(dix-sept)

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J'ai voulu être clair, mademoiselle a paniqué

J'ai voulu être clair, mademoiselle a paniqué

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Sortant à peine de la douche, j'essorais mes cheveux et les regroupais dans une serviette. Rapidement je m'habillais de mes sous-vêtements et enfilais ma tenue du soir. Elle était simple mais suffisante. Ni trop, ni trop peu.

Je me chaussais de bottes à talons et sortais ma palette de maquillage pour me couvrir le visage. Une fois terminée, et toujours dans les temps, je passais la porte de la salle de bain pour en sortir, en remarquant que Kylian n'était plus dans la chambre. J'en profitais pour récupérer mon téléphone qui chargeait, posé sur une petit table et constatais l'arrivée d'un nouveau message.

Antoine le moine : Appelle-moi.

Merde je l'avais oublié celui-là. Je m'exécutais directement et passais au moins quarante-cinq minutes au téléphone avec lui. Je lui avais donné l'adresse et le téléphone fixe de Kylian, il stressait à mort. Bon pour la boîte de nuit il était moins chaud mais je voyais pas ce qu'il comptait faire avec nos plus de mille mètres de distance.

Je laissais grave Antoine dans sa paranoïa, sachant très bien qu'il s'inquiétait juste pour moi ça avait toujours été comme ça, même quand on était plus jeunes. C'était pure quand on était plus jeunes d'ailleurs. Il me collait de partout pour être sûr que j'allais bien, que je ne manquais de rien.

Une fois l'appel passé, je rangeais mon portable dans ma sacoche et sortais de ma chambre. J'entrais dans le salon et trouvais Kylian, assis sur le canapé, une main sur le crâne et l'autre tenant son portable.

Dès qu'il m'entendit, le métisse se tournait vers moi et sifflait, me faisant rougir.

- Eh bah, une vraie madame celle-là.

- Il faut bien que je m'apprête convenablement quand je sors au bras de monsieur Kylian Mbappé.

Ce dernier rigolait et se levait du canapé. Il me détaillait de haut en bas comme le jour de notre première rencontre, au gala de bienvenue de Claire Fontaine. Je le regardais à mon tour, il était très bien habillé. Kylian avait rentré une chemise blanche dans un pantalon bleu et ça lui allait vraiment bien.

- On devrait y aller avant qu'il y ait trop de monde. intervenait-il en se raclant la gorge.

- Ce n'est pas une boîte privée ?

- Si mais y a souvent des paparazzis, des fans devant. Et c'est chiant.

- Désolé. La gloire hein.

- Et ouais.

Je souriais alors que nous sortions finalement de l'appartement en empruntant l'ascenseur. Je venais à peine d'arriver sur Paris que j'allais déjà en soirée, quelle belle vie.

𝘴𝘦𝘹𝘧𝘳𝘪𝘦𝘯𝘥𝘴 𝘰𝘳 𝘮𝘰𝘳𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant