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ℒ𝓎𝒶𝓃𝒶 𝒢𝓇𝒾ℯ𝓏𝓂𝒶𝓃𝓃
Je terminais de ranger mes vêtements dans mon armoire et soupirais de satisfaction. Rapidement, je jetais un coup d'œil à ma chambre et honnêtement, elle était juste magnifique. Elle était dans les tons bleus et blancs et j'avais même une télé.
Toute contente, je me jetais sur mon lit deux places et faisais des petits pas de danse. Mais je me fis vite arrêter par un petit "toc toc" à ma porte. Fronçant les sourcils, je me redressais avant de marcher jusqu'à l'entrée et d'ouvrir la porte.
- Kylian ?
- Salut, ça va ? T'es bien installée ?
- Euh bah oui. Et toi ?
- Pareil. On est voisins de chambrée.
- C'est-à-dire ?
Pour simple explication, Kylian se décalait et je découvrais la porte face à la mienne où son gros corps était peint.
- Ah ouais carrément ?ricanais-je en croisant mes bras sous ma poitrine.
- Que veux-tu ? On parle d'un champion du monde.
On rigolait débilement et je finissais par même taper son front avec ma main. Sauf que ce con attrapait direct cette dernière et me fit clairement une clé de bras. Je lâchais un cri de peur et de douleur et tentais par tous les moyens de me dégager, le faisant marrer.
- Arrêtes ! Tu me fais mal !
- Espèce de fragile va.
- Griezmann, Mbappé agresse ta soeur. disait calmement Paul en rentrant dans sa chambre.
Deux secondes après, Antoine sortait de la sienne et soufflait de soulagement en nous voyant. Je le dévisageais et il me regardait en haussant un sourcil.
- Tu veux pas me secourir comme un frère aimant ? me plaignais-je.
- Ah mais moi je suis pas ton frère, on t'a récupéré dans une poubelle meuf.
Kylian partait dans un fou rire et cela me permettait de m'échapper de son emprise. Je me décalais en me massant les poignées et fusillais Antoine du regard.
- De toute façon, Antoine, t'étais qu'un prototype. Tellement t'étais dégueulasse, les parents ils ont décidé de retenter leur chance. narguais-je Antoine en souriant en coin.
- Boum ! Remontada de Grizou deux !criait Paul depuis sa chambre.
- La ferme Paul !m'exclamais-je en même temps qu'Antoine.
- Ils sont pas frères et sœurs pour rien c'est deux là.soufflait le milieu français.
Je rigolais alors qu'Antoine venait me prendre dans ses bras avant de descendre au rez-de-chaussée . Je me tournais alors vers Kylian qui reprenait son souffle tellement il avait ri.
