Chapitre 35

470 16 6
                                    

{point de vue Sergio}

Raquel et moi demandons à Amaro d'aller s'amuser. Il part s'amuser sur le lit.

Moi : « je pense que au point où on en est, on devrait lui dire notre soit-disant travail. Il l'apprendra tôt ou tard. »

Raquel : « Sûrement pas. Il est trop petit pour être mêlé à ça ! »

Moi : « C'est toi qui dit ça ? Alors que tu as à tout prix voulu qu'il vienne avec nous? »

Raquel : « Ce n'est pas la même chose ! »

Moi : « Et pourtant si! Et tu le sais bien! Si on devait se faire attraper, les flics n'hésiteront pas à lui poser des questions! Il dévoilerai tout et on se faire niquer ! Et la bande dans la banque dans la merde encore plus! »

Raquel : « Sergio. C'est un enfant. »

Moi : « Justement! Il est moins puissant que les adules ! Il aura plus de facilité à parler aux flics que nous! Il est bien plus vulnérable et influençable ! Les flics en feront ce qu'ils veulent ! Alors il faut lui expliquer. Et bien lui expliquer en appuyant bien sur le fait que les méchants dans l'histoire, ce n'est pas les voleurs mais ce sont les flics, et les gentils, les voleurs. Et il va falloir lui apprendre à ne rien dire. Rien du tout. Même si les flics lui crient dessus et lui font peur. »

Raquel soupire et baisse la tête.

Raquel : « Je ne veux pas que mon fils subisse ça... »

Moi : « Il le subira pas... mais il faut être prévoyant Raquel... Tu sais comme moi qu'il y a des chances que ça arrive. »

Raquel : « Oui... »
Dit-elle en versant quelques larmes.

Moi : « Raquel mon amour... »

Mon amour... je pense que c'est l'une des rares fois où je l'appelle ainsi. Je la prend dans mes bras et lui embrasse la joue.

Moi : « Tant qu'ils ne m'auront pas tués, vous serez toujours en sécurité, je te le promets. »

Raquel sourit et caresse ma joue, elle dépose ses lèvres contre les miennes puis elle appelle Amaro. Ce dernier arrive en courant, elle l'attrape sur ses genoux.

Raquel : « Papa va t'expliquer quelque chose. »

Moi : « Euh... oui... bien.. Hmm.. »

Je toussote. Comment parler de braquages à un gamin? Helsinki, Palerme, Bogota, Denver et tous les autres savaient mieux le faire que moi.

Moi : « Amaro... tu sais ce que te disait Palerme, Denver, Helsinki et les autres ? Comme quoi les policiers étaient méchants, qu'ils étaient nos ennemis, qu'ils faillaient Hmm...les... euh... tuer? C'est la vérité. Ce sont nos pires ennemis. Ils ne faut pas leur faire confiance, il ne faut JAMAIS leur parler. Même si ils nous torturent. Même si ils nous crient dessus, qu'ils nous disent des mots très très méchants qui nous font très peur. Et même si ils nous font mal, si ils nous frappent et bien plus encore, il ne faut rien dire. Juste GAGNER du temps. D'accord? »

Amaro hausse les épaules, tandis que Raquel mordille ses lèvres.

Moi : « Nous sommes maman, les autres et moi, des voleurs, des braqueurs. C'est notre travail. Mais on est loin d'être méchants et bêtes. Les méchants ce sont les policiers d'accord ? Promets-moi que tu es de notre côté et pas celui des policiers ? Que tu feras tout ce que je t'ai dis de faire ? »

Amaro : « D'accord... promis. »

J'embrasse son front, nous recevons un signal de Palerme nous avertissant qu'ils sont à l'entrée de la banque.

Moi : « Amaro? Bonhomme vas jouer s'il te plaît. »

Amaro : « Mais je veux écouter et voir comment tu fais ! »

Moi : « Amaro. »

Amaro : « S'il te plaît papa! »
Dit-il en me faisant un câlin.

Raquel rit légèrement.

Moi : « Bon d'accord. Mais tu es sage et ne me déconcentre pas. »

Nous les aidons à pénétrer à l'intérieur de l'édifice. Une fois entrés, je pose ma main sur celle de Raquel.

Moi : « Plus de marches arrière possible. »

___________________________
Que pensez-vous de ce chapitre ? Sergio? Raquel? Vous êtes pour quel côté ? Sergio ou Raquel? Pensez-vous que l'explication et les propos de Sergio étaient bons pour Amaro? La bande est définitivement dans la banque ?

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant