~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}

Chapitre 14

{point de vue Raquel}

Aujourd'hui Sergio est partit tout seul en ville, il n'a pas voulut que je l'accompagne, ce qui est plutôt bizarre. Depuis hier, il se comporte bizarrement et il me cache quelque chose.
Je fais les lits puis pars au salon. Je me rend compte que ma mère n'est plus là, ni l'auxiliaire de vie. Je vois au loin que ma mère est dans l'eau, habillée refusant de sortir. Je pars en courant aider l'auxiliaire de vie.

Moi : « Aller maman! Il faut sortir de l'eau ! On ne va pas dans l'eau habillée ! »
Dis-je doucement et en essayant de la sortir de l'eau.

Marivi : « mais l'eau est si bonne ! Reste avec moi ma fille! Et vous aussi madame ! »

Nous décidons de rester un peu dans l'eau afin de ne pas la contrarier, puis nous sortons de l'eau et rentrons. J'aperçois que Sergio est revenu. Il se tient droit comme un piquet.

Moi : « Ma mère est encore aller dans l'eau habillée! »

Marivi : « L'eau est si claire ! »
Dit-elle à Sergio.

Sergio lui répond avec un petit sourire. Je commence à partir avec ma mère pour la sécher quand Sergio attrape mon bras.

Sergio : « Raquel. Il faut que je te parle. C'est important. »

Je demande donc à l'auxiliaire de s'occuper de ma mère.

Sergio : « Prépares vos valises. »

Moi : « Quelles valises ? De quoi tu me parles Sergio ? »

Sergio : « Tes valises, celles de ta mère et celles  des enfants. »

Moi : « Pourquoi?! »

Sergio : « Tokyo est là. »

Je tourne la tête, Sergio attrape mon visage entre ses mains, m'obligeant à le regarder.

Sergio : « Raquel... tant qu'on ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé il faut que tu emmènes tout de suite ta mère et les enfants à Mindanao. »

C'est une blague.

Moi : « Et même si cet endroit n'est plus sûr, toi tu restes ? »

Sergio : « C'est mieux comme ça. Pour que vous soyez en sécurité. »

Moi : « Tu veux aider Tokyo parce qu'elle a un problème c'est ça ? »

Sergio : « Oui. »

Moi : « Tout seul? »

Sergio hausse les épaules.

Moi : « Si tu essaie de me cacher pour ne pas qu'elle me voit... je pense que tu vas avoir une surprise. »
Dis-je avant de partir dehors.

{point de vue Sergio}

Hé merde. J'avais oublié qu'elle n'aimait pas Tokyo, et je pense que cela est fort réciproque.
Je pars en courant derrière Raquel.
Je sépare les filles de justesse.

Tokyo : « Qu'est-ce qu'elle fait là cette pétasse ?! »

Moi : « Du calme, elle est avec nous. »

Raquel : « Disons que j'ai décidée de changer de camp ! »

Tokyo : « En guerre, les gens qui changent de camp, ce sont des traîtres ! »

Moi : « Tokyo! »

Tokyo : « C'est les pires des ordures ! »

Moi : « Tokyo! »

Tokyo : « Et le problème avec ces rats... »

Moi : « Tokyo! »

Tokyo : « C'est qu'ils peuvent changer de camp, quand ça les arrangent ! »

Moi : « Tokyo! »

Tokyo : « Ils trahissent un million de fois! »

Moi : « Tokyo ça n'arrivera pas ! »

Tokyo : « Elle vous trahira comme elle a trahit les autres ! »

Moi : « Tokyo s'il te plaît ! »

Tokyo : « Un jour elle va vous trahir ! »

Moi : « Non! Ça n'arrivera pas. Jamais. »

Tokyo : « Ha bon?! Dites moi comment vous le savez hein? »

Moi : « Je sais c'est tout. Je lui fais entièrement confiance ! J'en suis absolument certain ! »

Tokyo : « Ha oui... c'est votre queue qui vous dit ça ?! »

Raquel la gifle. Je sursaute, la gifle fut très forte. Tokyo se tient la joue.

Raquel : « Si le professeur dit que je suis une des vôtre c'est que je le suis. »

Tokyo : « C'était vraiment nécessaire ça ? Je pense que l'on ne va pas bien s'entendre inspectrice. »

Raquel se rapproche d'elle, je la retiens.

Raquel : « Lisbonne, je m'appelle Lisbonne. »

Tokyo se met à rire.  Quelqu'un me tire la chemise : Amaro.

Amaro : « Papa! C'est qui elle?! »
Dit-il en pointant du doigt Tokyo.

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