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Erica - Ils ne devraient plus tarder maintenant. me prévenait-elle après avoir consulté sa montre alors qu'on était toutes les deux accoudées aux barrières du couloir des arrivées.
- Ouais, Kylian m'a dit que leur avion était en train d'atterrir. souriais-je en rangeant mon portable dans mon sac à main.
Erica - Ça fait bizarre de te voir ici, en Espagne.
- Tu diras merci à monsieur le footballeur. rigolais-je doucement avec ma belle-sœur.
Erica - Mais ça va ? Il se plaît au Real ? je haussais des épaules en regardant droit devant moi.
- Pour le moment je pense hein, il me dit pas que ça ne va pas donc normalement tout devrait rouler.
Erica - Et les enfants ?
- Pour Margot ça a été facile, elle est encore petite donc pour se faire des copines c'est pas trop compliqué mais je dois avouer que Nono a eu un peu plus de mal.
Erica - J'ai prévenu Amaro de l'aider s'il avait besoin, vu qu'ils sont dans le même collège.
- Ouais, merci d'ailleurs. souriais-je en croisant mes bras sous ma poitrine.
Erica - Et... Toi, t'en penses quoi de l'Espagne ?
Je prenais une grande respiration en me pinçant les lèvres, ne sachant pas vraiment quoi dire. En quittant Paris pour la carrière de Kylian, j'avais laissé derrière moi ma meilleure amie, Romane, et aussi les copines des parisiens avec qui je m'étais liée d'amitié. En plus, je ne maîtrisais pas à fond l'espagnol, je me contentais parfois de l'anglais et je devais avouer que c'était pas top non plus.
Après Kylian, c'était un pro dans la langue espagnole comme on avait pu le voir.
- En vrai je suis contente parce-que je suis plus proche de vous et des enfants... Je pense qu'il va me falloir un petit temps d'adaptation. Camille m'a dit que ça avait été la même chose pour elle quand elle avait dû déménager de l'Espagne pour l'Allemagne avec Lucas, j'espère juste qu'elle a raison.
Erica - Mais oui t'en fais pas, et si tu as besoin, hésites pas à venir me voir, je suis presque tout le temps à la maison avec mon travail.
- C'est gentil, merci.
Je souriais à ma belle-sœur avant de me reconcentrer sur le portique de sécurité où du bruit commençait à se faire entendre. Et mon sourire s'étendait encore plus quand je voyais Kylian marcher vers nous avec Thomas à ses côtés, les yeux sur le téléphone de mon mari.
Quand enfin mon métisse levait les yeux sur moi, je me mordillais la lèvre en le regardant se mettre à sourire et il s'excusait auprès de son pote pour accélérer un peu plus vite afin de me rejoindre.
