Elle m'appelait quand ça chauffait avec son p'tit ami
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Comme la soirée se terminait dans les coups de vingt-deux heures seulement, Paul nous avait proposé de passer chez lui. Il n'avait invité que ses coéquipiers et encore, pas tous. En tout cas, Kylian était de la partie.
On avait passé une bonne partie de la soirée ensemble à se marrer pour un rien et juger la tenue des gens. J'avais cru décéder quand Kylian s'était mis à comparer la robe d'une dame à une brosse à chiottes. Là maintenant j'avais vraiment mal au ventre tellement j'avais rigolé pat sa faute.
D'ailleurs, je me trouvais actuellement en sa compagnie et on discutait un peu de tout et de rien. Ses parents étaient partis avec son frère et c'était donc Samuel qui allait se charger de l'emmener chez Paul. C'était que le monsieur n'avait toujours pas son permis à son grand âge.
- Va vraiment falloir que t'apprennes à conduire. fis-je la remarque à Kylian.
- Ouais bah c'est pas pour maintenant. Je suis champion du monde, pas la peine de jouer à Mario Kart.
Je levais les yeux au ciel en frappant son épaule.
- Lyana ! On y va !
Je me tournais vers Antoine qui venait de m'appeler, posté à une dizaine de mètres de moi. Je saluais Kylian de la main et me dirigeais vers mon frère qui m'attendait. Discrètement, je me tournais vers le métisse et remarquais qu'il m'observait depuis tout ce temps. En voyant que je l'avais cramé, cet abruti paniquait et ne sachant quoi faire d'intelligent, me souriait simplement.
Le trouvant bien con, je lui adressais un magnifique doigt d'honneur auquel il répondait par un regard noir.
J'arrivais près de mon frère et il posait son bras sur mes épaules. Il passait l'autre autour de la taille de sa femme et nous guidait à sa voiture qui nous attendait sagement au parking. Je montais derrière et je pouvais vous dire que je prenais mes aises en m'allongeant de tout mon long sur la banquette arrière.
Antoine me jetait un regard quand il remarqua ma position et venait frapper avec son poing mes jambes. Je lâchais un cri de douleur en me redressant et Erica lui foutait un coup mérité derrière la tête.
- Merci Eri ! me plaignais-je. T'es taré Antoine tu m'as fait mal !
- T'as qu'à pas mettre tes jambes mal rasées sur les sièges de ma caisse que j'ai payé avec mes sous.
- N'importe quoi, elles sont bien rasées mes jambes.boude-je.
Je passais ma main dessus et grimaçais en sentant des poils courts me piquer les doigts.
- Ah tu vois !
Je tirais la langue à Antoine avec le peu de fierté qu'il me restait, m'attachais et le blond démarrait la voiture avec une musique de Naza. Trente minutes plus tard, nous arrivions dans la maison secondaire ou millième de Paul et cette fois, il y avait largement plus de places qu'à Claire Fontaine.
