma lecture.
"J'espère que tu pourras voir ce message parce-que sinon, je viendrai te voir moi-même. Et ce ne sera pas une petite visite de plaisance crois-moi. Bien, je veux que l'on se retrouve chez moi, enfin dans ma petite maison de location. Voici l'adresse : 56 rue **************. Je sais que tu es ici, j'ai quelques agents qui te surveillent et qui me racontent tes moindres faits et gestes. Viens chez moi dans deux jours, à seize heures pile. Et viens toute seule. Si tu ne respectes pas mes consignes, mes agents entreront de force chez toi et viendront faire ce qu'ils ont à faire sur ta petite famille. J'ai des projets pour nous deux ma belle. Bisou, bisou, Nathan."
Je laisse le papier tomber sur la table et respire hyper vite. Terry pose sa main sur mon bras pour essayer de me calmer mais je n'y arrive pas.
- Doucement Lyana, je serai là d'accord ? Il ne le saura pas mais je serai tout prêt. Je te laisse pas y aller seule.
- Et s'il te repère ?répondis-je avec des larmes dans les yeux.
- Il ne me repérera pas. Je dois préparer la voiture pour que vous vous en alliez. Mais je vais la trafiquer, histoire de retarder votre départ.
- Ouais... Mais pourquoi il fait ça putain ?
- Tu sais pourquoi.
- Ce n'était pas ma faute, j'étais... J'étais obligée.
